Il est composé d’agents du renseignement chargés de rechercher des informations permettant de donner une « légitimité » aux actions de l’armée à Gaza – tirs ratés du Hamas, utilisation de boucliers humains, exploitation de la population civile, tout ce que vous connaissez.
2/12
La principale mission de cette cellule consistait à trouver des journalistes gazaouis qui pourraient être présentés dans les médias comme des membres du Hamas déguisés. Ils ont consacré des journées entières à cette tâche...
3/12
Ils ont passé activement en revue des journalistes... sans rien trouver. Pourquoi chercher un journaliste sous couverture ? À ma compréhension, parce que cela offre une « légitimité » médiatique au meurtre généralisé de journalistes.
4/12
Il suffit, par exemple, de présenter un hôpital comme quartier général du Hamas pour justifier la destruction de tout le système de santé. Un tir raté du Hamas qui touche des civils, et ensuite, qui sait ? Peut-être que toute mort de civil est attribuable au Hamas ?
5/12
Semer le doute comme méthode pour blanchir les atrocités. Trouver un journaliste qui serait un militant déguisé permet de blanchir le meurtre de tous les autres journalistes.
6/12
La nuit dernière, l’armée a tué quatre journalistes à Gaza. Elle a reconnu que la cible était Anas al-Sharif. Depuis deux ans, al-Sharif mène un travail journalistique systématique et courageux, rapportant au monde entier l’anéantissement de son peuple.
7/12
Pendant ce temps, la plupart des médias israéliens ont banalisé le massacre, la famine et la destruction, trahissant ainsi leur profession. Cette trahison se poursuit aujourd’hui dans les titres qui rapportent la mort d’al-Sharif...
8/12
Ils reprennent intégralement le communiqué du porte-parole de Tsahal. L’armée a présenté des documents affirmant qu’al-Sharif avait rejoint le Hamas en 2013, alors qu’il avait 17 ans.
9/12
Un·e journaliste qui, à ce stade, après d’innombrables mensonges, ne met pas en doute les déclarations du porte-parole de Tsahal manque tout simplement à sa mission. Mais même si l’on suppose que c’est vrai, cela ne change rien.
10/12
Selon cette logique, la grande majorité des journalistes israéliens, s’il existe un document montrant qu’ils ont servi dans l’armée ou fait des périodes de réserve, deviennent des cibles légitimes à éliminer.
11/12
Sa localisation était connue depuis des mois. Pourquoi le tuer maintenant ? À la veille des projets de conquête de la ville de Gaza ? La réponse est évidente. »
Yuval Abraham, journaliste israélien.
12/12 FIN.
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On y apprend que @Mesarvot_ (qui suit et accompagne les refuzniks) constate une nette augmentation des « refus gris », c'est-à-dire de personnes qui invoquent des exemptions pour raisons de santé afin d'échapper à l'appel sous les drapeaux tout en évitant l'incarceration.
2/5
De son côté, @YeshGvul1982, un autre groupe qui soutient les objecteurs de conscience, déclare que chaque année, 20 % des jeunes appelés à servir refuseraient de le faire (refuznik + refus gris).
3/5
« On ne reproche plus aux juifs de vouloir contrôler le monde mais aux sionistes de vouloir contrôler les terres. »
Cette phrase se trouve dans cette tribune ahurissante de contre-sens historiques visant à instrumentaliser l'antisémitisme pour criminaliser l'antisionisme
1/14
Initiée par le collectif Nous Vivrons, publiée dans @lemondefr, et signée par Hollande, Blanquer, Cazeneuve ou Valls, cette tribune mériterait une réponse détaillée et argumentée, mais sa lecture m'a tout de suite amené à cette conclusion : ils ont perdu et ils paniquent.
2/14
Et ce au point d'utiliser, en conclusion, une prétendue citation de Martin Luther King qu'une simple recherche Wikipedia suffit à vérifier qu'il s'agit d'un faux.
Je lis ici ou là que les bombardements sur Gaza, qui se sont significativement intensifiés cette nuit, feraient suite au refus du Hamas d'accepter les propositions de nouvelle trêve. C'est strictement faux.
1/9
Un accord a été signé et est entré en vigueur le 19 janvier 2025, prévoyant trois phases, et comprenant la libération de tous les otages. Netanyahou n'a JAMAIS voulu aller au-delà de la phase 1.
2/9
D'abord en ne respectant pas pleinement les clauses de cette phase, ensuite en cherchant à renégocier l'accord une fois la phase 1 terminée.
3/9
Cet argument de Macron pour refuser de traiter les athlètes israéliens comme les sportifs russes ne tient pas.
Voici pourquoi.🛢
1/8
Cette affirmation vise à ne considérer le point de vue 🇮🇱 comme le seul valable : "tout commence le 7 octobre". Pour les 🇵🇸, c'est une guerre coloniale ininterompue dont le 7/10 ouvre, avec un déchaînement de violence sans précédent, une nouvelle séquence. 2/8
Écarter cela c'est présenter une position prétendument équilibrée face au déséquilibre et à la dissymétrie des forces en présence. C'est adopter le point de vue du pouvoir qui colonise et occupe, en niant au peuple colonisé et occupé la légitimité de son narratif.
3/8
Israël- Palestine : ces enfants dans les prisons de l'armée israélienne.
Certains médias découvrent que des mineurs sont emprisonnés par l'armée israélienne. Voici le dernier décompte de l'ONG @Addameer 1/7
Ces mineurs sont confrontés à un système judiciaire injuste et contraire à tous les principes du droit international et de protection des droits des enfants. 2/7
À l'occasion de la journée internationale des droits de l'enfant, @Addameer publie un rapport édifiant : torture psychologique, punition collective...
Dans @deferlanterevue, on peut lire cet entretien de @CelineBardet qui affirme notamment ça ⬇️.
Voici deux points, au moins, qui montrent exactement l'inverse.
1/5
Les historiens ont documenté les cas de viols dès la guerre de 1948. Ici, l'Israélien Benny Morris recense au moins une dizaine de viols de palestiniennes par des combattants israéliens. Interview 2004 dans le journal israélien Haaretz.
Ces viols étaient utilisés en 1948 dans un but précis : terroriser les Pal. pour les pousser à partir. L'exemple le plus connu est Deir Yassin, à Jeru-ouest, où le 9.04.1948 au moins 120 civils sont massacrés, avec plusieurs cas de viols. #Nakba
3/5