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Jan 15 28 tweets 11 min read Read on X
1/n Mais pourquoi les chevaliers ne dénoncent-ils pas d’autres publications que celles de l’IHU ? Car, à l’AP-HP aussi ils prescrivent de l’Azithromycine aux patients covid sans formulaire écrit de consentement éclairé. Et en utilisant l’autorisation éthique d’une autre étude… Image
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2/n En effet, on retrouve le même numéro d’autorisation éthique CER-2020-14-JOCOVID dans une publication qui étudie la pharmacocinétique de l’HCQ que dans une publication qui analyse l’échographie cardiaque et l’interaction rénine-aldostérone comme facteurs prédicateurs de décès. Image
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3/n Lien vers la première publication :

sciencedirect.com/science/articl…
4/n Lien vers la deuxième publication :

pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC88…
5/n La deuxième publication fournit également le numéro d’enregistrement sous lequel l’étude a été enregistrée sur le site ClinicalTrials : il s’agit du numéro NCT04320017. Image
6/n On peut y lire que l’objectif de l’étude est de collecter les données cardiovasculaires pour étudier l’incidence des myocardites et des coronaropathies durant l’infection Covid-19. Image
8/n Les interventions / traitements prévus durant l’étude sont : électrocardiogrammes, échographies cardiaques, paramètres cliniques et biologiques des soins courants. Nulle part il n’est question de traitement par HCQ et/ou Azithromycine Image
9/n L’étude vise à mesurer l’incidence des événements myocardiques chez les patients covid. Dans la liste des interventions, on ne trouve aucune mention de dosages sanguins de l’HCQ. Mais c’est le même numéro éthique et le même numéro d’enregistrement qui sont utilisés. Image
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10/n Selon les détectives de la science, si des prélèvements sanguins sont spécifiquement réalisés pour doser l’HCQ, on est dans la cadre de la recherche et non pas du soin. La loi exigerait alors d’obtenir l’autorisation d’un CPP. À moins que ce ne soit valable que pour l’IHU ? Image
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11/n Le même numéro d’autorisation éthique CER-2020-14 et le même numéro d’enregistrement NCT04320017 sont également retrouvés dans cette troisième étude qui concerne des patients Covid-19 diabétique et analyse le volume du tissu adipeux cardiaque et le niveau d’IL-6. Image
13/n Le texte indique qu’une tomodensitométrie thoracique (scanner) avec mesure de l'indice du tissu adipeux cardiaque total (CATi) a été réalisée à l'admission. Cette tomodensitométrie thoracique ne fait pas partie des examens cités dans le descriptif sur ClinicalTrials. Image
14/n Cette quatrième publication concerne des patients covid critiques souffrant d’encéphalite. On y trouve le même numéro d’autorisation éthique et le même numéro d’enregistrement. Image
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15/n Des EEG, des résonances magnétiques nucléaires du cerveau et des ponctions lombaires ont été réalisés. Ces examens ne sont pas répertoriés dans le protocole enregistré sur ClinicalTrials Image
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16/n Ils utilisent aussi des échantillons de sang prélevé chez des donneurs sains. Pourtant, selon les chevaliers, quand des volontaires sains sont inclus dans une étude, il faut une autorisation de CPP (et l’autorisation d’un comité d’éthique local ou régional ne suffit pas). Image
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17/n Cette 5ème publication mentionne elle aussi le même numéro d’autorisation éthique et le même numéro d’enregistrement. Et elle est décrite comme prospective… Image
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19/n Cette sixième publication dans laquelle les auteurs décrivent leur étude comme étant prospective et utilisant des prélèvements de sang mentionne encore le même numéro d’enregistrement mais ne mentionne aucune autorisation de CPP ni référence de comité d’éthique. Image
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21/n Ouh la la ! Les chevaliers de l’éthique ne vont pas être contents du tout ! Car, selon eux, toute étude prospective doit légalement obtenir une autorisation d’un CPP. À moins que cette loi ne soit valable qu’à Marseille et pas à Paris… Image
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22/n Et ici, on trouve une septième publication mentionnant le même numéro d’enregistrement et pour laquelle des prélèvements sanguins ont été réalisés dans l’objectif de tester l’anticoagulant lupique. Image
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23/n Ah ben zut alors ! Quand l’IHU fait la même chose, il paraît que ce sont des prélèvements réalisés spécifiquement pour la recherche et qu’il faut donc une autorisation de CPP. Image
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25/n L’autorisation éthique n° CER-2020-14 et le numéro d’enregistrement NCT04320017 auraient-ils été utilisés par l’AP-HP, pour des études différentes, ne tenant pas compte des mentions qui y figurent, pour prélever et analyser des échantillons sur des patients-cobayes ? Image
26/n Les détectives de la science vont-ils (enfin) analyser d’autres publications que celles de l’IHU et y appliquer les mêmes critères pour les qualifier de « fraudes à l’éthique » ? Jusqu’à présent, ils n’ont partagé aucun email envoyé aux éditeurs des publications de l’AP-HP…
27/n À moins qu’ils ne sachent en fait très bien que leurs alertes éthiques concernant l’IHU se basent sur une distorsion volontaire des critères de la législation éthique française…

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