Scandale ? Non, rien de neuf dans le rapport de @Bloom_FR, repris par @foodwatchfr : 1) le thon est un superprédateur en bout de chaînes alimentaires, il "bioaccumule" en conséquence tout ce que ses proies ingurgitent, et elles aussi (en gros, à chaque maillon, les polluants non métabolisables voient leur concentration multipliée par 5 à 10) ; francetvinfo.fr/sante/alimenta…
2) c'est pour cela que la valeur limite pour le thon est supérieure à celle d'autres poissons, pour tenir compte de la réalité de la position trophique du poisson - et non, selon l'ONG, "pour protéger le commerce et non pas la santé des consommateurs ;"
3) le méthylmercure est la version la plus toxique du mercure, pour autant, il faudrait vraiment manger uniquement des produits de la mer durant de longues années pour souffrir autant que les pêcheurs de Minamata ;
4) il n'en reste pas moins que manger beaucoup de poisson prédateur est un risque pour la santé bien connu, car la mer est un dépotoir depuis la nuit des temps ;
5) je donne un faux scoop pour un prochain vrai/ faux scandale : le saumon ! Une bombe chimique. Allez, un autre : le poisson - prédateur - au barbecue : c'est la plus grande exposition connue aux… dioxines (quand les PCB et autres polluants organiques persistants sont transformés en dioxines et furanes par les hautes températures du barbecue qui crament les graisses des superprédateurs où ces polluants s'accumulent).
6) Si vous voulez en savoir plus, lisez les deux livres que j'ai écrits sur les sujets. Il y a une dizaine d’années. Non, décidément, rien de nouveau.
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