1/n Mais pourquoi les chevaliers ne dénoncent-ils pas d’autres publications que celles de l’IHU ? Car, à l’AP-HP aussi ils prescrivent de l’Azithromycine aux patients covid sans formulaire écrit de consentement éclairé. Et en utilisant l’autorisation éthique d’une autre étude…
2/n En effet, on retrouve le même numéro d’autorisation éthique CER-2020-14-JOCOVID dans une publication qui étudie la pharmacocinétique de l’HCQ que dans une publication qui analyse l’échographie cardiaque et l’interaction rénine-aldostérone comme facteurs prédicateurs de décès.
5/n La deuxième publication fournit également le numéro d’enregistrement sous lequel l’étude a été enregistrée sur le site ClinicalTrials : il s’agit du numéro NCT04320017.
6/n On peut y lire que l’objectif de l’étude est de collecter les données cardiovasculaires pour étudier l’incidence des myocardites et des coronaropathies durant l’infection Covid-19.
8/n Les interventions / traitements prévus durant l’étude sont : électrocardiogrammes, échographies cardiaques, paramètres cliniques et biologiques des soins courants. Nulle part il n’est question de traitement par HCQ et/ou Azithromycine
9/n L’étude vise à mesurer l’incidence des événements myocardiques chez les patients covid. Dans la liste des interventions, on ne trouve aucune mention de dosages sanguins de l’HCQ. Mais c’est le même numéro éthique et le même numéro d’enregistrement qui sont utilisés.
10/n Selon les détectives de la science, si des prélèvements sanguins sont spécifiquement réalisés pour doser l’HCQ, on est dans la cadre de la recherche et non pas du soin. La loi exigerait alors d’obtenir l’autorisation d’un CPP. À moins que ce ne soit valable que pour l’IHU ?
11/n Le même numéro d’autorisation éthique CER-2020-14 et le même numéro d’enregistrement NCT04320017 sont également retrouvés dans cette troisième étude qui concerne des patients Covid-19 diabétique et analyse le volume du tissu adipeux cardiaque et le niveau d’IL-6.
13/n Le texte indique qu’une tomodensitométrie thoracique (scanner) avec mesure de l'indice du tissu adipeux cardiaque total (CATi) a été réalisée à l'admission. Cette tomodensitométrie thoracique ne fait pas partie des examens cités dans le descriptif sur ClinicalTrials.
14/n Cette quatrième publication concerne des patients covid critiques souffrant d’encéphalite. On y trouve le même numéro d’autorisation éthique et le même numéro d’enregistrement.
15/n Des EEG, des résonances magnétiques nucléaires du cerveau et des ponctions lombaires ont été réalisés. Ces examens ne sont pas répertoriés dans le protocole enregistré sur ClinicalTrials
16/n Ils utilisent aussi des échantillons de sang prélevé chez des donneurs sains. Pourtant, selon les chevaliers, quand des volontaires sains sont inclus dans une étude, il faut une autorisation de CPP (et l’autorisation d’un comité d’éthique local ou régional ne suffit pas).
17/n Cette 5ème publication mentionne elle aussi le même numéro d’autorisation éthique et le même numéro d’enregistrement. Et elle est décrite comme prospective…
19/n Cette sixième publication dans laquelle les auteurs décrivent leur étude comme étant prospective et utilisant des prélèvements de sang mentionne encore le même numéro d’enregistrement mais ne mentionne aucune autorisation de CPP ni référence de comité d’éthique.
21/n Ouh la la ! Les chevaliers de l’éthique ne vont pas être contents du tout ! Car, selon eux, toute étude prospective doit légalement obtenir une autorisation d’un CPP. À moins que cette loi ne soit valable qu’à Marseille et pas à Paris…
22/n Et ici, on trouve une septième publication mentionnant le même numéro d’enregistrement et pour laquelle des prélèvements sanguins ont été réalisés dans l’objectif de tester l’anticoagulant lupique.
