📊 Cancers chez les moins de 40-50 ans : j’aimerais remettre les chiffres en perspective car je lis très souvent des inexactitudes sur le sujet, bases à des récupérations médiatiques et politiques inacceptables
Le chiffre qui est cité A CHAQUE FOIS : +79% en 30 ans.
Certains l’arrondissent à 80% et d’autres parlent même de « doublement » des cas
Elle n’a augmenté que de 34,6 %, signe d'un vieillissement global de la population.
Si la proportion des cancers précoces était restée constante depuis 1990 (soit 12,25 % des cancers), on aurait mesuré environ 2,45 millions de cas en 2019, alors que le nombre réel observé est de 3,26 millions, correspondant donc à une augmentation effective de « seulement »32,8 %.
Cette augmentation réelle, bien qu'importante, est loin de représenter un « doublement » alarmiste !
Un tiers de plus versus 80%
Vous commencez à comprendre pourquoi j’insiste ?
4/⤵️
Et la mortalité ?
L'augmentation annoncée de 28 % du nombre absolu de décès par cancer chez les moins de 50 ans se révèle également trompeuse !
En réalité, si la proportion des décès liés au cancer chez les jeunes adultes était restée constante depuis 1990 (11,55 %), on aurait attendu 1,12 million de décès en 2019, alors qu’il y en a eu 1,06 million, traduisant ainsi … une baisse effective de 5,3 %, reflet des progrès réels en matière de dépistage précoce et de prise en charge thérapeutique.
5/⤵️
Et pour la France alors ?
Un « tsunami »?
Non
En France (d’après GLOBOCAN) 15 000 personnes âgées de 20 à 40 ans sont touchés par un cancer chaque année.
L’augmentation en 30 ans de l’incidence ne serait donc que d’environ 5000 cas annuels (+30% ≈), certes significatifs mais loin du « tsunami » annoncé sur les plus de 430 000 cancers diagnostiqués chaque année en France soit environ 1% du total annuel…
6/⤵️
Une étude récente va un peu plus loin.
Tendance globale :
Une légère augmentation du taux d’incidence brut de +1,62 % par an jusqu’en 2014, suivie d’une stabilisation, voire d’une baisse modérée (–0,79 %/an) par la suite.
•Glioblastomes : +6,1 %/an
•Cancers du rein : +4,5 %/an
•Liposarcomes : +3,7 %/an
•Cancers du côlon/rectum : +1,4 %/an
•Cancers du sein (chez les femmes) : +1,6 %/an
•Lymphome de Hodgkin : +1,9 %/an
Donc pas tous les cancers !
8/⤵️
Les causes avancées ?
Ça va décevoir encore certains !
Amélioration du diagnostic (pour certaines maladies du sang ou du sein par ex), évolutions des classifications et de la surveillance, progression de l’obésité, modifications des habitudes de vie (grossesse, contraception, tabac, alcool), exposition à des rayonnements médicaux…
Et non on ne parle pas de pesticides, cadmium, aspartame etc !!!
Ça peut peut être expliquer un très minime sur risque … mais la très grande majorité de l’augmentation des cas est DÉJÀ explicable en grande partie même si d’autres hypothèses existent comme certaines infections virales comme l’EBV ou CMV …
9/⤵️
Conclusion :
Loin du « tsunami » annoncé, l’augmentation est réelle mais modérée et souvent liée à des évolutions techniques ou démographiques.
👉 Le vieillissement de la population reste un facteur bien plus massif de la hausse globale des cas de cancers.
D’où mon opposition ferme et étayée à tous les excès que j’entends sur les pesticides / la loi DUPLOMP quand certains crient au crime contre l’humanité !
🌡️ Cancer, Canicule et Chimiothérapie : Ce qu’il faut savoir
🔥 Canicule et patients atteints de cancer : pourquoi un risque accru ?
Les personnes atteintes de cancer, surtout lorsqu’elles reçoivent de la chimiothérapie, sont particulièrement vulnérables face aux fortes chaleurs. Les raisons sont multiples :
👉Le cancer et les traitements altèrent les capacités de défense de l’organisme.
