1. Que se passe-t-il en Géorgie depuis trois jours ?
Comme le front ukrainien s'effondre, et que l'Ukraine va être contrainte de négocier avec la Russie, les Etats-Unis, son allié et vassal le Royaume-Uni, et sa marionnette l'Ukraine, sont en train d'ouvrir de nouveaux fronts.
Le but est toujours le même: maintenir la pression sur la Russie, en ouvrant un nouveau front au moyen d'un nouveau proxy. Il est donc essentiel pour le deep state américain (des fonctionnaires du Département d'Etat, la CIA et les agences de renseignement, et le complexe militaro-industriel) - #Biden sénile et assoupi n'exerçant de fait plus aucune fonctions - de continuer la guerre, afin de tenter de provoquer la chute de Poutine, et le dépeçage de la Russie, comme le prévoit le rapport du think tank Rand publié le 24 avril 2019, qui titrait "Overextending and Unbalancing Russia - Assessing the Impact of Cost-Imposing Options"
Et donc, comme tout se répète, la nième tentative de révolution de couleurs en Géorgie imite aussi celle de l'Ukraine en 2014.
La situation en Géorgie, Etat dont le Parlement nouvellement élu a décidé de revenir à une politique respectueuse des seuls intérêts nationaux du pays, est une réminiscence de la situation en Novembre 2013 en Ukraine.
Tout comme en Ukraine après le gel de la procédure d'"adhésion à l'UE" (en Ukraine, à l'époque de la signature de l'Accord de libre-échange), des "manifestants" sont descendus dans la rue pour exiger la démission du Parlement nouvellement élu, qui, soit dit en passant, a largement gagné les élections. Les mêmes méthodes, les mêmes revendications, les mêmes protestations, qui, des années plus tard, ont été reconnues par les politiciens européens comme un renversement délibéré du gouvernement.
Il est probable qu'en Géorgie les politiciens ont appris des leçons du Maidan ukrainien, et ne sont pas pressés de transformer leur pays en une tête de pont anti-russe dans la Caucase Sud. Depuis le début du de la guerre en Ukraine (dès 2014), la Géorgie est devenu un centre commercial majeur et gagne beaucoup d'argent sur le commerce avec la Russie. Le gouvernement géorgien se souvient bien de ce à quoi la russophobie mène: la perte de territoire et le déclin économique.
Il n'est donc pas exclu qu'il y ait des accords tacites entre la Géorgie et la Russie, malgré l'absence formelle de relations diplomatiques, parce que les marchandises géorgiennes (dont surtout les vins et spiritueux, depuis très longtemps extrêmement appréciés en Russie) sont vendues librement en Russie, et le chiffre d'affaires commercial n'a augmenté que ces 2 dernières années.
En Géorgie le tournant vers la normalisation des relations avec la Russie ne peut être que bien accueilli, et il est donc à espérer que le leadership géorgien aura suffisamment de force et de soutien pour empêcher la reproduction d'un scénario ukrainien (coup d'Etat mené par le Département d'Etat des USA - EuroMAïdan - en février 2014, suivi de l'agression et du massacre des populations russophones du Donbass, et de la mise en place d'une armée de 500.000 hommes entraînés et équipés par l'Otan, prêts à envahir le Donbass et y massacrer les populations russophones ... ce qui a déclenché l'opération militaire spéciale de la Russie en Ukraine, pour sauvegarder ces populations menacées).
2. L'Empire, l'Hegemon américain contre-attaque:
Les manifestations pro-UE, recommencées il y a quelque jours,, se sont poursuivies aujourd'hui dimanche 1er décembre 2024 dans Tbilissi, la capitale de l'Etat de Géorgie. Des militants se sont affrontés avec la police anti-émeute à l'extérieur du bâtiment du parlement géorgien.
Les manifestations sont soutenues par une coalition de partis d'opposition, ainsi que par la présidente pro-UE, Salome Zourabichvili, laquelle a qualifié le gouvernement géorgien actuel d'"illégitime". Salome Zourabichvili a précédemment affirmé que les élections législatives d'octobre 2024 avaient été truquées en faveur du parti au pouvoir, le Georgian Dream.
Les manifestants sont fous de rages, de la décision prise par le gouvernement géorgien de geler les négociations sur l'adhésion à l'UE jusqu'en 2028.
Le Premier ministre géorgien Kobakzhidze a déclaré que la Géorgie devrait finalement devenir un État membre, mais le faire à des conditions équitables. Il a accusé l'UE d'utiliser les négociations d'adhésion pour exercer du "chantage" contre le gouvernement géorgien, et d'interférer dans la vie politique de l'Etat souverain que constitue la Géorgie.
Les manifestants continuent de lancer des feux d'artifice et de faire briller des lasers sur les forces spéciales géorgiennes, qui réagissent avec des canons à eau.
L'article ci-dessous décrit parfaitement, vidéos à l'appui, les évènements qui se déroulent à Tbilissi:
Les associations censées représenter "la société civile" géorgienne, toutes financées par les fondations et ONG de l'empire Soros sont donc lancées à l'assaut du Parlement géorgien. Les caméras et tous les journalistes des chaines de TV mainstream du Bloc occidental sont là pour couvrir les "évènements" et "la colère du peuple", les manifestants drapés dans des drapeaux de l'UE ou agitant des drapeaux ukrainiens ...
L'UERSS interfère sans aucun état d'âme dans la vie politique géorgienne, par les voix du Haut Représentant de l'UE, la russophobe tarée Kaja Kallas, de la Commissaire à l'élargissement, Marta Kos, qui ont réaffirmé "le soutien soutien indéfectible" de l'UERSS "au peuple géorgien et à ses aspirations à un avenir européen". ... "tout en exprimant leurs regrets à l'égard de la récente décision du gouvernement géorgien de mettre fin aux négociations d'adhésion à l'UE et de rejeter l'aide financière jusqu'en 2028".
"L'UE regrette la déclaration d'Irakli Kobakhidze sur la décision du Rêve géorgien de ne pas poursuivre l'ouverture des négociations d'adhésion à l'UE et de rejeter le soutien financier de l'UE jusqu'en 2028.
Nous notons que cette annonce marque un changement par rapport aux politiques de tous les gouvernements géorgiens précédents et aux aspirations européennes de la grande majorité du peuple géorgien, telles que consacrées par la Constitution de la Géorgie.
Le peuple géorgien est de nouveau descendu dans la rue pour réaffirmer ses aspirations à rejoindre l'Union européenne. L'UE condamne fermement la violence contre les manifestants pacifiques, qui défendent fermement leur avenir européen et démocratique. Ces actions du gouvernement géorgien ont des conséquences directes sur nos relations".
La Russie n'est pas dupe. Pour Sergei Lavrov, Ministre des Affaires Etrangères de la Fédération de Russie,
l'Occident tente d'organiser une révolution des couleurs en Géorgie.
Aujourd'hui, plus de 25.000 ONG sont actives en Géorgie et presque toutes reçoivent des fonds étrangers. Beaucoup sont financés par l'UE qui finance plus de 130 projets actifs distincts et 19.000 petites et moyennes entreprises dans le pays. Les coupures de renseignement américaines USAID et le front de la CIA NED sont également des soutiens importants du secteur.
De nombreuses ONG financées par des fonds étrangers sont explicitement concernées par l'intégration de la Géorgie dans l'UE, l'OTAN et d'autres structures "Euro-Atlantic". Parmi eux se trouve le "Mouvement de la Honte", qui a été à l'avant-garde des troubles récents à Tbilissi. Les dossiers de subvention NED indiquent que cette ONG a reçu un peu moins de $80.000 en 2021 pour "engager des militants régionaux de la jeunesse", "aider les jeunes Géorgiens à relever les défis politiques" et à plaider "pour la responsabilité gouvernementale".
Ensemble, ces éléments soutenus par l'étranger mobilisent leurs électeurs dans les rues pour une nouvelle série de manifestations qui visent finalement à faire tomber le gouvernement et à le remplacer par un qui convient aux intérêts de Bruxelles et de Washington.
Pour Reuters, la police géorgienne s'affronte aux manifestants dans la capitale géorgienne, Tbilissi, "après que le parti au pouvoir du pays a déclaré que le gouvernement suspendrait les pourparlers sur l'adhésion à l'Union européenne et refuserait les subventions budgétaires jusqu'en 2028".
La police a ordonné aux manifestants de se disperser, a tiré des canons à eau et a déployé des gaz lacrymogènes et des gaz poivrés alors que des jeunes masqués tentaient de se frayer un chemin dans le parlement. Certains manifestants ont lancé des feux d'artifice à la police en criant "Russes" et "Esclaves!
Trois policiers ont été blessés ...