23/n Ah ben zut alors ! Quand l’IHU fait la même chose, il paraît que ce sont des prélèvements réalisés spécifiquement pour la recherche et qu’il faut donc une autorisation de CPP.
25/n L’autorisation éthique n° CER-2020-14 et le numéro d’enregistrement NCT04320017 auraient-ils été utilisés par l’AP-HP, pour des études différentes, ne tenant pas compte des mentions qui y figurent, pour prélever et analyser des échantillons sur des patients-cobayes ?
26/n Les détectives de la science vont-ils (enfin) analyser d’autres publications que celles de l’IHU et y appliquer les mêmes critères pour les qualifier de « fraudes à l’éthique » ? Jusqu’à présent, ils n’ont partagé aucun email envoyé aux éditeurs des publications de l’AP-HP…
27/n À moins qu’ils ne sachent en fait très bien que leurs alertes éthiques concernant l’IHU se basent sur une distorsion volontaire des critères de la législation éthique française…
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1/ En novembre 2022 se tenait au Sénat belge un colloque anti Fake-News au cours duquel le représentant de Méta a expliqué que Facebook collaborait avec les autorités pour supprimer les « fausses informations » concernant les vaccins Covid…
3/n Deux journalistes y expliquent également que la RTBf a développé des partenariats avec des réseaux de fact-checking internationaux (1h 03 min). Ensuite, le représentant de la VRT explique que les plate-formes de fact-checking peuvent agir directement sur les réseaux sociaux
1/n Mon Dieu ! Certains pensent que le problème que l’on pointe du doigt, c’est la présence d’un pharmacologue à une table ronde de pharmacologie ! On leur explique ?
2/n Peut-être comprendront-ils mieux grâce au rapport (notoire et public) de l’IGAS qui détaille les résultats de l’enquête menée suite au scandale du Médiator.
3/n On peut y lire : « La présence d’un représentant des entreprises du médicament dans les commissions, et parfois les groupes de travail, paraît inacceptable »
1/n En 2018, le Pr Molimard participait à un atelier de « pharmacologie sociale » intitulée : « Comment améliorer l’acceptabilité vaccinale » avec des représentants de Pfizer, SANOFI, GSK, Janssen, MSD
3/n Parmi les initiatives concrètes proposées pour « améliorer l’acceptabilité vaccinale », on notera : Surveiller les échanges sur internet et les réseaux sociaux afin d’apporter une réaction rapide aux informations erronées
1/n Le Haut Conseil de Santé Publique lui-même considérait l’étude Gautret et al. comme une étude OBSERVATIONNELLE et absolument pas comme un étude exigeant la signature d’un formulaire de consentement écrit (essai clinique = RIPH 1)
2/n Dans son avis du 23 mars, le HCSP précise qu’il s’agit de données pré cliniques justifiant la poursuite de la recherche clinique. La classification de Gautret et al. comme étude observationnelle vient donc du HCSP lui-même !
1/n La compréhension du concept de conflit d’intérêts semble échapper à certains détectives… qui pensent que : « Le principe de la science, c’est de juger le travail des gens, peu importe qui les paie ». (Je me demande bien d’où il sort ce nouveau « principe de la science »)…
2/n … Car : un conflit d’intérêts, c’est : « une situation dans laquelle le jugement professionnel concernant un intérêt principal (ex : le bien-être du patient ou la validité d’une recherche) est susceptible d’être influencé par un intérêt secondaire (ex : un gain financier).
1/n Petit jeu du jeudi : devinerez-vous de qui il s’agit ?
⁃ il/elle affirme ne pas être proche de la Fondation Gates… (ce serait une théorie complotiste)
2/n
⁃Il/elle a récemment reçu un prix de 200.000 $ de la Fondation Einstein à Berlin pour son « travail » en même temps que la plate forme PubPeer qui a également reçu un prix de 200.000 $…
3/n
⁃Le président du conseil d’administration explique que la Fondation Einstein collabore activement avec la Fondation Gates et l’OMS…
⁃Melinda Gates a pris la parole lors de la cérémonie de remise des prix le 24 novembre 2024.