Dans ses motivations, le tribunal rappelle "qu'Hasna Aït Boulahcen ne faisait aucun mystère de ses relations avec son cousin Abaaoud."
La présidente à Mohamed Soumah : "vous ne pouviez ignorer que les terroristes étaient des fugitifs liés aux attentats du #13Novembre."
Le tribunal : "vous aviez, Monsieur Soumah, une connaissance directe et indirecte de la qualité de terroristes du #13Novembre des individus à qui vous avez cherché un logement."
Mohamed Soumah est condamné à 5 ans d'emprisonnement avec maintien en détention.
La présidente, lisant les motivations : " #Jawad Bendaoud vous ne cachez pas votre cupidité et votre volonté de gagner de l'argent, de préférence de manière illégale."
La présidente à #Jawad Bendaoud : "il faut souligner que vous avez été constant dans vos déclarations. Vous avez eu instantanément des doutes sur les personnes que vous alliez héberger."
La présidente à #Jawad Bendaoud : "vos doutes étaient renforcés après votre rencontre avec les deux terroristes qui ne voulaient que prier et dormir."
La présidente à #Jawad Bendaoud : "en voulant absolument vous présenter devant les caméras de BFM-TV, vous vous êtes volontairement prêté à une hypermédiatisation que vous avez largement entretenue durant l'audience, perdant de vue votre défense."
#Jawad Bendaoud est relaxé. IL s'effondre dans le box.
#Jawad Bendaoud est relaxé des faits de recel de malfaiteurs terroristes.
Il lui reste quelques semaines de prison à purger d'une autre peine mais devrait être libéré sous peu.
Récapitualtif du jugement de la 16e chambre du tribunal correctionnel: #Jawad Bendaoud est relaxé.
Mohamed Soumah est condamné à 5 ans d'emprisonnement.
Youssef Aït Boulahcen est condamné à 4 ans de prison, dont un avec sursis.
Selon une source judiciaire, Jawad Bendaoud sort de prison dès ce soir.
[INFO FRANCE INTER] Youssef Aït Boulahcen s'apprête à faire appel de sa condamnation, selon son avocat.
Le parquet annonce à l'instant avoir interjeté appel de la décision du tribunal concernant #Jawad Bendaoud, Mohamed Soumah et Youssef Aït Boulahcen, décision "qu'il ne partage pas".
Motivations du tribunal : "il n’est pas ainsi prouvé (...) que #Jawad Bendaoud a fourni un hébergement à des individus qu’il savait être des terroristes du 13 novembre afin de les soustraire aux recherches et éviter leur arrestation. Il est donc relaxé."
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."