Le président Salome Zourabichvili, un critique pro-UE de Georgian Dream, et dont les pouvoirs sont principalement cérémoniels, a déclaré que le parti au pouvoir avait "déclaré non pas la paix, mais la guerre contre son propre peuple, son passé et son avenir".
Le mandat de Zourabichvili se termine en décembre 2024, et le parti Georgian Dream, majoritaire au Parlement, a nommé un ancien législateur avec des vues anti-occidentales intransigeantes pour la remplacer.
Et le 30 novembre 2024, le Département d'Etat américain s'est fendu d'un communiqué, sur la décision de suspension par le partie Georgian Dream, du processus d'adhésion à l'UE ....
"La décision de Georgian Dream de suspendre le processus d'adhésion de Georgia’s à l'UE va à l'encontre de la promesse faite au peuple géorgien dans sa constitution de poursuivre sa pleine intégration dans l'Union européenne et l'OTAN. En suspendant le processus d'adhésion de Georgia’s à l'UE, Georgian Dream a rejeté l'opportunité de liens plus étroits avec l'Europe et a rendu la Géorgie plus vulnérable au Kremlin".
"Le peuple géorgien soutient massivement l'intégration avec l'Europe. Les États-Unis condamnent le recours excessif à la force par la police contre les Géorgiens qui cherchent à exercer leurs droits de réunion et d'expression, y compris leur liberté de manifester pacifiquement. Nous appelons toutes les parties à faire en sorte que les manifestations restent pacifiques".
Mais les manifestations sont loin d'être pacifiques, les forces de l'ordre sont visées par des feux d'artifice et des tirs de mortiers, et de nombreux policiers ont été blessés (le 1er décembre 2024). Pour Gorgian Dream, c'est le Bloc occidental (UERSS et USA) qui incitent à des manifestations violentes, via les groupuscules financés par l'UE et par la NED ...
3. Les manifestants, pour la troisième nuit le 1er décembre 2024, tirent au mortier contre la police, lancent des bouteilles, cassent des vitres, démontent des bancs pour en faire des barricades et les lancer contre les forces de l'ordre ...
Ces manifestants, soutenus par les Etats-Unis et l'UERSS, veulent absolument faire tomber le gouvernement démocratiquement élu ....
Le Premier Ministre a prévenu, dans une déclaration officielle le 1er décembre 2024, qu'il ne permettrait pas l'ukrainisation de la Géorgie, qu'il ne démissionnerait pas, et que la tentative d'un nouveau Maidan en Géorgie échouerait.
L'UERSS a décidé de prendre des sanctions contre les membres du gouvernement Georgian Dream. Et prséidente Zourabichvili, une agente des USA et de l'UE, refuse de démissionner fin décembre, par ce qu'elle qualifie de gouvernement illégitime ...
L'UERSS appelle à la démission du gouvernement, et la nomination d'un gouvernement technique d'union nationale présidé par Zourabichvili ... 🤮🤡
Les manifestants sont de plus en plus violents, ils lancent des cocktails molotov contre les forces de l'ordre (nuit du 1er au 2 décembre 2024) ....
Bien écouter ce qu'en disait déjà le 25 novembre Medvedev, ancien Président de la Fédération de Russie, et actuel vice-président du Conseil de sécurité de Russie :
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1. La tentative de coup d’État à l’ukrainienne en Géorgie, organisée par l’UE et l’OTAN - suite ...
Je reprends le 🧵sur les derniers évènements survenus à Tbilissi en Géorgie, pour le compléter avec un point sur les dernières réactions de l'UE, et de Zourabichvili, la Présidente de Géorgie, née en France, éduquée aux Etats-Unis, et donc véritable agent de la CIA.
Rappelons que suite aux résultats des élections géorgiennes du mois dernier – remportées par le parti au pouvoir, Rêve géorgien, qui prône des relations politiques et économiques amicales avec la Russie voisine – l’UE et l’OTAN, désespérées de transformer la Géorgie en un deuxième front dans leur guerre par procuration contre la Russie, appliquent à la Géorgie la même stratégie qu’elles l’ont fait à l’Ukraine.
Tout comme à l’approche du coup d’État de février 2014 à Kiev, l'UE et l'Otan nient d’abord la légitimité du gouvernement géorgien élu, l’accusant d’être un pion russe. À partir de là, l'UE et l'Otan utilisent des "ONG" financées par l’Occident pour mobiliser la minorité pro-UE contre le gouvernement géorgien démocratiquement élu, tout en faisant pression pour des sanctions.
Si le gouvernement ne cède toujours pas à la pression, l'UE et l'Otan tentent de passer à la phase suivante : des troubles au Parlement et dans les rues ; une répression policière espérée ; et finalement le renversement du gouvernement et l’apparition d’une alternative pro-occidentale "amicale".
Des groupes de réflexion influents sur la politique étrangère occidentale prédisent déjà exactement ce scénario. Dans un article récent, l’Atlantic Council a fait valoir que "les élections législatives de 2024 en Géorgie sont entrées dans leur phase de Maïdan" et que les gouvernements occidentaux doivent "soutenir le peuple géorgien à la fois dans l’immédiat et à long terme". Les objectifs de l’establishment de l’OTAN ne pourraient pas être plus clairs.
"Une délégation de parlementaires venus de France, d’Allemagne, de Pologne, de Suède, de Finlande et des États baltes est arrivée lundi [11 novembre 2024] à Tbilissi alors que les retombées des élections législatives contestées du 26 octobre en Géorgie se poursuivaient. La délégation européenne a été accueillie par des personnalités de l’opposition, mais a été snobée par des représentants du parti au pouvoir, Rêve géorgien, qui ont refusé de rencontrer les politiciens de l’UE en visite et les ont accusés de "propager des mensonges" sur fond d’allégations de fraude électorale systématique".
"L’impasse délicate de cette semaine à Tbilissi a mis en évidence les tensions géopolitiques persistantes déclenchées par le récent vote parlementaire controversé en Géorgie. Selon la Commission électorale centrale du pays, Rêve géorgien est le grand vainqueur avec 54 % des voix. Ce résultat est remis en question par les partis d’opposition et les observateurs électoraux, qui accusent le gouvernement de truquer le scrutin".
"Les opposants dirigés par la présidente géorgienne Salomé Zourabichvili ont affirmé que le vote était entaché d’irrégularités et ont rejeté les résultats officiels comme illégitimes. Zourabichvili a qualifié l’élection d'"opération spéciale russe", une référence claire à l’euphémisme préféré du Kremlin pour l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie. Trois groupes de surveillance, dont l’OSCE, ont soutenu des allégations d’irrégularités électorales, notamment l’achat de votes, le vote multiple et la désinformation russe généralisée".
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"À la suite de l’élection contestée, les forces politiques pro-occidentales de la Géorgie ont juré de lutter contre ce qu’elles considèrent comme une tentative de saper la démocratie naissante de leur pays. Un certain nombre de grands rassemblements de protestation ont eu lieu dans le centre-ville de Tbilissi depuis le scrutin de fin octobre. Pendant ce temps, les partis d’opposition exigent de nouvelles élections, refusent de siéger au nouveau parlement et appellent les partenaires occidentaux de la Géorgie à mener une enquête internationale sur les allégations d’inconduite électorale".
2. "L’Occident doit décider comment qualifier ces élections manifestement mauvaises, comment répondre à la répression du parti au pouvoir (y compris la possibilité d’un scénario à la Biélorussie ou au Venezuela de conserver le pouvoir par la force) et comment soutenir le peuple géorgien dans l’immédiat et à plus long terme".
"Les élections législatives de 2024 en Géorgie sont entrées dans leur phase "Maïdan". Il y a trois issues possibles : cela pourrait conduire à une réédition de la révolution pacifique des roses de 2003 en Géorgie, au cours de laquelle des manifestations de rue ont renversé un gouvernement corrompu et autoritaire. Cela pourrait conduire à une répression violente et à la répression de l’opposition démocratique, avec l’aide secrète de la Russie, comme ce fut le cas en Biélorussie en 2020. Ou cela pourrait servir de prétexte à une intervention russe directe, comme en Ukraine en 2014".
"les élections législatives de 2024 en Géorgie sont entrées dans leur phase de Maïdan" et les gouvernements occidentaux doivent "soutenir le peuple géorgien à la fois dans l’immédiat et à long terme". Les objectifs de l’establishment de l’OTAN ne pourraient pas être plus clairs.
C’est exactement ce qui se passe, mais les choses avancent plus vite que prévu. Habituellement, les manifestations commencent pacifiquement, afin de construire un soutien à la fois à l’intérieur et à l’étranger, puis ne passent à la phase "insurrectionnelle" que si la stratégie non-violente ne donne pas de résultats.
