Cédric Labrousse Profile picture
Créateur de https://t.co/cuFnaOQpbI. Fils de marin-pêcheur. Doctorant sur Nord-est syrien. Fondateur #SRO. Régionalisme, liberté toujours, a bossé dès 16 ans.
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Apr 9 7 tweets 3 min read
Autre décision déterminante pour l'accord entre le nouveau pouvoir syrien d'Ahmad al-Sharaa et l'AANES : à Afrin, le gouvernement de Damas, dominé par HTS, impose aux arabes et turkmènes, installés dans la zone depuis 2018, de... partir et de laisser les biens occupés aux familles kurdes originellement propriétaires.

Oui, vous lisez bien. Et je vous dis tout de ce qui se déroule là bas. Un excellent signe de la politique d'ouverture de l'actuel gouvernement. 1/Image Dès décembre 2024, les premières négociations entre HTS et l'AANES ont notamment porté sur le sort d'Afrin. La ville et sa région furent envahies par les bandes supplétives de la Turquie en 2018. Provoquant un exode de masse des kurdes, évoquant de facto un nettoyage ethnique.

Sur les 320 000 habitants de la région, massivement des kurdes, près de la moitié de la population prit la route selon l'ONU. 2/Image
Apr 7 10 tweets 4 min read
Mais le plus symbolique, ce soir, c'est une vidéo. Cette image, parmi d'autres, fait le tour des réseaux sociaux syriens.

Une femme s'en prend vertement et avec force aux nouvelles autorités en prenant à partie le gouverneur intérimaire pour Suwaydah | Sweida, bastion druze, Mustafa al-Bakour.

Mais que s'est-il passé ? Et en quoi cette vidéo est tout de même un excellent signe... 1/ Ces derniers jours, Mustafa al-Bakour, gouverneur intérimaire pour la région de Suwaydah, a réalisé un parcours de rencontres avec plusieurs personnalités de la région, dont le sheikh Hikmat al-Hijri, à l'occasion de l'Eid el-Fitr. Mais un événement est venu perturber ce tableau... 2/Image
Apr 1 16 tweets 6 min read
IMPORTANT | Ce 1er avril 2025 a eu lieu, au niveau local, une petite révolution en Syrie.

En effet, les YPG des quartiers de Sheikh Maqsoud et Ashrafiyah, leurs bastions historiques dans la ville d'Alep, ont accepté de quitter la zone et d'y transférer la gestion sécuritaire... au gouvernement de Damas ! Oui, vous lisez bien.

Je vous explique tout sur cet accord inédit et qui va en déstabiliser beaucoup. 1/Image Oui, je sais, vous êtes encore en train de vous demander si c'est bien vrai. Je vous le confirme. Et je vais vous expliquer le cadre et ce que révèle cet accord très local mais oh combien déterminant car c'est une première étape.

Rappelons que depuis l'été 2012, les YPG contrôlent le quartier de Sheikh Maqsoud et, depuis plus récemment, entièrement le quartier d'Ashrafiyah. 2/Image
Mar 29 34 tweets 15 min read
SOIREE POLITIQUE SYRIENNE | ANNONCE DU GOUVERNEMENT | Bonsoir à tous, comme promis, je suis présent pour vous faire vivre cette soirée politique syrienne, à la veille de l'Eid. Et je vous dévoile, ce soir, les biographies des 22 membres de ce premier gouvernement de transition depuis la mise en place de la déclaration constitutionnelle.

En espérant vous donner là de quoi saisir la grande diversité de ce gouvernement très majoritairement technique. Avec de sacrées surprises pour tout le monde et des choses attendues. 1/Image Des personnalités venues de tous les horizons religieux, économiques, politiques et civils sont présentes au Palais du Peuple à Damas. Notamment le Conseil de la Fatwa et des personnalités chrétiennes, en autres : grecques orthodoxes. Certains ont repéré de célèbres journalistes comme Hadi Abdullah ou Moussa al-Omar. 2/Image
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Mar 28 17 tweets 8 min read
Vous vous en doutiez. Votre serviteur était dans les starting blocks. Voici donc les biographies des 15 membres du Conseil de la Fatwa établi ce soir du 28 mars 2025.

