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Mardi 10 décembre au procès des viols de #Mazan. On continue à suivre les plaidoiries de la défense, au tribunal judiciaire d’Avignon. LT à suivre pour @franceinfo Image
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On entend la plaidoirie de Margot Cecchi pour Hugues M., 39 ans. Elle débute en se disant "abasourdie, triste, un peu en colère, surtout en colère" car le dossier de son client a, selon elle, "été emporté dans le dossier Pelicot".
"Je suis en colère de voir à quel point la justice s'affranchit de son courage face à l'ampleur de ce dossier qui a manifestement dépassé les membres de l'institution", poursuit-elle d'une voix calme.
Elle revient sur toutes les qualifications qui ont été accolés à ce procès : "hors normes", "historique", "procès de l'horreur", et "procès de Gisèle Pelicot, car les procès portent les noms des victimes désormais".
"Je parlerais d'emballement médiatique et je ne peux pas faire l'économie de cet étrange sentiment d'être exposé à une fausse morale", dit-elle, regrettant que l'on "confonde morale et lynchage".
"Nous aspirons à ce que vous rendiez la justice en faisant l'application stricte de la loi : ne vous sentez pas investi de faire changer la loi, la société, ni même la mentalité", dit-elle à l'intention de la cour criminelle du Vaucluse.
"Ne vous sentez pas investi d'éduquer nos fils : ce n'est pas le rôle des magistrats. Il vous appartient de refuser de transformer cette enceinte en tribune d'une cause, celle des femmes, fut-elle légitime", insiste Margot Cecchi à la barre.
Et de prévenir : "c'est du courage judiciaire qu'il vous faudra pour faire face à cet assaut médiatique".
"Chaque acte pris individuellement ne permet pas de valider de scénario type : c'est Dominique Pelicot lui-même qui fragilise cette systématisation", analyse-t-elle.
Elle le site en procédure : "en fonction de ce que je ressens, je commence à en parler", avait déclaré le septuagénaire.
Il a aussi déclaré : "je crois qu'il y a un salon sur le site coco mais c'était pas forcément sur ce salon que j'étais, c'était sur le site en général. 80% des hommes, je les ai rencontrés sur le salon à son insu", cite-t-elle. "Et les autres alors ?", interroge-t-elle.
"A aucun moment Dominique Pelicot explique que sa femme est sous l'emprise chimique. Monsieur M. ne pouvait pas savoir que madame Pelicot était droguée, qu'elle n'était pas consentante", affirme l'avocate.
"Non, ça viendra pas", affirme son client sur les vidéos, ne parvenant pas à avoir une érection. Hugues M. change ensuite de place "se trouve face au visage de Madame Pelicot et comprend qu'elle ne se réveillera pas. Monsieur M. partira", relate-t-elle.
"Il ne savait pas qu'il se trouvait sur une scène de crime. Comment imaginer qu'il se trouvait face à un prédateur ? Comment imaginer l'inimaginable ?", questionne Margot Cecchi.
Aucun échange écrit n'a été retrouvé entre Hugues M. et Dominique Pelicot. "Qu'est-ce qui vous permet d'exclure formellement et de manière certaine que Dominique Pelicot n'a pas évoqué le scénario que Monsieur M. a évoqué dès le début de la procédure ?", interroge-t-elle.
"Pour parler de tentative, il faut rapporter la preuve de l'intention de l'auteur : on n'a même pas le début d'un schéma criminel. C'est quand monsieur M. a pris conscience qu'il est parti. Il a tourné les talons, n'a pas emprunté le chemin criminel", insiste-t-elle.
"Monsieur M. n'est pas coupable de tentative de viol aggravé, voilà la vérité de son dossier. Si le moindre doute persistait à votre esprit, permettez-moi de dire qu'il doit bénéficier à l'accusé", souligne Margot Cecchi.
"Votre décision ne rendra rien à Gisèle Pelicot", affirme-t-elle encore. L'intéressée fait une moue de désapprobation. "Ce n'est pas par des sanctions terribles qu'on va guérir les maux de la société", renchérit l'avocate, qui demande à la cour d'acquitter Hugues M.
On entend à présent la plaidoirie de Sylvie Menvielle, qui représente Husamettin D., 43 ans, qui comparaît libre, comme Hugues M.
Elle revient sur la banderole "20 ans pour tous" déployée par des féministes devant le tribunal d'Avignon pendant un temps. "Ces mots excluent le discernement. Ces mots excluent bien évidemment l'homme dans son individualité", estime-t-elle.