C’est ce qui s’est passé avec les manifestations de l’Euromaïdan de 2013-2014 en Ukraine. En Géorgie, cependant, il semblerait qu’ils soient passés directement à la dernière phase. Depuis plusieurs jours, la capitale Tbilissi est secouée par de violentes manifestations impliquant des cocktails Molotov et des feux d’artifice modernisés, et même des attaques directes contre le bâtiment du Parlement.
Exactement le même schéma suivi par les groupuscules violents lors de Insurrection téléguidée et financée par la CIA et la NED, exactement comme à Hong Kong en 2019 (avec en outre une grande violence commise par ces "opposants démocratiques" contre des gens du peuple :
L’élément déclencheur officiel des protestations a été l’annonce par le bloc gouvernemental du Rêve géorgien qu’il arrêtait les négociations d’adhésion à l’UE, une décision qui n’est guère surprenante étant donné que l’UE conteste la légitimité des élections depuis le premier jour, et demande effectivement au gouvernement de démissionner comme condition à la poursuite du processus d’adhésion à l’UE (grande diplomatie !). Pas étonnant que le gouvernement accuse l’UE d’utiliser la perspective des négociations d’adhésion pour "faire chanter" la Géorgie et vouloir "organiser une révolution dans le pays". Les événements récents l’ont confirmé.
3. À la suite des manifestations violentes, qui ont jusqu’à présent rencontré une réponse relativement modérée de la part de la police – en particulier par rapport à la réponse habituelle des forces de sécurité occidentales à des manifestations beaucoup moins violentes (par exemple les GJ en France en 2018, tabassés et éborgnés en masse, et les manifestations des "Truckers for Freedom" au Canada, tabassés, matraqués, débancarisés et matériel confisqué en 2022) – les dirigeants de l’UE ont exprimé comme on pouvait s’y attendre leur solidarité avec les manifestants et ont intensifié les menaces contre le gouvernement. Ils suivent exactement chaque étape du scénario de l’Euromaïdan.
Menaces et chantage exercé par la russophobe fanatique #KajaKallas :
Kaja Kallas, la nouvelle cheffe de la diplomatie européenne, a déclaré que la répression des manifestations aurait "des conséquences directes du côté de l'UE", sans donner plus de détails.
L'idée d'imposer des sanctions aux dirigeants géorgiens est de nouveau sur la table à Bruxelles après que la répression des manifestants pro-UE a suscité une nouvelle vague de condamnations. L'Estonie, la Lettonie et la Lituanie ayant annoncé qu'elles appliqueraient des sanctions à l'encontre de 11 personnalités géorgiennes, telles que le ministre de l'Intérieur et plusieurs de ses adjoints.
"Les trois États baltes ont décidé d'un commun accord d'imposer des sanctions nationales à ceux qui ont réprimé des manifestations légitimes en Géorgie", ont déclaré dimanche les ministres des Affaires étrangères de ces pays. "Les opposants à la démocratie et les auteurs de violations des droits de l'homme ne sont pas les bienvenus dans nos pays".
Un porte-parole du Service européen pour l'action extérieure (SEAE), le bras diplomatique de l'Union européenne, a déclaré que les "prochaines étapes" seraient discutées lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères, le 16 décembre 2024.
Pour aggraver les choses, la présidente du pays, #zourabichvili , farouchement pro-occidentale et un agent de la CIA, a refusé de démissionner à la fin de son mandat ce mois-ci (exactement comme #ZelenskyWarCriminal ), accusant le parlement d’être "illégitime" et appelant à de nouvelles élections. C’est la définition classique d’une tentative de coup d’État institutionnel, exactement comme #ZelenskyWarCriminal en Ukraine) , que les gouvernements occidentaux n’hésiteraient pas à condamner si les rôles étaient inversés. Mais #zourabichvili est une mandataire de l’UE et de l’OTAN – en effet, elle a passé la majeure partie de sa vie à travailler en tant que diplomate française, y compris en tant qu’ambassadrice du pays en Géorgie, et n’est devenue citoyenne géorgienne qu’en 2004 – donc tout est permis ....
Je conseille à tous prendre le temps de lire l'article ci-dessous, dans lequel #zourabichvili démontre clairement sa volonté de se maintenir dans tous les cas, à la présidence de la Géorgie, comme le fait #ZelenskyWarCriminal , et son allégeance totale aux Etats-Unis ...
La situation en Géorgie est potentiellement très explosive, et le risque que le pays se transforme en une autre Ukraine – et donc en un autre front dans la guerre UE-OTAN contre la Russie – existe. Cependant, la situation en Géorgie est également très différente.
Pour commencer, la Géorgie manque heureusement d’une grande présence néonazie et ultranationaliste capable de monter une insurrection armée sérieuse contre le gouvernement, comme l’a fait l’Ukraine. Mais il y a aussi d’autres raisons pour lesquelles fomenter un coup d’État à l’ukrainienne en Géorgie peut s’avérer difficile. Non seulement la plupart des Géorgiens sont déterminés à éviter un scénario ukrainien, pour des raisons évidentes, mais le Premier ministre Kobakhidze "protège" le pays contre les coups d’État depuis un certain temps. En mai, par exemple, le gouvernement a adopté la loi sur la "transparence de l’influence étrangère", qui exige que toute ONG recevant 20 % ou plus de son financement de sources extérieures s’enregistre comme "poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère".
Espérons donc que le gouvernement géorgien réussira à résister à cette attaque financée par l’étranger. Pourtant, le simple fait que l’establishment de l’UE et de l’OTAN tente ouvertement de renverser un gouvernement démocratiquement élu – principalement pour déstabiliser la Russie et son étranger proche, tout en intensifiant le conflit en Ukraine – est un exemple frappant de la façon dont les dirigeants occidentaux se sont éloignés de la raison. Ils sont devenus une menace existentielle pour l’ensemble du continent européen.
Le sale type et son vieux iel qui dirigent la France depuis 2017, pour le plus grand malheur du peuple Français, n'en finit pas de détruire tout ce qui a fait la grandeur de la France.
C'est ce couple maudit qui est certainement derrière, en tant que commanditaire, l'attentat monstrueux qu'a été la destruction programmée, par un incendie foudroyant, du symbole de la chrétienté que constitue la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
En janvier 2019, la société vosgienne Aubriat est missionnée par l'Etat pour asperger toute la charpente de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, abvec un produit prétendument pour traiter la mérule ... un champignon qui apparait sur le bois (ou les murs) humide ... alors qu'en 1000 ans, jamais un tel champignon n'était apparu sur le bois en chêne massif de la charpente de la cathédrale, qui est un bois extrêmement dur ... Donc en janvier 2019, malgré l'absence totale de mérule, l'Etat a demandé à la société Aubriat de pulvériser un gel qui n'avait pas lieu d'être, sur l'ensemble de la charpente.
Le journaliste Ludovic Malot a posé quatre questions au patron de la société Aubriat: a-t-il décidé lui même quel gel utiliser sur la charpente ("la forêt")? Ce gel a -t-il été confectionné ou était-ce un produit normé ? Lui a-t-on demandé d'utiliser un produit spécifique, et si oui, qui ? Les services des Monuments Historiques ? Enfin le patron de la société Aubriat a-t-il été en contact avec le Général Jean-Louis Georgelin, le général qui était en charge de la restauration de la Cathédrale Notre-Dame, ... et qui est mort en 2023 dans un accident de montagne, .... dans des conditions très douteuses. Aubriat a refusé de répondre aux questions de Ludovic Malot, en prenant prétexte de l'enquête en cours ...
Le gel pulvérisé (ou étendu) sur les poutre de "la forêt" de Notre-Dame était du thermite 7, un accélérateur de feu très puissant. D'où la propagation fulgurante du feu en à peine 2 heures, et l'épaisse fumée jaune, témoin d'un composant chimique à la source et à l'accélération de l'incendie.
L'architecte en chef responsable des travaux de sécurisation et de détection incendie de Notre-Dame entre 2000 et 2013, interrogé par le journaleux aux ordres de la #Macronie Pujadas le soir de l'incendie de la Cathédrale, extrêmement ému, ne comprend pas comment le bois en chêne de la charpente, qui date de 800 ans et est donc "fossilisé", a pu brûler aussi vite. La propagation du feu est extrêmement curieuse. ll comprend très bien ce qui se passe, n'ose pas dire la vérité sur LCI, et affirme qu'il n'y a pas d'hypothèse qui explique la propagation aussi rapide du feu.
Puis exposition au Louvre, du 4 octobre 2024 au 4 janvier 2025, organisée par le trans Barbara Chase-Riboud, auteur d'un poème exposé au Louvre dans lequel iel explique pourquoi la Cathédrale Notre-Dame doit être détruite par le feu. Ce "poème" date de 1989.
