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1/n Bah oui, mes choupinets… C’est exactement ce que je fais : comparer la RRR et l’ARR. Parce que j’ai appris que : « la RRR est souvent utilisée par l’industrie pharmaceutique dans les documents promotionnels destinés aux médecins prescripteurs potentiels »
2/n Et que : « Cet indice a tendance à présenter le bénéfice de façon trop optimiste (…) Une RRR de 50% particulièrement impressionnante peut contraster avec la réduction du risque absolu, généralement plus modeste »
4/n Cet autre article indique que : la réduction relative du risque a comme inconvénient une « perception potentiellement exagérée par les médecins et les patients des effets du dépistage ou du traitement »
5/n Et on sait que la majorité des médecins (89,8%) ont une propension plus forte à prescrire un traitement lorsque les résultats d’une étude clinique sont présentés sous forme de RRR que lorsqu’ils sont présentés sous forme d’ARR.
6/n Le phénomène est tellement connu que même la HAS en parle dans ce document intitulé : « Comprendre la promotion pharmaceutique et y répondre » et qui analyse les techniques d’influence utilisées par les firmes pharmaceutiques à l’égard des médecins.
7/n On peut y lire que, pour évaluer la qualités des données, les médecins doivent se demander si les publicités transmettent une information sur une réduction du risque absolu ou sur une réduction du risque relatif.
8/n Alors, je comprends que certains puissent être contrariés quand des médecins ne sont pas dupes des techniques de marketing des firmes pharmaceutiques…
9/n Mais peut-être que les informaticiens et autres ingénieurs devraient lire ce document de la HAS avant de traiter ces médecins qui ne sont pas dupes de débiles ne comprenant rien à l’analyse des risques ;-)
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1/n « Les chiffres, c’est comme les gens. En les torturant suffisamment, on leur fait dire ce qu’on veut ». Trucs et astuces pour embellir la mariée quant à la (prétendue) efficacité contre la transmission :
(Image, long discours, toussa toussa…)
2/n Récemment, un expert a qualifié de « fausse information » le fait de dire publiquement qu’on savait depuis le début que le vaccin n’empêchait pas la transmission…
3/n Et il fournit ses sources dans un tableau indiquant les chiffres d’efficacité contre la transmission de diverses études. Le critère utilisé pour étudier la transmission étant l’infection asymptomatique.
1/n Je n’imaginais quand même pas que les chevaliers de la science avaient aussi un problème de compréhension avec le concept de calendrier. Selon eux, le décret du 27 MAI 2020 est paru DEUX JOURS après l’avis du 23 MARS que j’ai partagé.
1/n Les détectives de la science inventent (encore) une nouvelle législation éthique : selon eux, l’IHU aurait dû demander l’autorisation d’un CPP pour doser l’HCQ… Alors que le suivi de ces dosages était une recommandation de la Haute Autorité de Santé.
2/n Pour la HAS, ces prélèvements faisaient partie du suivi indispensable des patients Covid à qui elle était prescrite (comme le suivi cardiaque par ECG d’ailleurs). Aucune autorisation d’un CPP n’était donc légalement requise pour prélever du sang afin de faire ces dosages.
1/n Il faut bien reconnaître que les détectives de la science ont un certain talent : ils ont réussi à convaincre un éditeur qu’il y avait un problème éthique dans une recherche de l’IHU qui concerne des analyses sur des cacas de SINGES ramassés dans la forêt ! @MartinZ_uncut
3/n L’autorisation éthique donnée par le Comité d’Ethique National du Cameroun concernait une étude sur les SIVs chez les primates (virus d’immunodéficienne simienne) : étude pour laquelle il fallait des selles de singes afin d’y doser les anticorps anti SIV
1/n On a découvert un nouveau réflexe de Pavlov grâce aux chevaliers de la science : il suffit de questionner le respect de l’éthique par des équipes autres que celles de l’IHU pour qu’ils répondent automatiquement que ce sont des soins « standards »
2/n Ce n’est pas moi qui ai posté les commentaires sur PubPeer mais, puisqu’il paraît que j’y aurais été « recalée » par Encoelia furfuracea, je vais lui répondre ici…
3/n Avant toute chose - puisque LE sujet, c’est le respect de la législation éthique - il faut rappeler quel était ce cadre légal en France en 2000 : il y avait deux catégories de recherches biomédicales : avec bénéfice individuel direct et sans bénéfice individuel direct.
1/n Une des rares publications du Dr Ratignier (ANSM), datée de 2000, ne mentionne pas d’autorisation du comité d’éthique approprié (CCPPRB) alors que la loi imposait d’en obtenir une pour ce type de recherche nécessitant des prélèvements de sang.
3/n La description de la méthode montre qu’il s’agit clairement d’une recherche biomédicale sans bénéfice individuel direct (selon les catégories de recherches de la loi Huriet-Serusclat datant de 1988)