L'avocate s'exprime calmement, parle lentement. "Les vidéos révèlent quoi ? Elles révèlent des rapports sexuels, mais il faut aller plus loin", dit-elle, observant "une volonté d'échange" entre son client et la victime.
"Ces vidéos révèlent une jeu sexuel à trois : donner du plaisir à deux à une femme", ajoute Sylvie Menvielle.
"Ces vidéos révèlent aussi des réactions de madame Pelicot. Vous irez voir la vidéo 'sur le dos' : madame Pelicot apparaît les jambes pliées sur le lit, droite. Elle a un mouvement du bassin pour se positionner", assure-t-elle.
Gisèle Pelicot sort soudainement de la salle, sans rien dire, mais visiblement très en colère par ces propos de l'avocate de la défense.
L'avocate poursuit sa plaidoirie, imperturbable. Elle regrette une "l'hystérisation, l'outrance à l'extrême, pour arriver à l'extrémisme".
"Et la justice doit passer au travers de tout cela", insiste-t-elle, "en gardant à l'esprit qu'il existe une réelle dichotomie entre le dossier Dominique Pelicot et celui de monsieur D.".
L'avocate revient sur l'arrivée de son client dans la chambre de la victime. "Lorsqu'il arrive dans la chambre, madame Pelicot porte un masque de velours noir. Il y a le premier rapport de Dominique Pelicot avec son épouse", détaille-t-elle.
"Il y a ensuite les relations sexuelles de monsieur D., qu'il pense dans ce jeu sexuel. Le concernant, madame Pelicot n'apparait pas inerte, pas dans le coma, mais au contraire, dans un positionnement qui laisse penser à monsieur D. qu'elle est dans le jeu sexuel", assure-t-elle.
"À chaque questionnement de monsieur D., monsieur Pelicot le ramène inlassablement, inexorablement, dans le jeu libertin : 'elle fait semblant, c'est notre fantasme'", poursuit Sylvie Menvielle.
"Je ne peux faire qu'un constat têtu, logique : s'ils savaient tous, comme on le dit, pourquoi tant d'efforts pour ce scénario ?", interroge-t-elle, à propos des chuchotements des accusés, des gestes lents etc...
"La chambre de l'instruction nous parle d'une impossibilité d'éluder l'inconscience de madame Pelicot. Avec le scénario élaboré de monsieur Pelicot, bien évidemment que monsieur D. ne peut pas avoir conscience de l'inconscience de madame Pelicot", assure-t-elle.
Elle cite les propos de Gisèle Pelicot lors d'une expertise médicale, le 17 décembre 2020, "à un mois et demi de la révélation des faits". La médecin pose une question à la septuagénaire sur l'usage du préservatif.
"Et madame Pelicot de répondre : 'bien sûr, mon mari n'utilisait pas de préservatif pendant nos rapports. Les hommes non plus ne mettaient pas de préservatif quand ils avaient un dépistage'", rapporte-t-elle.
"Cette phrase nous conforte peut-être dans l'idée que le couple Pelicot avait une vie sexuelle diversifiée et que Dominique Pelicot s'est servi de ces photos (les photos intimes projetées à l'audience), et les a détournées pour appâter monsieur D.", avance-t-elle.
"Pour le convaincre de la réalité de l'existence d'un jeu sexuel", précise l'avocate.
Elle cite des d'autres propos de Gisèle Pelicot à l'audience : "quand je me levais le matin, je perdais du liquide comme de l'eau", "je ne fais pas le distinguo entre les viols de Dominique Pelicot et les autres", "je ne suis pas sous son emprise".
Elle les met en miroir de ce que la septuagénaire aurait dit en procédure : "j'étais sous son emprise, si j'avais découvert et fait le moindre petit signe montrant que je savais, ce n'est pas dix Temesta qu'il m'aurait donné, mais trente".
"Si je vous parle de tout ça, c'est parce que je cherche quel est l'objectif poursuivi avec ces variations de descriptions s'agissant de Dominique Pelicot", dit-elle.
"L'avocate de la défense que je suis ne peut s'empêcher de penser qu'il y a, de part et d'autre de cette barre, à l'extrême gauche, et à l'extrême droite [du côté de Dominique Pelicot et de la partie civile] une volonté de faire tomber les 50", estime Sylvie Menvielle.
"De les voir déclarés coupables, dans le dessein de leur ôter toute possibilité d'explication d'une manipulation de Dominique Pelicot envers eux-même", ajoute-t-elle.
