Thread by @KarenAdhar

On apprend que le prisonnier violenté et égorgé en octobre 2024 par son codétenu de cellule aux Baumettes est Robin Cotta👇, 22 ans, intérimaire en installation de panneaux solaires détenu pour fausse ordonnance de codéine, qui avait pourtant supplié d'en être éloigné. #Marseille

Des locaux avaient tenté de lancer l'alerte au moment des faits👇 mais on savait juste l'auteur, Abdelhalim M., 25 ans, trafiquant de drogues.
Désormais, sans redire son identité, RadioFrance sort un dossier fouillée sur ce meurtre hors normes et prédit.👉
radiofrance.fr/franceinfo/pod…

Les funérailles se firent si discrètes que des proches lancèrent une cagnotte pour en financer le coût auprès de ceux l'ayant connu. Des messages d'anciennes maîtresses d'école, parents d'élèves ou camarades de classe de ses Alpes provencales, qui le considèrent comme un "frère".

Odile Cotta, mère de Robin Cotta, qui fut contrainte de se taire pendant plusieurs mois,écrit avoir décidé de se battre et de parler désormais aux médias de la mise à mort de son fils dont elle livre des détails si violents que pas publiés.
Lire l'enquête➡️ francebleu.fr/infos/faits-di…

A l'époque, le journal @laprovence lie le meurtre aux gangs, les Baumettes parlent d'un "incident", une source judiciaire écrit "attaqué au niveau du cou" plutôt qu'égorgé ou décapité, le parquet de Marseille de Nicolas Bessone occulte les motifs du crime.
laprovence.com/article/france…

La politique du procureur de Marseille Nicolas Bessone, qui dépeint les petits trafiquants comme victimes et les consommateurs comme meurtriers⤵️, est cohérent avec l'envoi immédiat en prison d'un jeune au casier vierge pour fausse ordonnance de codéine, le "bourgeois" Robin.

A l'époque, le parquet de Marseille de Nicolas Bessone promet de communiquer rapidement👇,ce qu'il ne fera jamais. Le ministre de la Justice d'alors, Didier Migaud, refuse de commenter ce meurtre alors qu'il a justement visité les #Baumettes en novembre.
Choix d'un silence total.