1/6 - Une nouvelle classe thérapeutique, les GLP-1, initialement destinés à traiter l’obésité, et très efficaces contre elle, sont en train de contribuer à l’une des plus grandes avancées médicales de ces dernières décennies. nature.com/articles/d4158…
2/6 - Outre l’obésité, les GLP-1 luttent contre les addictions de tous types. Leur potentiel semble très prometteur contre l’AVC et l’infarctus du myocarde chez les patients atteints de maladies cardiovasculaires et rénales, les apnées du sommeil et même la maladie de Parkinson.
3/6 - Des centaines d’essais cliniques sont actuellement en cours dans de très nombreuses indications, allant de la maladie d’Alzheimer aux complications de l’infection à VIH. On commence juste à comprendre certains mécanismes d’action des GLP-1 dans l’obésité et l’addiction…
4/6 - … mais de nombreux effets bénéfiques de ces médicaments ne peuvent pas s’expliquer par la simple perte de poids, comme la réduction du besoin de dialyse et de transplantation chez l’insuffisant rénal. Leur rôle anti-inflammatoire expliquerait une partie de leurs effets.
5/6 - Les GLP-1 semblent aussi être efficaces contre la dépression et l’anxiété et aussi contre l’infertilité masculine. Il est en fait difficile de trouver des organes du corps humain qui ne pourraient pas bénéficier aujourd’hui de l’effet des GLP-1.
6/6 - Même s’il reste encore à préciser leur sécurité à long terme (à court terme ils s’avèrent bien tolérés), les GLP-1 représentent une avancée médicale majeure dont on ne mesure pas aujourd’hui tous les bénéfices que l’on va pouvoir en tirer à l’avenir.
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1/5 - La liste des agents infectieux fichés par l’OMS comme à risque pandémique est passée d’une petite douzaine à une bonne trentaine. Elle devrait susciter une mobilisation plus grande en termes de recherche d’outils diagnostiques et thérapeutiques. who.int/publications/m…
2/5 - Ces agents pathogènes prioritaires partagent tous d’être très transmissibles, hautement virulents et pour lesquels il manque un accès large aux vaccins et traitements.
La précédente liste de l’OMS datait de 2017-2018. Cette mise à jour a été publiée le 30 juillet dernier.
3/5 - Plus de 200 scientifiques du monde entier ont passé plus de deux ans à analyser et classer les risques associés à 1652 pathogènes pour n’en retenir qu’un peu plus de 30 prioritaires:
- Sarbecovirus (dont Le SARS-CoV-2) et Merbecovirus (MERS);
- Poxvirus (dont Mpox);
1/5 - Les taxes sur le sucre ajouté, dont les sodas, sont prouvées efficaces à réduire leur consommation et à lutter contre obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, neuro-dégénératives, cancers, maladies bucco-dentaires…
#PrevenezMoi
@robert_laffont theguardian.com/society/2024/m…
2/5 - Néanmoins, l’absence de stratégie visant à rediriger le produit des taxes perçues sur le sucre ajouté dans l’alimentation et les boissons vers des produits et comportements plus favorables à la santé, reste l’une des plus fortes critiques sur de telles taxes dans le monde.
3/5 - Des économistes ont modélisé l’impact économique d’une augmentation de 50% des taxes sur le sucre, qui outre leur effet vertueux sur la consommation des sodas chez les personnes aux revenus modestes, rapporteraient 1,4 trillion de dollars sur un demi-siècle dans le monde.
1/4 - "L’agence de santé publique britannique a estimé que la cigarette électronique réduisait les risques sanitaires de plus de 95% par rapport à ceux provoqués par la cigarette traditionnelle." atlantico.fr/article/decryp…
2/4 - "Il a été évalué que si l’Europe avait les taux de mortalité par cancer du poumon de la Suède [6% de fumeurs et 15% d'usagers de tabac à chiquer ("snus")], près de cent mille personnes seraient sauvées chaque année d’une mort prématurée à cause de ce cancer."
3/4 - "L’Office national britannique des statistiques souligne que « les produits de vapotage tels que les cigarettes électroniques ont joué un rôle majeur dans le déclin de prévalence du tabagisme [passé de 20,2 % à 13,3 % entre 2011-21] ».
1/4 - Le #COVID19 a été la 8ème cause de décès des 0-19 ans aux États-Unis entre 2021 et 2022, et la toute première cause de décès par infection et maladies respiratoires. ox.ac.uk/news/2023-01-3…
2/4 - Comme pour de nombreuses autres maladies, les taux de mortalité par #COVID19 ont suivi une courbe en U avec un premier pic chez les moins de un an (4,3 pour 100’000), et un second pic chez les 15–19 ans (1,8 pour 100’000), le taux le plus bas chez les 5–9 ans (0,4/100’000).
3/4 - Les décès des 0-19 ans ont été plus nombreux durant les vagues Delta et Omicron en comparaison des précédentes (avant juillet 2021), probablement en raison du nombre plus élevé des contaminations. Mais le Covid est resté la 9ème cause avant l’ère Delta de la pandémie.
1/9 - De nouvelles menaces pour la santé publique, possiblement plus dangereuses que le #SARSCoV2, sont en train de - ou vont - inévitablement émerger si la complaisance généralisée que l’on observe actuellement persiste dans le monde. piie.com/blogs/realtime…
2/9 - L’effondrement (heureux) de la mortalité attribuable au #COVID19, les décès confirmés en 2023 passant de 54’000 en janvier à 2’200 en déc., a cependant contribué à considérablement affaiblir le sens de l’urgence des dirigeants et de la population face au risque pandémique.
3/9 - Un rapport de l’OMS de juin 2023 mentionnait “l’échec cuisant de la communauté internationale en termes de solidarité et d’équité dans sa réponse à la pandémie de #COVID19”.
Et rien n’a été fait à ce jour pour éviter que cela ne se répète à nouveau. apps.who.int/gb/inb/pdf_fil…
1/7 - Tabac contre vape : une guerre sans merci, entre moralisme, puritanisme et conflits d’intérêts.
La cigarette tue un utilisateur sur deux selon l’OMS. Il n’y a pas de produit sur le marché utilisé selon les préconisations de son fabricant aussi dangereux que la cigarette.
2/7 - La cigarette contient de la nicotine qui est très addictive mais assez peu nocive. C’est la combustion du tabac qui tue, pas la nicotine. En brûlant, le tabac dégage des goudrons cancérigènes et du monoxyde de carbone dangereux pour le cœur et les vaisseaux.
3/7 - Les Suédois chiquent le tabac plus souvent qu’ils ne le fument. Ils utilisent les “snus”. Les Suédois sont tout aussi addicts à la nicotine que les Français, les Allemands ou les Suisses, mais ils enregistrent le plus faible taux de cancers du poumon et ORL de l’OCDE.