L'organisme est présidé par le Grand Mufti, le sheikh Oussama al-Rifai. Et il y a, de nouveau, de nombreuses surprises...

On est parti ? 1/Image
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1 - Tout d'abord, le sheikh Oussama al-Rifai.

Je vous renvoie vers sa biographie que j'avais longuement développée ici. Il est le chef de ce conseil de la fatwa. Opposant historique à HTS et al-Sharaa. 2/
Mar 24 19 tweets 8 min read
Bâtir une armée en partant, finalement, quasiment de rien ? C'est tout l'enjeu des nouvelles autorités syriennes. Car loin de ce que l'on espérait, l'armée syrienne s'est bien évaporée dès le 8 décembre 2024. Conséquence de la politique même du régime des Assad.

Désormais, Ahmad al-Sharaa et son ministre de la défense, Murhaf Abu Qasra, doivent tout refaire. Entre pressions extérieures et prises en compte des acteurs internes...

Ce soir, plongeons-nous dans la construction de l'armée syrienne...

(Si usage par chercheur ou journaliste, merci de citer) 1/Image Pour établir l'organigramme militaire, il était essentiel, pour Ahmad al-Sharaa, d'avoir un État-major fonctionnel. C'est notamment Hassan Abdul Ghani, le commandant en chef de l'opération partie d'Idlib en novembre 2024, qui conseille le président.

L'Etat-Major est encore en cours de constitution. A sa tête, c'est un officier déserteur, le désormais général Ali Nour al-Din al-Nasaan, qui a été nommé. 2/Image
Mar 17 6 tweets 3 min read
Des "dissidents" et autres "éveillés" de nous expliquer que l'Occident se fourvoie en Syrie. Et de ne surtout pas évoquer, quand bien même ils l'apprécient bien souvent, le rapprochement entre le pouvoir HTS et... la Russie.

Alors, pour leur répondre, faisons le point sur la lune de miel entre Damas et Moscou à l'heure d'al-Sharaa...

Et n'hésitez pas à leur mettre cela sous le nez quand ils évoqueront l'erreur de l'UE. Si elle en fait une, qu'ils osent le dire de la Russie de Poutine... 1/Image Ce thread est une arme argumentaire de type artillerie lourde contre les complotistes qui nous assurent que l'Occident fait n'importe quoi mais que la Russie fait toujours bien. Sur la Syrie, voici comment faire planter leur logiciel système...

Tout d'abord, la Russie a établi très rapidement le contact avec mes autorités HTS via l'intermédiaire de la Biélorussie. J'avais couvert cette prise de contact ( x.com/CdricLabrousse… ), et cela dès le 23 janvier 2025. 2/
Mar 16 11 tweets 6 min read
On m'a demandé d'évoquer bien davantage les druzes. Alors, pour commencer, je vous propose tout d'abord de découvrir que les druzes de Syrie ne répondent pas d'une seule autorité religieuse.

En effet, trois hommes ont autorité, religieuse mais aussi de plus en plus politique sur les druzes syriens. Hikmat al-Hijri est le plus médiatique d'entre eux mais il n'est que l'un des trois "Sheikhs al-Aql".

Je vous propose de les découvrir. 1/Image Historiquement, le rôle des religieux chez les druzes de Syrie était clairement défini comme quasiment et purement religieux. Ce sont des chefs de clans qui avaient une forme d'autorité politique qui pouvait aller au delà de leurs familles. Le cas de Sultan al-Atrash est le plus célèbre. 2/Image
Mar 13 6 tweets 3 min read
On l'attendait impatiemment. Et ce n'est pas du tout ce qu'a partagé Skynews Arabia...

La direction politique de l'AANES a publié sa position sur la déclaration constitutionnelle approuvée par Ahmad al-Sharaa ce 13 mars 2025. Si elle critique (je vais détailler ensuite) : si l'AANES dénonce le document, elle déclare espérer que le travail sur la prochaine constitution changera plusieurs points.