👉Certains médicaments (chimiothérapies, immunothérapies, traitements ciblés) perturbent les mécanismes de régulation de la température.
👉Les personnes âgées, souvent touchées par le cancer, ont déjà des capacités diminuées à gérer le stress thermique.
👉Les comorbidités (maladies cardiovasculaires, respiratoires, rénales) augmentent les risques.
👉et moins de capacité à pratiquer de l’activité physique adaptée en extérieur ou intérieur non climatisé => fatigue accrue => pauses thérapeutiques souvent nécessaires …
👉Risques de déshydratation, fatigue excessive, malaises.
👉Possibilité de coup de chaleur, situation grave où le corps dépasse 40°C avec troubles de conscience et risque de défaillance des organes.
👉Altération de l’efficacité ou de la tolérance des traitements : interactions avec les médicaments, aggravation des effets secondaires.
👉Hausse du risque d’hospitalisation ou de complications aiguës.
Exemple concret : un cas belge a décrit une patiente hospitalisée en détresse après sa chimio en pleine canicule, avec une température corporelle de 41,7°C, confusion et atteinte rénale. Seule une prise en charge rapide incluant hydratation et chambre climatisée a permis son amélioration
💡 Conseils pratiques pour les patients en période de canicule
✅ Hydratation renforcée : boire régulièrement, même sans soif. En cas de nausées ou vomissements, consulter rapidement.
✅ Limiter les sorties aux heures les plus chaudes (11h - 18h). Mais si possible continuer à faire de l’activité physique adaptée sans zone à température <27°
✅ Adapter l’habitat :
•Fermer volets et fenêtres en journée.
•Aérer la nuit.
•Utiliser un ventilateur ou une climatisation, surtout en cas de vulnérabilité.
✅ Se rafraîchir :
•Linges humides, brumisateur.
•Douches tièdes, bains de pieds froids.
•Éviter les bains glacés chez les personnes fragiles.
✅ Vêtements légers, éviter les tissus sombres.
✅ Attention aux médicaments :
•Certains traitements augmentent le risque de déshydratation ou de coup de chaleur (diurétiques, neuroleptiques, certains anticancéreux).
•Ne jamais modifier le traitement sans avis médical.
✅ Surveiller les signes d’alerte :
•Fatigue excessive, maux de tête, vertiges.
•Fièvre inexpliquée, confusion, troubles respiratoires.
•Dans ces cas, appeler les urgences ou consulter.
Le cancer est aujourd’hui la première cause de décès par maladie en France, avec environ 162 000 décès en 2021.
Chaque année, plus de 430 000 nouveaux cas de cancer sont diagnostiqués dans le pays, soit environ 1200 par jour.
Ce chiffre augmente en partie du fait du vieillissement et de la croissance de la population, mais aussi sous l’effet de certains modes de vie.
👉En effet, près de 40 % des cancers pourraient théoriquement être évités en modifiant nos habitudes (tabac, alimentation, alcool, etc.).
2/⤵️
Dans cet esprit, voici dix conseils « commandements » issus des connaissances scientifiques actuelles pour réduire, à l’échelle individuelle, votre risque de cancer.
Même si malheureusement ça ne veut pas dire qu’on n’en aura pas …
3/⤵️
🧵 FIL : Des chercheurs viennent de découvrir comment les cellules cancéreuses piratent… nos neurones 🧠 en leur piquant leurs mitochondries ⚡ pour mieux se propager dans le corps.
Un papier majeur pour comprendre comment les métastases prennent le dessus 👇 #Cancer 1/ ⤵️
Les cellules cancéreuses ne se contentent pas de grossir, elles exploitent les nerfs infiltrés dans la tumeur pour voler leurs mitochondries, ces petites centrales énergétiques.
Résultat : boost d’énergie ⚡️= elles deviennent plus mobiles et résistantes.🏴☠️
2/⤵️
Comment elles font ça ?