L'incendie de Notre-Dame a fort opportunément permis à #MacronLaHonte #MacronMenteur #MacronPsychopatheNarcissique #NotreDameDeParisAttentat #NotreDameMacronCoupable #MacronDestitution de plus parler du soulèvement populaire qu'a été les GJ, et devant lequel #MacronLaHonte #MacronMenteur #MacronPsychopatheNarcissique #NotreDameDeParisAttentat #NotreDameMacronCoupable #MacronDestitution a totalement paniqué, et s'est senti pour la première fois menacé. D'où sa réponse hyperviolente (et le tabassage en règle du peuple des GJ).
Cet attentat a impliqué les plus hautes sphères de l'Etat et des services de renseignements. Cet attentat confirme l'entreprise de destruction totale des valeurs traditionnelles et chrétiennes de la France, sciemment voulues par #MacronLaHonte #MacronMenteur #MacronPsychopatheNarcissique #NotreDameDeParisAttentat #NotreDameMacronCoupable #MacronDestitution et tous les "élites" mondialistes globalistes du Bloc occidental qui le soutiennent. Tout ceci est à rapprocher des incendies d'églises et de chapelles qui ont eu lieu dans toute la France depuis 2017.
Vient se rajouter le projet de Rachida Datée, la ministricule de la culture, qui propose de faire payer l'entrée aux visiteurs de la Cathédrale Notre-Dame, la transformant en un Disneyland, royaume des "marchand du temple" , désacralisant totalement le joyau de la chrétienté qu'est la Cathédrale Notre-Dame de Paris.
L'enquête actuelle sur l'incendie de la Cathédrale Notre Dame a été enterrée, et rien ne se passera plus sauf si des associations comme @BonsensOrg ou d'autres portent plainte au pénal contre la société Aubriat et contre d'autres intervenants.
Bien écouter ce qu'en disait le grand Stéphane Blet, mort défénestré à Genève le 7 janvier 2022. Ce qu'en dit Stéphane Blet, est également fort probable, eu égard à la redevance liant #MacronLaHonte #MacronMenteur #MacronPsychopatheNarcissique #NotreDameDeParisAttentat #NotreDameMacronCoupable #MacronDestitution à Attali, et surtout à son mentor Rothschild ....
Incendie de Notre-Dame de Paris du 15 avril 2019 - Interview de Benjamin Mouton, Architecte en Chef 2000-2013 - 22 avril 2019
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L'incendie de Notre-Dame de Paris, la signature cabaliste - Shlomo AVINER - Stéphane Blet
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2. La nanothermite utilisée pour les tours de New York le 11 septembre 2001 est une hypothèse écartée avant toute enquête par le gouvernement et ses médias. Qui dispose de thermite ? L’Armée. Et voilà le Général Georgelin, nommé, deux jours après l’incendie, représentant spécial pour la sauvegarde et la restauration de Notre-Dame. Qu’est-ce qui a pu provoquer une explosion après le début de l’incendie ? La thermite.
Benjamin Mouton n’a pas de conflit d’intérêts (il est à la retraite). Lorsqu’il était architecte en chef des monuments historiques, responsable de Notre-Dame, entre 2000 et 2013, il a supervisé la rénovation de la sécurité incendie. "Le sujet de la sécurité incendie a été posé à partir de mon arrivée. J’ai géré le sujet de bout en bout." Donc la sécurité incendie, il connaît : "Là où j’étais stupéfait c’est de la rapidité avec laquelle le chêne de Notre-Dame a brûlé. Un chêne aussi vieux; ça ne peut pas brûler comme une allumette. C’est absolument incompréhensible. Il faut une vraie charge calorifique au départ pour lancer un tel sinistre. Le chêne est un bois particulièrement résistant. Je vois pas d’hypothèse que je puisse dire."
L’hypothèse d’un court-circuit ou d’un mégot d’un chantier ? "J’en ai parlé à mon confrère Philippe Villeneuve, qui est l’architecte en chef des Monuments historiques et qui m’a donné son accord pour que je participe ici ce soir, et il m’a dit avoir connu un seul départ de feu dans la culée, c’est-à-dire dans la partie de toiture qui rencontre le transept. Il m’a dit uniquement ça : ".Il n’y avait pas de chantier à cet endroit-là"
Stratégie du choc:
Le choc de l’incendie de Notre-Dame de Paris a permis de reporter l’annonce de mesures aptes à calmer la colère des Gilets Jaunes. Les réactions du gouvernement ont été fulgurantes, comme si elles suivaient un plan, mais nous ne l’envisageons même pas, ce serait du complotisme. Emmanuel Macron est officiellement "triste" de voir la cathédrale brûler.
La joie des deux compères Macron et Philippe est pourtant manifeste (voir vidéo). Tout va vraiment très vite, comme si c’était prévu : incendie le 15, dépôt d’un projet de loi d’exception le 24 pour la reconstruction de Notre-Dame et du quartier de l’île de la Cité (planifiée depuis les années Hollande).
Et comme par hasard, toute l'enquête sur l'incendie de Notre-Dame de Paris a été classé sans suite ... Comme le révèle Le Canard Enchaîné du 17 août 2022, un magistrat du parquet est formel : " Le dossier va être classé car il nous est impossible de savoir si c’est la piste du mégot ou celle du court-circuit électrique qui est la bonne."
Témoignage le 22 avril 2019 d'un père et son fils, ont l'entreprise a fixé en 2013 un paratonnerre sur le toit de Notre-Dame : "les sections de chêne sont énormes, il faut vraiment une source d'énergie hors norme pour pouvoir les embraser. L'enquête dira ce qu'il en est, c'est vraiment surprenant". "Le bois des charpentes était dur comme de la pierre, vieux de plusieurs siècles. La poussière sur la peau des poutre a pu s'enflammer, mais je n'arrive pas à m'expliquer comment des morceaux de 60 cm de large ont pu brûler aussi vite".
Donc plusieurs témoignages peu ou pas médiatisés concourent à semer un doute légitime sur les prétendues causes de départ de feu, allumettes ou mégot ou court-circuit, exposées par tous les journaleux des TV aux ordres de la #Macronie .
Par ailleurs, en 2016 (et mentionné par le magazine @marianne2fr ) le CNRS a lancé un projet nommé "attentat recherche", pour travailler sur les risques d'attentat contre les grands monuments de Paris, dont la Cathédrale Notre-Dame. Enquête diligentée par Paolo Vannucci, professeur l'ingénierie mécanique à Versailles. Paolo Vannucci évoquait les risques d'incendie de Notre-Dame, en raison de l'absence de dispositifs de sécurité. Eh bien ce rapport va être classé "confidentiel défense" en 2016 par le gouvernement Valls ...
Notre-Dame de Paris ravagée par un incendie très violent le 15 avril 2019, Macron et Edouard Philippe hilares, et Hidalgo qui en profite pour monopoliser la parole ...
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Notre-Dame de Paris - l'enquête interdite - juste milieu - 27 septembre 2024
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#MacronMenteur #MacronPsychopatheNarcissique #NotreDameDeParisAttentat #NotreDameMacronCoupable #MacronDestitution veut parasiter la Cathédrale Notre-Dame, symbole de la chrétienté, élevée il y 1000 ans à la gloire de Dieu, pour tenter de faire référence à la nouvelle "religion laïque" de la République. C'est un sacrilège total, une volonté de désacraliser la Cathédrale.
Notre Dame de Paris - Macron se prend pour Dieu le Père - Sylvain Durain au micro de Clémence Houdiakova - 28 novembre 2024
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1. Outre les Etats-Unis qui ont déclaré qu'ils n'arrêteraient pas #NetanyahuWarCriminal , la Hongrie dirigée par Viktor Orban n'est pas la seule à déclarer qu'elle accueillera #NetanyahuWarCriminal .
2. L'Allemagne a déclaré ... qu'elle étudiera le problème quand il se présentera ... des lâches, comme #macronlahonte #MacronDémission .
La ministre idiotissime et atlantiste fanatique qu'est #Baerbock évite de dire si Berlin mettra en œuvre le mandat d'arrêt contre #NetanyahuWarCriminal .
Rappelons que le gouvernement allemand a été un fervent partisan d'Israël, le Chancelier #ScholzDaemmerung et #Baerbock affirmant à plusieurs reprises que l'Allemagne porte une responsabilité particulière pour la sécurité d'Israël en raison du passé nazi du pays. Le mois dernier, Berlin a repris ses ventes d'armes à Israël malgré les préoccupations internationales concernant une campagne militaire génocidaire dans la bande de Gaza.
"Le gouvernement allemand examinera attentivement les mandats d'arrêt de la Cour Pénale Internationale contre le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien chef de la Défense, mais ne prendra pas de mesures supplémentaires tant qu'une visite en Allemagne n'est pas prévue", a déclaré un porte-parole.
"J'ai du mal à imaginer que nous procéderions à des arrestations sur cette base", a déclaré vendredi le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, soulignant que les questions juridiques devaient être clarifiées concernant le mandat.
