1/6 Petit thread intégré à une discussion enrichissante, ce jour.
Ci-dessous les % respectifs de Covid, Grippe et infections à VRS recensées à l'hôpital (RENAL) ou en labo de ville (RELAB), sur la période de surveillance hivernale... pasteur.fr/sites/default/…x.com/C_A_G0101/stat…
2/6 Pour rappel, comme il s'agit uniquement de données issues des PCR hospitalières, ou des PCR triplex prescrites en ville, il s'agit bien de MALADES, en l'occurrence des "syndromes grippaux", "infections respiratoires aigües", "pneumonies"...
3/6 De la même façon qu'on ne disserte pas sur la température d'un jour donné, mais sur la tendance couvrant l'ensemble d'une période de surveillance, on fait pareil en épidémio, avec ici les % cumulés sur la période des infections DITES "hivernales" 😅...
4/6 J'insiste sur le "DITES" hivernales, et l'importance de couvrir une période et non pas un seul point de mesure, car Grippe (Influenza) et VRS ne donnent qu'une seule vague par an (en hiver), alors que SARS-CoV-2 circule toute l'année avec 3 à 5 vagues par an 🤷♂️
5/6 Vous comprendrez pourquoi je suis agacé++++ 😡 quand je vois qu'on utilise les catégories fourre-tout syndromiques, sans préciser quelle étiologie virale est derrière, car le % occupé par la Covid est très très loin d'être négligeable 🤷♂️
Et pourtant...
6/6 Et pourtant, on vous dit "vague GRIPPALE historique", sans vous indiquer que dedans, il y a en fait un surplus majeur de Covid, qui n'existait pas avant 2020 🤷♂️
On vous compare donc un orchestre avec cuivres (2024-2025), avec un trio pour violons (avant 2020)
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1/7 Comme j'adore les dissonances cognitives, on va parler de la vague d'infections respiratoires qui plonge actuellement les hôpitaux dans la crise.
On va s'attarder sur 2 discours qu'on entend très souvent ces dernières années, mais qui se "marient" très mal en fait 😅...
2/7 Le 1er discours, c'est celui qui vous incite à rechercher le maintien de votre immunité acquise via des réinfections successives, censées vous éviter des formes graves d'infection...
Exemple 🔽 qui ne veut que votre bien 🤡
3/7 Le 2nd discours c'est celui qui met en avant l'âge avancé des patients hospitalisés ou tués par ces infections (majorité de personnes âgées de >65 ans, cf. stats de SPF).
Ce sont donc les personnes qui ont connu le plus d'années d'épidémie, et donc de réinfections...
1/6 Dans ce mini thread j'ai oublié un autre mécanisme indirect qui peut potentiellement lié infection et cancer, sans passer par une oncogénicité intrinsèque du virus (capacité à transformer les cellules qu'il infecte en cellules tumorales)...
2/6 Cet autre mécanisme c'est la ↘️ d'expression du CMH-1 à la surface des cellules infectées par SARS-CoV-2.
Une caractéristique qui le différencie+++ des virus Influenza qui ont au contraire tendance à ↗️ cette expression...
3/6 Cette caractéristique de SARS-CoV-2 l'aide à échapper à l'immunité adaptative, notamment à l'action des Ly T CD8+ qui détectent les cellules infectées via des peptides viraux présentés via le CMH-1 à leur surface.
Cette faculté ↗️ depuis Omicron
1/5 Un point à ne pas oublier, c'est que la capacité à un induire le cancer n'est pas le seul risque à évaluer.
Via l'inflammation induite par une infection, la prévalence des cancer peut aussi ↗️, même sans oncogénicité intrinsèque du virus...
2/5 La Covid est une infection apparue vers fin 2019/2020, et dont la prévalence n'a vraiment explosé qu'à partir de fin 2021 avec l'arrivée du variant BA.1.
Elle se surajoute aux infections endémiques pré-existantes, et ↗️ la fréquence d'épisodes infectieux dans la population...
3/5 Ainsi, la population connaît plus fréquemment des épisodes d'inflammation respiratoire et/ou systémique.
Or le lien entre inflammation et cancers est largement décrit dans la littérature scientifique...
1/14
Allez, je vais essayer de vous faire rire, avec un sujet pas drôle du tout ! (après tout, l'humour c'est fait pour ça).
Ça va parler infections, inflammation et cancer.
Pour faire rire, je vais utiliser un ressort facile : "pipi, caca, popo"... avec le cancer de la verge
2/14
On va commencer avec "pipi" : le cancer de la verge.
C'est un exemple qui paraît cocasse ou déplacé, mais qui permet d'aborder un concept important dans le lien infection/cancer.
Quelle est la principale cause du cancer de la verge ?...
(promis, pas de photos)
3/14
La principale cause des cancers de la verge, sont les infections !
Mais pas uniquement au sens où on s'attend le plus : pas seulement par la transformation tumorale viro-induite (HPV par exemple), mais aussi par L'INFLAMMATION CHRONIQUE... icans.eu/cancers/cancer…
1/4 Je me rappellerai toujours qu'en 2021, des médecins prétendant être pro-vax, ont soutenu la GBD comme stratégie sanitaire contre la Covid.
Un texte publié par un lobby d'extrême-droite américaine, demandant à sacrifier les plus vulnérables et contaminer la population...
2/4 Nous avons été très critiqués quand nous avons osé dire qu'ils n'étaient pas pro-vax, mais se servaient du vaccin comme prétexte pour justifier l'abandon de toute prévention contre les infections.
Désormais, c'est Trump lui-même qui en apporte la preuve...
3/4 Son choix de Jay Batthacharya (1er auteur de la GBD), à la tête du NIH, trahi le fond idéologique de ces "rassurantistes".
Rappelez-vous qui Jay Batthacharya a soutenu pour la présidentielle américaine 🤡 panaccindex.info/p/stanfords-ja…
3/5 Scène 3 : sur les médias US, on commence à t'expliquer que le programme Trump/Musk va se traduire en une crise économique 2x plus sévère que celle des subprimes... 🫠