Elles tendent des petits ponts appelés « nanotubes » vers les nerfs infiltrés dans la tumeur.
À travers ces tunnels, elles récupèrent les mitochondries des neurones comme on pique un chargeur d’iPhone dans un open space
3/⤵️
🧵🎉 Une avancée MAJEURE contre le diabète de type 1 !
Pour la première fois, un traitement à base de cellules souches pourrait rendre les patients totalement indépendants de l’insuline 💉🚫.
1/⤵️
Le diabète de type 1, c’est quoi ?
Une maladie où le système immunitaire détruit les cellules du pancréas qui produisent l’insuline. Résultat : les patients doivent s’injecter de l’insuline à vie pour réguler leur glycémie.
✅ La majorité des cas sont diagnostiqués entre 5 et 20 ans, avec un pic autour de l’adolescence.
Malgré les pompes à insuline ou les capteurs, gérer son diabète reste un combat quotidien :
⚠️ Risque d’hypoglycémies graves
⏳ Équilibre glycémique difficile à atteindre
💉 Fatigue mentale et contraintes permanentes
2/⤵️
Mais voici la révolution : des chercheurs ont développé Zimislecel, un traitement dérivé de cellules souches, transformées en îlots pancréatiques capables de produire de l’insuline naturellement ! 😱🌱
🧵💫Tentons d’expliquer simplement et sans emballement médiatique les résultats de ce papier sur la ferroptose, un bel exemple de succès français 🇫🇷 …
mais qui reste un proof-of-concept à 10 ans d’un médicament encore incertain
C’est un peu compliqué
Prêts ?
Partis
1/ ⤵️
Cet article explore la ferroptose, un type de mort ☠️ cellulaire 🧬 dépendant du fer, en tant que cible thérapeutique potentielle pour le cancer 🦀.
Qu’est-ce que la ferroptose ?
C’est une forme de mort cellulaire programmée : au lieu d’exploser ou de s’épuiser, la cellule « rouille » de l’intérieur !
Comme quand une pomme 🍎 coupée devient brune, certaines graisses (lipides) des membranes s’oxydent sous l’action du fer, et la cellule meurt.
Utile pour éliminer des cellules malades, mais si on déclenche ça n’importe comment, on peut aussi tuer des cellules saines.
🧵🌿 Après l’aspartame, le cadmium… voici le glyphosate !
Une nouvelle étude vient de faire le tour des médias en 24 h (merci Le Monde), et le message est clair :
➡️ le glyphosate est « cancérigène »!
Vous savez cet herbicide non sélectif qui bloque la biosynthèse d’acides aminés chez les plantes.
Mais… la fenêtre médiatique n’est-elle trop courte pour tout analyser ?
⚠️ Avant même la sortie de la nouvelle étude, souvenez-vous de l’expérience controversée de 2012 : Séralini avait affirmé que le Roundup provoquait des tumeurs mammaires chez le rat… étude massivement relayée, aussitôt contestée, puis rétractée
2/⤵️
La principale critique de l’étude de Seralini provenait du nombre très limité de rats étudiés (10) mais surtout de la souche de rats 🐀 utilisée bien connue en cancérologie expérimentale : les rats Sprague‑Dawley.
▶️ Pourquoi c’est important : ce sont des rats, très utilisés… mais avec un sacré talon d’Achille : ils développent spontanément beaucoup de tumeurs en vieillissant .
👉Par exemple, jusqu’à 95 % des femelles et 60 % des mâles peuvent développer des cancers naturels à 2‑3 ans, sans aucune exposition .
👉Cette prédisposition rend hautement probable l’apparition de « faux signaux »cancéreux, surtout sans corrections statistiques rigoureuses.
Alors oui c’est pratique : on a besoin de moins de rats 🐀 pour voir des tumeurs apparaître mais c’est piegeux !
👉 Conclusion : utiliser cette souche mérite vigilance, car elle peut amplifier l’illusion d’un lien glyphosate–cancer, même si ce n’est qu’un signal chez les rats… pas une preuve chez l’homme.