Il n'a pas précisé ce que ces questions impliquaient et n'a pas répondu lorsqu'on lui a demandé si Netanyahu serait le bienvenu en Allemagne.
Que ni les Allemands ni les Français ne viennent plus jamais nous sermonner à propos du "respect de l'Etat de droit" et de " la protection de la démocratie", quand manifestement ces deux pays ne veulent pas affirmer officiellement qu'ils appliqueront le mandat d'arrêt émis à l'intention de #NetanyahuWarCriminal par le TIP ...
3. La Tchéquie ne sera pas impliquée dans l’arrestation de Benyamin Netanyahu.
Selon les informations fournies, il n’y a pas de raison pour la Tchéquie d’être impliquée dans l’arrestation de Benyamin Netanyahu. Les mandats d’arrêt demandés par la Cour pénale internationale (CPI) concernent des dirigeants israéliens et palestiniens pour des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité commis à Gaza et en Israël. La Tchéquie n’est pas partie à ces événements et n’a pas de lien direct avec les affaires qui concernent Netanyahu.
En outre, la Tchéquie n’a pas signé le statut de Rome qui établit la CPI, ce qui signifie qu’elle n’a pas l’obligation de coopérer avec la Cour pour les arrestations et les extraditions. Les pays qui ont signé le statut de Rome sont responsables de mettre en œuvre les décisions de la CPI, mais la Tchéquie n’en fait pas partie.
Il est donc improbable que la Tchéquie soit impliquée dans l’arrestation de Benyamin Netanyahu ou de tout autre dirigeant israélien ou palestinien lié à ces affaires.
Les Etats-Unis doivent faire face aux crimes de guerre commis en Irak, depuis leur l'invasion et leur destruction de l'Irak de 2005 à aujourd'hui.
L'épisode des tortures pratiquées à grande échelle dans la prison d'Abu Graib restera fixé dans la mémoire de l'opinion publique mondiale, par son ignominie. Ces tortures systématiques de prisonniers irakiens, raflés sur les marchés ou dans les magasins, n'a été connue que parce que des gardiens criminels (et particulièrement demeurés...) ont pris des photos de leurs méfaits. Ces photos ont fuité, et c'est la raison pour laquelle les prisonniers injustement détenus et horriblement abusés ont tenté de porter plainte, une foi libérés.
Ces plaintes ont mis plus de 15 ans à aboutir.
Un 🧵sur le sujet.
1. Mi-avril 2024, un procès civil contre un entrepreneur américain de la défense accusé d'avoir commis et dirigé des abus à la prison Abu Ghraib en Irak a commencé devant un tribunal d'Alexandrie, en Virginie, deux décennies après que les révélations de torture horrible ont fait surface.
Le procès a commencé par le témoignage d'un des hommes irakiens, qui a déclaré avoir été battu, interrogé et laissé nu pendant des heures sur le site infâme. La procédure marque la première fois que ces survivants d'Abu Ghraib sont en mesure de présenter leurs allégations de torture à un jury des États-Unis.
“Je voulais mourir,” Salah Al-Ejaili, l'un des trois plaignants dans l'affaire, a déclaré au jury lundi, racontant la peur et la terreur “” qu'il a ressenti pendant les 40 jours où il a été détenu à Abu Ghraib.
Al-Ejaili et deux autres Irakiens poursuivent la société CACI, société employant des ex-militaires devenus mercenaires (comme la société Blackwater, de sinistre mémoire, elle aussi responsables de crimes de guerre en Irak), qui, selon eux, était responsable des interrogatoires à Abu Ghraib, un centre de détention de l'armée des États-Unis pour les Irakiens capturés. La découverte de photos graphiques représentant des gardes abusant de détenus a suscité l'indignation mondiale en 2004.
CACI a bien évidemment nié tout acte répréhensible.
Al-Ejaili, un journaliste indépendant qui vit maintenant en Suède après y avoir demandé l'asile, a expliqué comment des personnes à la prison l'avaient torturé avant les séances d'interrogatoire de novembre et décembre 2003.
Les gens de la prison, qu'Al-Ejaili a décrit comme portant des vêtements militaires et civils, plaçaient un sac noir sur sa tête, le forceraient à se déshabiller et liaient ses mains à un mur pendant de longues périodes dans une pièce froide et vide.
Il a détaillé l'humiliation, les coups et la torture psychologique qu'il a endurés sous les lumières aveuglantes et la musique assourdissante dans la prison, où le sommeil était sciemment rendu impossible.
À un moment donné pendant sa détention et sa torture, Al-Ejaili a témoigné qu'il vomissait de la bile noire, avec son estomac retourné. « Un membre de l'armée américaine lui a ordonné d'éponger le vomi avec son propre uniforme de prison rouge », a-t-il déclaré. "Nous entendions les cris des détenus » pendant les séances d'interrogatoire, a témoigné Al-Ejaili.
“Il ne fait aucun doute que des abus se sont produits, a déclaré” O’Connor, l'avocat de CACI, ajoutant qu'il n'y avait aucune preuve que les employés de CACI avaient nui aux trois plaignants et que l'armée américaine était responsable de la gestion de la prison, pas la société CACI. CACI a été embauché par l'armée américaine parce que l'amée n'avait pas assez de compétences en interrogatoires, a déclaré O’Connor, disant au jury que CACI était une société respectable ...
Baher Azmy, l'avocat des plaignants, a déclaré que les interrogateurs de CACI ont instruit et participé aux abus et que, bien que le jury ne puisse pas nettoyer “la tache qu'Abu Ghraib” a laissée sur le pays, ils pourrait au moins délivrer la justice.
Le procès civil a duré plus de deux semaines et a comporté le témoignage – lors de la vidéoconférence – des deux autres plaignants qui vivent encore en Irak, ainsi que des membres de l'armée américaine condamnés pour leur rôle dans les abus à Abu Ghraib.
Dans cette photo du 22 juin 2004, un détenu dans une cellule d'isolement en plein air parle avec un officier de police militaire à la prison d'Abu Ghraib à la périphérie de Bagdad, en Irak. Un procès qui doit commencer lundi 15 avril 2024, devant la US District Court à Alexandria, en Virginie, sera la première fois que des survivants de la prison d'Abu Ghraib présenteront leurs allégations de torture à un jury américain. Il y a vingt ans, des photos de prisonniers maltraités et de soldats US souriants qui les gardaient ont choqué le monde
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2. Voici le témoignage, épouvantable, de Talib al-Majli qui raconte les tortures qu'il a endurées dans la prison d'Abu Graib.
Cela fait presque deux décennies qu'il a été libéré de la prison d'Abu Ghraib. Mais ça aurait pu être hier. Désespérément mince, avec des cernes autour des yeux, Talib al-Majli mord la peau de son poignet, un tic nerveux qu'il a développé dans la prison.
Majli, 57 ans, se souvient en détail de la torture qu'il dit avoir subie par les soldats américains pendant les 16 mois où il a été détenu dans la tristement célèbre prison d'Irak. Il n'a jamais été accusé de quoi que ce soit — l'un des milliers d'hommes balayés dans les raids de maisons des forces américaines après l'invasion en 2003, la plupart d'entre eux détenus par erreur, selon des responsables du renseignement militaire cités dans un rapport du Comité international de la Croix-Rouge sur les détentions. Près de deux décennies plus tard, la détention d'Abou Ghraib l'a ruiné.
L'emprisonnement l'a laissé sans ressources et trop faible physiquement et traumatisé psychologiquement pour conserver un emploi, dit-il. Sa femme l'a quitté, emmenant leurs deux filles avec elle. Ses fils ont été tellement intimidés et harcelés à l'école pour les abus que leur père avait endurés qu'ils ont abandonné, ne terminant jamais leurs études. Maintenant, eux et leur père vivent dans une maison de deux chambres et une toilette extérieure dans un quartier pauvre de Bagdad.
L'abus de détenus par des soldats US à la prison d'Abou Ghraib est l'un des sinistres héritages de la guerre en Irak. Des photographies ont fuité en avril 2004, et diffusées dans les salles de rédaction du monde entier, montrent des hommes nus et tenus en laisse comme des chiens ou contraints à des positions contorsionnées ou sexuelles, les forces américaines posant joyeusement avec eux.
Sur une image, des détenus nus avec des sacs au-dessus de leur tête sont empilés les uns sur les autres dans une pyramide humaine grotesque. Un soldat américain — Sabrina Harman — se penche sur eux par derrière, souriant. Son collègue souriant, Charles Graner, lève le pouce.
Majli croit qu'il est l'un des hommes de la photographie de la pyramide humaine. Il se souvient avoir été forcé de se coucher, nu, sur la peau nue d'un autre prisonnier, et le sentiment d'être écrasé alors que d'autres détenus nus étaient empilés sur lui. "J'étais plus lourd à l'époque, alors ils m'ont mis près du fond", se souvient-il. "Je voulais la mort. J'aurais préféré être mort plutôt que d'être dans cette position."