"Cette cause commune contre les 50 m'apparaît particulièrement troublante. Qui ment dans ce dossier ? Je vous dis que monsieur D. ne ment pas", insiste-t-elle.
L'avocate réclame l'acquittement de son client, Husamettin D. Deux autres plaidoiries sont attendues cet après-midi : le président propose qu'elles aient lieu ce matin. L'audience est suspendue une vingtaine de minutes, le temps de voir si les avocats concernés sont disponibles.
Gisèle Pelicot n'est pas revenue dans la salle.
L'audience reprend avec la plaidoirie de Gaëlle Mathys, qui représente Joan K. Gisèle Pelicot est revenue dans la salle d'audience.
"Il est dans le box, tout petit, on ne le voit pas beaucoup monsieur K. C'est le benjamin de ce dossier : il est né le 17 octobre 1997. Il a aujourd'hui 27 ans", expose-t-elle en préambule, s'exprimant d'une voix calme, posée.
L'avocate regrette que son client ait été "maltraité dans ce dossier, notamment par la presse, par la concomitance de dates : monsieur K. devient père le 2 novembre 2019. C'est la date des premiers faits qui lui sont reprochés". Il est poursuivi pour être allé deux fois à Mazan.
"Ca a été démontré, il ne sait pas qu'il devient papa ce jour-là. Et pourtant, on l'a stigmatisé. Même après les réquisitions, le titre dans la presse c'est : 'plutôt que de voir sa fille, il va à Mazan'. Il n'est pas représenté pour ce qu'il est, mais pour une date", dit-elle.
"J'ai été désignée pour l'assister : finalement, il trouve que je le défends plutôt bien, j'espère. Et je le remercie pour sa confiance", poursuit Gaëlle Mathys.
Elle revient sur son enfance, "émaillée de beaucoup de violence et de pauvreté" en Guyane. Joan K. est "le troisième d'une fratrie de huit". "Son papa travaille comme agriculteur sur les marchés", précise l'avocate.
"Ses premières relations sexuelles interviennent à 11 ans : c'est jeune, beaucoup trop jeune. Avec la consommation de films pornographiques pendant son adolescence", rapporte l'avocate.
En Guyane, "il était plutôt bon élève, avec 13 / 14 de moyenne. A 15 ans, il veut faire des études. Avec l'accord de ses parents, il vient en métropole, chez son frère. Il rencontre pour la première fois de vraies difficultés scolaires : il y a un décrochage", pointe-t-elle.
"Il finira sa scolarité en troisième, beaucoup trop tôt. Il reste chez son grand frère qui sera incarcéré au bout de quelques mois : des violences conjugales", souligne-t-elle. Joan K. intègre ensuite l'armée, au sein du régiment de Haute-Saône. Il a 17 ans et demi.
En 2017, son beau-père décède, moment très difficile pour lui. "Il a son propre deuil à gérer : il est timide, il est réservé, il a bon coeur et il est là quand on a besoin de lui", décrit-elle.
"Par contre, il a beaucoup de mal à comprendre que quelqu'un d'autre peut être là quand il a besoin d'aide. Il arrête l'armée et commence sa consommation d'alcool. Il est décrit comme ayant une personnalité borderline, avec des carences narcissiques", souligne l'avocate.
Elle explique qu'il fait trois tentatives de suicide avant ses 20 ans.
Il a "22 ans, il est perdu, dans un moment de vie compliqué, avec son bagage intellectuel niveau troisième" quand il se rend à Mazan pour la première fois.
Joan K. n'est pas véhiculé : Dominique Pelicot vient le chercher. "Dans le cadre de ce trajet, monsieur Pelicot lui dira : 'au fait, elle dort, ça ne te dérange pas ?'. 'Oui c'est étrange', répond Joan K. Tout de suite, monsieur Pelicot le rassure", rapporte l'avocate.
L'accusé a alors "22 ans, besoin de consommer du sexe, on ne réfléchit pas plus que ça. Il arrive dans cette villa, jolie villa. L'une des premières choses qu'on apprend au militaires c'est : 'réfléchir, c'est déjà désobéir'", affirme Gaëlle Mathys.
"Monsieur Pelicot est extrêmement directif. Monsieur K. c'est, au final, le pantin de monsieur Pelicot. On le voit bien ce militaire qui ne réfléchit pas, qui écoute les ordres", poursuit-elle.
"On lui a beaucoup reproché son attitude sur les vidéos, en expliquant qu'il ne pouvait ps savoir qu'il n'était pas filmé puisqu'il regarde cet objectif", relève-t-elle.
Pour l'avocate, l'éjaculation de son client "n'est pas forcément synonyme de plaisir".
