1/n En 2018, le Pr Molimard participait à un atelier de « pharmacologie sociale » intitulée : « Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale » avec des représentants de Pfizer, SANOFI, GSK, Janssen, MSD
3/n Parmi les initiatives concrètes proposées pour « améliorer l’acceptabilité vaccinale », on notera : Surveiller les échanges sur internet et les réseaux sociaux afin d’apporter une réaction rapide aux informations erronées
4/n Organiser des réponses types aux différentes craintes et aux infox, analyser les messages postés par les internautes dans les forums, Twitter, Facebook… pour identifier les messages relatant une hésitation vaccinale et d’en identifier les motifs les plus fréquents.
5/n On peut lire aussi que les intervenants jugent nécessaire d’encourager des groupes pro-vaccins sur les réseaux sociaux comme les « Vaxxeuses » ou les « Décodeurs » avec pour objectif d’occuper l’espace numérique.
6/n Cette visibilité accrue devrait reposer sur une communication institutionnelle mais aussi sur des témoignages de patients ou de professionnels de santé ayant été confrontés à des drames liés à la non vaccination.
7/n Les participants ont également suggéré que soit mise en place une recherche en science humaine et sociale précoce intégrée au programme de développement clinique dès les phases initiales pour tout nouveau vaccin afin d’en évaluer le niveau de demande ou d’acceptabilité
8/n Et cela afin de construire la communication en fonction du public visé, de la tester et de l’adapter pour le lancement du programme, période critique pour sa réussite.
9/n Et cette recherche en science humaine et sociale précoce serait financée par un PARTENARIAT PUBLIC-PRIVÉ. Vos impôts serviront donc à la recherche sur les meilleures manières de vous convaincre (de vous nudger ;-) )
10/n Dans ce document, il est également question d’apprendre les vaccins à l’école. Ce qui a été considéré par les membres de la table ronde comme un prérequis indispensable à la mise en place de la vaccination en milieu scolaire (vaccin contre le HPV)
11/n C’est interpelant de découvrir que des représentants de firmes pharmaceutiques puissent avoir une influence sur le programme scolaire de nos enfants…
12/n Je vous laisse découvrir les autres initiatives concrètes proposées lors de cette table ronde… En particulier l’entretien motivationnel (sic) et la formation des futurs soignants…
13/n Ce qui apparaît clairement, c’est qu’avant l’épidémie de Covid, le Pr Molimard avait déjà réfléchi avec des représentants de firmes pharmaceutiques aux meilleures stratégies de communication qui permettraient d’influencer les citoyens…
14/n Y compris sur les réseaux sociaux via des groupes pro-vaccins ayant pour objectif d’occuper l’espace numérique…
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1/n L’article accusant l’IHU de fraude éthique aurait-il été révisé par les potes plutôt que par les pairs ? En effet, en 2021, Lisa Parker, l’une des 2 reviewers, avait publié un article qui citait l’IHU comme exemple « notable » de désinformation ayant entraîné des décès.
3/n La revue par les pairs n’est-elle pas censée être faite par des relecteurs neutres et impartiaux jugeant la qualité de la recherche et la fiabilité des résultats ?
1/n Mais pourquoi les chevaliers ne dénoncent-ils pas d’autres publications que celles de l’IHU ? Car, à l’AP-HP aussi ils prescrivent de l’Azithromycine aux patients covid sans formulaire écrit de consentement éclairé. Et en utilisant l’autorisation éthique d’une autre étude…
2/n En effet, on retrouve le même numéro d’autorisation éthique CER-2020-14-JOCOVID dans une publication qui étudie la pharmacocinétique de l’HCQ que dans une publication qui analyse l’échographie cardiaque et l’interaction rénine-aldostérone comme facteurs prédicateurs de décès.
1/ En novembre 2022 se tenait au Sénat belge un colloque anti Fake-News au cours duquel le représentant de Méta a expliqué que Facebook collaborait avec les autorités pour supprimer les « fausses informations » concernant les vaccins Covid…
3/n Deux journalistes y expliquent également que la RTBf a développé des partenariats avec des réseaux de fact-checking internationaux (1h 03 min). Ensuite, le représentant de la VRT explique que les plate-formes de fact-checking peuvent agir directement sur les réseaux sociaux
1/n Mon Dieu ! Certains pensent que le problème que l’on pointe du doigt, c’est la présence d’un pharmacologue à une table ronde de pharmacologie ! On leur explique ?
2/n Peut-être comprendront-ils mieux grâce au rapport (notoire et public) de l’IGAS qui détaille les résultats de l’enquête menée suite au scandale du Médiator.
3/n On peut y lire : « La présence d’un représentant des entreprises du médicament dans les commissions, et parfois les groupes de travail, paraît inacceptable »
1/n Le Haut Conseil de Santé Publique lui-même considérait l’étude Gautret et al. comme une étude OBSERVATIONNELLE et absolument pas comme un étude exigeant la signature d’un formulaire de consentement écrit (essai clinique = RIPH 1)
2/n Dans son avis du 23 mars, le HCSP précise qu’il s’agit de données pré cliniques justifiant la poursuite de la recherche clinique. La classification de Gautret et al. comme étude observationnelle vient donc du HCSP lui-même !
1/n La compréhension du concept de conflit d’intérêts semble échapper à certains détectives… qui pensent que : « Le principe de la science, c’est de juger le travail des gens, peu importe qui les paie ». (Je me demande bien d’où il sort ce nouveau « principe de la science »)…
2/n … Car : un conflit d’intérêts, c’est : « une situation dans laquelle le jugement professionnel concernant un intérêt principal (ex : le bien-être du patient ou la validité d’une recherche) est susceptible d’être influencé par un intérêt secondaire (ex : un gain financier).