Majli décrit une culture d'abus et d'humiliation à l'intérieur d'Abu Ghraib. Il se souvient qu'un soldat américain a lancé des grenades assourdissantes dans ses cellules et celles d'autres détenus. Il se souvient que des gardes ont frappé ses parties génitales avec des bâtons de bois, ont mis des chiens de police sur des détenus et des soldats ont tiré à balles réelles autour d'eux. Majli dit qu'il a développé une pneumonie après que les gardes aient inondé sa cellule d'eau froide comme tactique pour empêcher les prisonniers de se reposer. "Ils ne nous laisseraient pas dormir pendant des jours."
"Il y avait différents types de torture", dit-il. "Ils nous ont complètement détruits psychologiquement."
Majli a toujours une carte montrant son ID de prison et d'autres documents qui confirment son séjour à Abu Ghraib. Détenu le 31 octobre 2003, il a été marqué comme prisonnier No. 152516. Majli jure qu'il n'a jamais pris part à l'insurrection contre les États-Unis ni commis aucun autre crime. Quand il a finalement été libéré, un an et quatre mois plus tard (en février 2005), il dit que l'officier américain qui s'occupait de son cas était confus quant à la raison pour laquelle il avait été détenu parce qu'il n'y avait pas d'accusations dans son dossier. Un document que Majli a obtenu plus tard du Ministère irakien des droits de l'homme confirme qu'il y a un enregistrement de sa détention à Abu Ghraib, mais il ne donne aucune raison de son emprisonnement.
Des officiers du renseignement militaire des forces de coalition dirigées par les États-Unis en Irak ont déclaré plus tard au Comité international de la Croix-Rouge qu'entre 70% et 90% des Irakiens détenus après l'invasion des États-Unis avaient été arrêtés par erreur, selon une fuite rapport confidentiel du CICR. Et maintenant, l'armée dit qu'elle ne peut pas localiser les dossiers identifiant l'un des détenus.
Pas de compensation des États-Unis:
Aux États-Unis, 11 soldats finalement condamné en 2006 crimes commis à Abu Ghraib. Lynndie England, l'un des soldats qui, selon Majli, a abusé de lui, a été condamné à trois ans de prison pour des accusations, notamment pour avoir commis un acte indécent et maltraité des détenus.
Mais Majli dit que lui et d'autres Irakiens maltraités à Abu Ghraib ont besoin d'une compensation financière pour pouvoir reconstruire leur vie.
Dans les mois et les années qui ont suivi sa libération, Majli a dit qu'il avait essayé d'obtenir un paiement de l'armée américaine pour ce qu'il avait vécu. Il ne pouvait pas payer un avocat et ne savait pas comment demander une indemnisation, alors il est allé à l'Association du Barreau irakien à Bagdad à la recherche de conseils. Mais il dit qu'ils lui ont seulement dit qu'ils n'avaient pas traité ce genre de cas. Il a ensuite demandé l'aide du Ministère irakien des Droits de l'Homme. Ils lui ont écrit une lettre confirmant qu'ils l'avaient dans leur système en tant qu'ancien prisonnier d'Abu Ghraib, mais ont dit que c'était tout ce qu'ils pouvaient faire.
Il ne savait pas où se tourner. Baher Azmy, avocat au Center for Constitutional Rights de New York, estime qu'"aucun mécanisme administratif n'a jamais été mis en place" à Bagdad pour demander justice pour les victimes d'abus par des soldats américains. Près de 20 ans plus tard, aucun des hommes qui sont apparus sur ces photos qui ont choqué le monde n'a jamais été indemnisé par l'armée américaine pour les mauvais traitements qu'ils ont subis à Abu Ghraib.
Azmy a réussi à obtenir un règlement limité pour certains survivants d'abus dans les centres de détention des États-Unis, y compris certaines personnes détenues à Abu Ghraib, d'une société de sécurité privée dont les traducteurs opéraient dans la prison. Et son organisation a une affaire contre la société de sécurité privée, CACI, qui dure depuis plus de 15 ans et qui est actuellement bloquée devant les tribunaux. Mais il dit que l'armée des États-Unis elle-même n'a pas tendance à indemniser les victimes de torture.
"Cela a été la position du gouvernement des États-Unis à travers une série d'atrocités qu'ils ont commises contre principalement des musulmans dans l'ère post-9/11: refuser une indemnisation pour les victimes de la torture à Abu Ghraib et dans les sites noirs de la CIA;
Le colonel Joe Buccino, porte-parole des États-Unis. Le Commandement central a déclaré à NPR que "l'armée priorise toute réclamation d'abus de détenus, de torture et d'autres violations graves alléguées contre les membres du service, ainsi que les entrepreneurs soutenant les opérations de combat."
Buccino a déclaré: "Abu Ghraib était une honte pour les responsables et nous sommes attristés par l'histoire de M. Majli. Il s'agit d'une affaire qui a déjà été contestée et les membres des services responsables ont été punis. Il n'y a aucune trace d'indemnisation pour les victimes dans ce cas."
Pour Majli, cette affaire est tout sauf close. Chaque jour, dit-il, il a des flashbacks de la terreur, de la douleur et de l'humiliation qu'il a endurées. Il reste consumé par la nécessité de trouver une sorte de justice.
Un jury fédéral a octroyé mardi 12 novembre 2024 un total de 42 millions de dollar à titre de dommages et intérêts à trois Irakiens qui ont enduré la torture dans la sinistre prison d'Abu Ghraib à Bagdad il y a plus de deux décennies –– tenant la société de défense basée en Virginie CACI Premier Technology Inc., un entrepreneur contactant du gouvernement des États-Unis, responsable et la condamnant à indemniser les trois irakiens plaignants, selon un communiqué de presse du Center for Constitutional Rights – l'organisation représentant les plaignants.
Les plaignants, Suhail Al Shimari, un directeur de collège, Asa’ad Zuba’s, un vendeur de fruits, et Salah Al-Ejaili, un journaliste, ont chacun reçu $3 millions en dommages-intérêts compensatoires et $11 millions en dommages-intérêts punitifs, selon les documents judiciaires.
En 16 ans, la société CACI Premier Technology Inc a tenté de faire rejeter l'affaire plus de 20 fois avant qu'elle ne soit jugée pour la première fois en avril 2024.
La décision du jury de huit personnes est intervenue le 12 novembre 2024 après qu'un jury différent plus tôt cette année (fin avril 2024) n'ait pas pu s'entendre sur la question de savoir si la CACI basée à Reston, en Virginie, devrait être tenue responsable du travail de ses interrogateurs civils qui ont travaillé aux côtés des États-Unis. Armée à Abu Ghraib en 2003 et 2004.
Le jury a accordé aux plaignants Suhail Al Shimari, Salah Al-Ejaili et Asa'ad Al-Zubae $3 millions chacun en dommages-intérêts compensatoires et $11 millions chacun en dommages-intérêts punitifs.
Les trois ont témoigné avoir été victimes de passages à tabac, d'abus sexuels, de nudité forcée et d'autres traitements cruels à la prison.
Ils n'ont pas allégué que les interrogateurs de CACI avaient explicitement infligé les abus eux-mêmes, mais ont soutenu que CACI était complice parce que ses interrogateurs avaient conspiré avec la police militaire pour "adoucir" les détenus pour les interroger avec un traitement sévère.
CACI a publié une déclaration exprimant sa déception quant au verdict et son intention de faire appel.
Baher Azmy, avocat du Center for Constitutional Rights, qui a déposé la plainte au nom des plaignants, a qualifié le verdict de "mesure importante de justice et de responsabilité" et a félicité les trois plaignants pour leur résilience.
Les $42 millions correspondent pleinement au montant demandé par les plaignants, a déclaré Azmy. C'est également plus que les $31 millions que les plaignants ont déclaré que CACI avait été payée pour fournir des interrogateurs à Abu Ghraib.
"Aujourd'hui, c'est un grand jour pour moi et pour la justice", a déclaré Al-Ejaili, journaliste, dans un communiqué. "J'ai attendu longtemps pour cette journée. Cette victoire n'est pas seulement pour les trois plaignants dans cette affaire contre une société. Cette victoire est une lumière brillante pour tous ceux qui ont été opprimés et un avertissement fort à toute entreprise ou entrepreneur pratiquant différentes formes de torture et d'abus."
Al-Ejaili s'est rendu aux États-Unis pour que les deux procès témoignent en personne. Les deux autres plaignants ont témoigné par vidéo en provenance d'Irak.