L'accusé retournera une deuxième fois à Mazan, en janvier 2020. Il y aura ensuite un troisième contact avec Dominique Pelicot, au cours de cette année 2020. Le septuagénaire révèle alors "qu'il donne des somnifères" à son épouse. "Là, tout s'arrête", assure l'avocate.
A ce moment-là, "ça fait plus d'un an qu'il a réintégré le cadre militaire, nécessaire pour son épanouissement. Et il y un transfert d'autorité entre monsieur Pelicot et le cadre militaire".
L'avocate fait référence à l'expérience de Milgram pour expliquer le comportement de son client. "Sous une autorité qu'on considère comme légitime, on peut accepter des comportements qui ne seraient pas normalement mis en œuvre", commente-t-elle.
Lors de sa deuxième garde à vue, Joan K. déclare : "je pensais que tout cela était organisé, j'ai compris après coup, après qu'il m'est dit qu'il donnait des somnifères à son épouse". Son avocate souligne qu'il n'a alors pas d'avocat, "ce sont ses mots à lui".
"Il a été incarcéré à Dijon, puis amené à Carpentras, à Avignon", relate l'avocate. "Il est en détention provisoire depuis le 16 avril 2021. Les seules visites qu'il aura, ce sont les miennes. Bientôt quatre ans", observe-t-elle.
"Le seul moment où il a vu ses proches, c'est quand ils sont venus ici, à cette barre. A travers les vitres du box. Il me l'a dit : il n'a pas osé les regarder", rapporte l'avocate.
Gaëlle Mathys revient "au lexique des termes juridiques". "L'intention est définie comme la conscience éclairée et la volonté libre de transgresser les transcriptions de la loi pénale", lit-elle.
"Est-ce que, sérieusement, vous avez l'impression que monsieur K. a eu la conscience éclairée et la volonté libre de transgresser les prescriptions de la loi pénale ? Moi je ne le crois pas", déclare-t-elle.
"Il n'avait même pas conscience qu'un crime était en train de se commettre. Pour lui, il était dans un plan à trois d'un couple libertin", insiste l'avocate.
"Ce n'est pas a posteriori qu'elle doit être déterminée cette intention, mais au moment où les faits sont en train de se commettre", insiste-t-elle.
Elle revient sur le manque de discernement de son client sur l'absence de consentement de Gisèle Pelicot. "Est-ce que ça fait de lui un violeur ? Non. Est-ce que fait de lui un crétin ? Oui, très certainement, ça fait quatre ans que je lui dis", affirme Gaëlle Mathys.
Concernant les réquisitions du parquet, "je ne suis pas sûre qu'il y ait eu une prime à la reconnaissance", dit-elle.
"Mais je ne pense pas que ce soit très satisfaisant d'envisager une prime à la reconnaissance", ajoute l'avocate, se disant contre une justice à l'américaine, calquée sur le modèle du plaider-coupable.
"Même si on est innocent, on reconnaît les faits ? On reconnait les faits pour quoi ? On devrait rester sur cet adage : mieux vaut un coupable en liberté qu'un innocent en prison", affirme-t-elle.
Elle revient sur la phrase de l'avocate générale qui avait déclaré lors des réquisitions : "vous nous guiderez dans l'éducation de nos fils". "J'ai mis au monde deux petits garçons, un an et deux ans. Je n'ai pas attendu les membres du parquet général pour les éduquer", dit-elle.
"Mais moi, ce qui me fait très peur, c'est ce glissement vers la contractualisation des relations humaines qui est en train d'arriver", poursuit l'avocate.
"Je n'ai pas envie que dans 4, 5, 10 ans, mes fils viennent me voir, et me demandent un contrat pour être sûrs du consentement de leur petit copine pour un bisou", ajoute-t-elle.
Elle dénonce des réquisitions "parfaitement exagérées" à l'encontre de Joan K. : le parquet a requis quinze ans de réclusion criminelle.
Elle dit avoir "d'autant plus de mal à comprendre", qu'elle a récemment eu à traiter d'un autre dossier où, en tant que partie civile, elle a défendu une mineure de 14 ans qui a eu une relation sexuelle avec un majeur de 28 ans, "une relation que le parquet estime consentie".
Cette affaire a été jugée en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC) avec une proposition de peine de deux mois avec sursis. Pour elle, Gisèle Pelicot n'est donc pas "la victime ultime".
L'avocate plaide l'acquittement pour Joan K.
L'audience reprendra à 14h, avec la dernière plaidoirie de la journée.

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