Le procès et le nouveau procès qui a suivi ont été la première fois qu'un jury des États-Unis a entendu des réclamations présentées par des survivants d'Abu Ghraib au cours des 20 années écoulées depuis que des photos de mauvais traitements infligés aux détenus — accompagnées de soldats US souriants infligeant les abus — ont choqué le monde pendant l'occupation de l'Irak par les États-Unis.
Selon le Center for Constitutional Rights représentant les Irakiens ainsi que les entreprises Patterson Belknap et Akeel Valentine, l'affaire, entendue par un tribunal fédéral en Virginie, est la première à inclure des survivants de la torture post-9/11 des États-Unis témoignant dans une salle d'audience des États-Unis.
Les revendications découlent du contrat de CACI Premier Technologies avec les États-Unis pour aider à mener des interrogatoires à la prison d'Abu Ghraib en Irak en dehors de Bagdad. Selon les trois plaignants, le directeur du collège, Suhail Al Shimari, le vendeur de fruits Asa'ad Zuba'e et le journaliste Al-Ejaili, ils ont été torturés sur le site de la prison. Les États-Unis n'ont jamais accusé les trois hommes de crimes.
Les Irakiens ont poursuivi CAC en vertu de la loi « Alien Tort ». Cette loi de 1789 permet aux non-citoyens soumis à des violations du droit international d'intenter une action devant un tribunal fédéral des États-Unis, y compris contre une société américaine, lorsqu'il existe un lien suffisant avec les États-Unis.
Depuis son dépôt en 2008, CACI a travaillé bec et ongles pour rejeter l'affaire plus de 20 fois, y compris cinq appels au Quatrième Circuit. CACI a soutenu que le gouvernement des États-Unis est le défendeur le plus approprié.
Les Irakiens affirment que même si CACI travaillait avec l'armée américaine, la société exerçait toujours le contrôle sur ses employés et pouvait les embaucher, les licencier, les discipliner et les superviser. Un jury lors d'un procès précédent en avril dernier n'a pas pu parvenir à une décision unanime, ce qui a entraîné un nouveau procès.
"Nos clients se sont battus courageusement pendant 16 ans à la recherche de justice pour les horreurs qu'ils ont endurées à Abu Ghraib, contre tous les défis que cet entrepreneur militaire privé massif a lancés au fil des ans pour éviter la responsabilité fondamentale de son rôle dans cet épisode honteux de l'histoire américaine", a déclaré Baher Azmy, directeur juridique du Center for Constitutional Rights.
Le jury a entendu le témoignage sinistre des plaignants décrivant l'abus. Al Shimari a affirmé que CACI et ses co-conspirateurs l'avaient menacé avec des chiens, l'avaient privé de nourriture et l'avaient soumis à des chocs électriques. Zuba'e a témoigné que les détenus ont frappé ses parties génitales avec un bâton et l'ont maintenu dans une cellule solitaire dans des conditions de privation sensorielle pendant près d'une année complète.
Taha Yaseen Arraq Rashid, un plaignant licencié, a déclaré que CACI et ses co-conspirateurs l'avaient placé dans des positions stressantes pendant de longues périodes, lui avaient tiré une balle dans la tête avec un pistolet Taser et l'avaient battu au point de se casser les membres et de perdre la vision. Rashid a également déclaré que ses tortionnaires l'avaient soumis à une agression sexuelle par une femme et l'avaient forcé à regarder le viol d'une prisonnière.
Les États-Unis ont envahi l'Irak en 2003 après le président George W. Bush faussement déclaré ce chef Saddam Hussein préparait des armes de destruction massive. Les troupes américaines ont rapidement commencé à emprisonner des civils irakiens.
Le jury a accordé à chaque demandeur $3 millions en dommages-intérêts compensatoires et $11 millions en dommages-intérêts punitifs.
"Avec le verdict d'aujourd'hui, les entrepreneurs militaires et de sécurité privés sont avertis qu'ils peuvent et seront tenus responsables s'ils enfreignent les protections les plus fondamentales du droit international — comme l'interdiction de la torture — et ne respectent pas leurs obligations contractuelles et réglementaires pour s'assurer que leurs employés respectent la loi", a déclaré Katherine Gallagher, avocate au Center for Constitutional Rights.
CACI reste un entrepreneur gouvernemental de premier plan, acceptant récemment $226 millions en octobre pour fournir une expertise aux États-Unis. Opérations Commandement Sud. Un porte-parole de CACI a déclaré qu'ils prévoyaient de faire appel du verdict.
1. L'Allemagne, tout comme la France, ne sont plus des démocraties. L'Allemagne et la France suivent l'exemple des Etats-Unis, qui depuis l'ère Obama, et décuplé sous l'administration Biden, ont développé la censure de toutes les voix dissidentes, et l'instrumentalisation de la justice afin de harceler tous les partis d'opposition, et tous leurs dirigeants. Cette guerre judiciaire a été menée aux Etats-Unis 🇺🇸contre toutes les voix conservatrices, qualifiées de populistes.
Guerre judiciaire contre Trump, guerre judiciaire contre l'AfD et ses dirigeants, guerre judiciaire contre Marine Le Pen et le Rassemblement National.
Cette guerre est celle des élites mondialistes, bellicistes et, dans le cas de l'UERSS, européistes, contre le peuple, dont elles ont très peur, et à raison. Le peuple vote mal, il est très en colère, il faut donc le combattre … sachant qu'en France comme en Allemagne, tous les partis de gauche comme de droite dite "de gouvernement" s'entendent pour barrer la route par tous les moyens les plus anti-démocratiques, ou par la fraude électorale, à l'arrivée au pouvoir de représentants du peuple en colère. Et pourtant, en France notamment, le RN est européiste, sioniste, et n'a plus rien d'un vrai parti anti belliciste comme peut l'être l'Afd et le BSW en Allemagne.
Commençons par l'Allemagne 🇩🇪, nous traiterons de la France 🇫🇷dans une autre 🧵
En 🇩🇪, plus de 100 parlementaire du Bundestag appellent à l'interdiction du parti "populiste" AfD, car les intentions de vote en faveur de l'AfD ont explosé dans les sondages, ce qui en fait le deuxième parti d'Allemagne, loin devant le SPD de #ScholzKannEsNicht #Scholz #ScholzIstEineSchande et loin devant les Verts de #habeckrücktritt #HabeckIstEinNarr et #Bearbock .
Bien évidemment cette demande est formulée par les parlementaires du SPD, des Verts, mais également de la CDU dirigée par #Merzmußweg #Merz , lequel est millionnaire et est un ancien dirigeant de BlackRock en Allemagne ... Et la CDU de #Merzmußweg est encore plus belliciste que le SPD de #ScholzKannEsNicht , ce qui est peu dire ...
Tout cela bien évidemment ... au nom de la protection de la "démocratie" ... 🤮😡
Un groupe de plus de 100 députés a remis mercredi 13 novembre 2024 la demande d'interdiction de l'AfD au président Bärbel Bas (SPD). La principale personne responsable de la demande est le Démocrate chrétien (CDU) Marco @wanderwitz , il est soutenu par des parlementaires de tous les groupes politiques – à l'exception du FDP et de l'AfD.
L'objectif de la campagne est que la demande d'interdiction soit soumise à la Cour constitutionnelle fédérale avant les prochaines élections fédérales et examinée là-bas.
Wanderwitz a justifié son projet fin septembre avec le fait qu'une interdiction de l'AfD reviendrait à tuer ce parti et à interdire aux électeurs de voter en sa faveur. Tous les avoirs, actifs et comptes bancaire de l'AfD seraient confisqués. Toutes les personnes qui travaillent pour l'AfD perdraient immédiatement leur emploi. Tout cela bien entendu au nom de la "démocrassie" @wanderwitz a osé ainsi parler "d'un répit pour la démocratie" ... 🤮😡
En raison de la fin prématurée du gouvernement de la coalition tricolore et de l'élection anticipée au Parlement fédéral, la demande d'interdiction de l'AfD doit donner lieu à des discussions auprès de la Cour Constitutionnelle de Karlsruhe le plus rapidement possible. La procédure d'interdiction pourrait encore être discutée à temps au Parlement en décembre, affirment les partisans.
Prenant peur devant l'immense vague populaire qui a porté Donald Trump à une nouvelle mandature présidentielle aux Etats-Unis, les dirigeants mondialistes progressistes des pays membres de l'UE prennent peur, et tentent de façon désespérée et par tous les moyens d'interdire les partis populaires et anti-establishment, de les mettre en faillite, et d'en faire condamner les dirigeants, de façon à ce qu'ils ne puissent jamais se présenter à une élection présidentielle.
La classe dirigeante néolibérale au pouvoir en Europe n'a pas l'intention de se faire renverser par l'immense colère des peuples d'Europe, qui gronde, et qui veut faire entendre sa voix contre les coûts de l'énergie et de l'électricité qui explosent, l'inflation qui rogne sans fin le pouvoir d'achat, les impôts et taxes qui explosent, l'insécurité, l'immigration incontrôlée, les agriculteurs qui n'arrivent plus à vivre de leur exploitation, et se suicident, les faillites qui explosent et le chômage croissant qui s'ensuit, les licenciement, la pauvreté, la destruction du système de santé ... et pendant ce temps, les milliards distribués sans fin à l'Ukraine, un pays parmi les plus corrompus du monde.
En Allemagne, plus de 100 parlementaires tentent de faire interdire le deuxième parti d'Allemagne en intentions de vote. Ils ont ainsi déposé une motion visant à démarrer une procédure aux fins d'interdire l'AfD, qualifiant ce parti « de comportement anti-démocratique et poursuivant des buts anti-constitutionnels ».
Les élections législatives anticipées, prévues début 2025, annoncent la déconfiture totale des partis qui gouvernent encore derrière le chancelier Olaf Scholz. Il est donc urgent pour les partis de gouvernement que sont le SPD, les Verts et la CDU (tous européistes, pro-Otan et en faveur de la guerre sans fin en Ukraine, financée par les contribuables des Etats membres de l'UE) fassent interdire au plus vite l'Afd …
L'office fédéral pour la protection de la constitution allemande (BfV), qui constitue de fait le service de renseignement intérieur d'Allemagne, a déjà classifié en 2021 l'AfD d'organisation suspecte de droite extrémiste, ce qui a permis au service de renseignement intérieure en Allemagne, de faire procéder à des écoutes et de recourir à des informateurs pour infiltrer l'AfD.
Rappelons qu'en 1933, .... c'est le SPD qui a été interdit ...
3. Le "groupe d'initiative de lutte contre la colère" au Bundestag allemand a présenté une motion demandant l'interdiction de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), un grand parti d'opposition avec plus de 80 sièges au parlement national, et le 2ème parti d'Allemagne en intentions de vote - le 1er parti dans les Länder de l'ex Allemagne de l'Est (sondages réalisés le 11 novembre 2024). Pour ce "groupe d'initiative contre la colère", l'AfD est un parti nazi ... 🤡
Les initiateurs de la motion affirment que le groupe de droite est en désaccord avec ce qu'ils appellent le "principes de base centraux" de l'ordre démocratique et pose un danger pour l'Etat, selon les médias mainstream allemands ... 🤮😡
Créé en 2013 en tant que parti eurosceptique, l'AfD est devenu connu pour sa rhétorique anti-immigration au milieu de la crise des réfugiés de 2015. Les membres actuels et anciens ont également été impliqués dans diverses controverses sur des déclarations liées au passé nazi de l'Allemagne.
Après le début du conflit entre Moscou et Kiev, le parti AfDa critiqué l'aide de Berlin à l'Ukraine, et a appelé au rétablissement des liens économiques avec la Russie, qui ont été effectivement rompus à la suite des sanctions prises par Berlin, vassal complet des Etats-Unis, à l'encontre de la Russie.
Le coprésident de l'AfD,Tino Chrupalla, a rejeté le coûteux soutien continu apporté à l'Ukraine par le gouvernement du chancelier Olaf Scholz, et a exhorté au retour du gaz naturel russe pour soutenir l'économie allemande, qui est en très graves difficultés.
D'autres grands partis allemands ont pour la plupart évité l'AfD, l'accusant d'avoir des liens avec des extrémistes de droite du parti néonazi NDP, et refusant d'entrer dans des coalitions politiques avec ses membres, au nom du sacro-saint cordon sanitaire ... Le parti AfD a néanmoins bénéficié d'un soutien croissant de la part du public au fil des ans, qui a été particulièrement fort dans les États de l'est de l'Allemagne.
En septembre 2024, l'AfD a ainsi remporté les élections législatives régionales dans l'État de Thuringe et est arrivé deuxième dans deux autres États de l'Est – Brandenburg et Saxe.
"Nous devons soumettre ce puissant parti extrémiste de droite à l'examen de la Cour constitutionnelle fédérale" déclaré Marco Wanderwitz, le responsable du groupe d'initiative au journal FAZ mercredi 13 novembre. "Il ne s'agit de rien de moins que notre démocratie libre", dit le député, qui représente l'Union Chrétienne Démocratique conservatrice (CDU).
La motion a été principalement soutenue par les Verts, qui représentent environ la moitié du groupe de 113 personnes, par 31 des députés du Parti Social-Démocrate SPD de Scholz, et 18 des 28 législateurs du Parti de gauche (Die Linke) – que Sarah Wagenknecht a quitté pour créer le BSW -. Seuls six autres membres de la CDU ont cependant rejoint Wanderwitz dans l'initiative.
La motion présentée par les députés accuse l'AfD de remettre en question la dignité humaine des migrants et de la communauté LGBTQ+, de banaliser les crimes nazis et de servir de « porte-drapeau de régimes étrangers autoritaires » …
Comme d'habitude, « clafotorus » ….
Une députée du Parti de gauche (Die Linke) Martina Renner, qui est parmi les initiateurs de la motion, a ouvertement qualifié l'AfD de « Parti Nazi » ajoutant que « de plus en plus de collègues voient en leur responsabilité de protéger la démocratie » du danger prétendument posé par l'AfD ... Ben voyons ... 🤡🤮
L'AfD a réfuté tous ces arguments devant le Bundestag, par la voix d'Alice Weidel, chef de la faction AfdD au Bundestag.
Le service de sécurité intérieure allemand, le "BundesVerfassung Aufschuss" (BfV) doit encore présenter un rapport sur l'AfD, dans lequel il pourrait potentiellement changer le statut de parti en une organisation ""extrémiste de droite avérée". Le rapport a toutefois été reporté en raison des élections législatives anticipées qui pourraient avoir lieu en février 2025. Le BfV a déjà qualifié l'Afd de "groupe extrémiste suspecté" en 2021. Ses branches régionales ont également été chacune désignée "groupe extrémiste de droite" par les autorités de trois États allemands, dont la Saxe.
La motion présentée mercredi 13 novembre 2024 nécessiterait une majorité simple au Parlement Fédéral (lequel compte 733 membres) pour que la Cour fédérale constitutionnelle de Karlsruhe lance une procédure contre l'AfD –, première étape vers une éventuelle interdiction.
Selon les médias allemands, l'avenir de l'initiative n'est pas clair, car la plupart des députés de la CDU, y compris le chef du parti, Friedrich Merz, ainsi que les Démocrates Libres (FDP) et l'Alliance Sahra Wagenknecht (BSW), s'y opposent. La CDU a la plus grande faction d'opposition au Parlement, avec plus de 150 députés. Les Démocrates Libres (FDP) détiennent 90 sièges et le BSW en compte dix.
@MikeBenzCyber avait déjà tout expliqué dans une vidéo datant du 2 octobre 2023, de la montée de l'AfD, et des contraintes géopolitiques dans lequel s'inscrit la croissance inexorable de l'AfD. Et surtout, dans un entretien mémorable dut 16 février 2024 avec le grand journaliste @TuckerCarlson , dans lequel @MikeBenzCyber explique comment le deep state américain s'étend à travers son bras armé l'Otan, à toute l'UE et à tous les pays d'Europe, et qu'il n'acceptera jamais l'arrivée au pouvoir d'un parti populiste en Europe.
Et ce d'autant plus avec la réélection triomphale de Trump aux Etats-Unis, le deep state et les dirigeants européens ont la trouille qu'un tel raz-de-marée populaire n'arrive au pouvoir et les balaye ...
USA - Allemagne - mike benz on the AFD party and the geopolitical party behind it - 2 octobre 2023
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Everything You Need to Know about the Government’s Mass Censorship Campaign - Tucker Carlson n°75 - interview of Mike Benz - 16 février 2024,-translatemom
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1. Second tour de l'élection présidentielle en Moldavie
#Sandu #Moldavie #SanduFraudeElectorale #moldovaelections #MoldovaElectionsFraud #DisenfranchisingMoldovanDiasporaInRussia
1. Cette conne qu'est @AllaPoedie est toujours aussi manichéenne.
On rappellera à cette incommensurable idiote que la Sandu n'a ét réélue que grâce aux seuls votes de la diaspora moldave en Europe, les électeurs moldaves de transnistrie ont été empêchés de voter par les nervis de Sandu, et les 500.000 moldaves vivant en Russie ont été empêchés de voter, car seuls 2 bureaux de vote ont été ouverts par les autorités diplomatiques moldaves, et seuls 10.000 bulletins de vote n'ont été disponibles.
Donc la fraude a été massive, mais bien entendu ni l'UE ni les USA ne condamneront, car c'est le Kandubien qui est passé. Quand c'est le Kandumal, comme en Géorgie, alors l'UE et les USA hurlent à la fraude électorale ....