Aucune annonce de rupture du rapprochement entre Damas et l'AANES donc. Et c'était pourtant un des risques. 1/Image
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Dans le détail, désormais, regardons les critiques de l'AANES.

1) L'AANES dénonce une constitution encore trop proche de celle de l'ancien régime baathiste. En effet, cette constitution reprend des principes du président musulman et de l'islam comme référence centrale du droit (déjà le cas encore en 2012, pour rappel). 2/
Mar 13 17 tweets 6 min read
IMPORTANT | C'est fait. La déclaration constitutionnelle, attendue hier, est désormais signée par le président par intérim Ahmad al-Sharaa. Elle aura valeur de texte fondamental de l'État pour les années à venir.

Elle reprend globalement la constitution de 1950. Et confirmé certains points des constitutions sous les Assad. Et elle nous offre de bonnes surprises. On fait le point ensemble. 1/Image
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La déclaration constitutionnelle reprend, et on le savait déjà, deux principes, qui étaient déjà conscrits dans les constitutions précédentes, et encore en 2012 sous Bachar al-Assad :
- le président de la République doit être musulman
- l'islam est la religion servant de base majeure du droit.
Là dessus, rien de nouveau... Et que les pro-Assad ne hurlent pas : ils le cautionnaient donc sous Assad. 2/Image
Mar 9 4 tweets 2 min read
Le gouvernement syrien doit protéger, je coupe mon retrait du week-end, les lanceurs d'alerte qui ont dénoncé à visage découvert ces exécutions et massacres. Jusqu'à nommer des responsables (Abu Amsha notamment, décidément encore...). C'est le cas du jeune combattant Muhammad Hajji Abu Obeida, combattant de la 313ème brigade, qui a publié un témoignage dénonçant ces horreurs.

Depuis, plus aucune nouvelle. Ces hommes seront déterminants dans des poursuites judiciaires, y compris avec une enquête, qu'il faut espérer, des Nations Unies. 1/Image
Muhammad Hajji subit une vague de haine inédite sur les réseaux sociaux de la part de partisans d'Abu Amsha et de Saif Abu Bakr. Ils dénoncent son côté potentiellement efféminé ou encore des tatouages, qui en feraient forcément un individu étrange. Il est accusé d'être en réalité un membre des FDS (groupe qu'ont combattu Abu Amsha et Abu Bakr...) : il n'en est rien. Il est bien membre des forces du gouvernement syrien, comme ici récemment à Hama.

Sa vie est clairement en danger. 2/Image
Mar 8 7 tweets 3 min read
Il est l'homme le plus recherché du Nord-ouest de la Syrie, avec le général Ghiyat Sulayman Diab et, désormais, les responsables des exécutions de masse.

Muqdad Fatiha, chef d'anciens loyalistes insurgés, qui a déclenché les événements des derniers jours et leurs conséquences morbides. Il a publié une vidéo, ce 8 mars 2025, menaçant de poursuivre le combat.

Il est visiblement retourné, comme on l'evoquait hier, dans le maquis de l'arrière pays côtier. 1/ Pour rappel, Muqdad Fatiha est entré en rébellion il y a plusieurs semaines
Je vous en avais parlé lors de précédentes attaques menées par sa Brigade du Bouclier de la Côte, composée d'anciens shabihas et soldats les plus durs de l'ancien régime. 2/

Mar 8 7 tweets 4 min read
A Baniyas, l'horreur.

C'est la ville restée dans l'angle mort de nos suivis hier. Située sur la côte, bastion de l'opposition entre 2011 et 2013, avec une population à la fois sunnite et alaouite. La ville avait déjà subi un massacre en mai 2013, de la part de partisans du régime Assad sur les quartiers sunnites.

Hier, et encore ce matin, ce sont les quartiers alaouites qui ont été visés par des bandes armées. Au moins 50 personnes tuées sommairement, principalement des civils. Des jihadistes d'Asie Centrale, qui n'ont pas voulu se soumettre aux nouvelles autorités, sont accusés, ainsi que des membres des forces de sécurité, anciennement de l'ANS. 1/Image Baniyas fut longtemps, dès 2011, un bastion de l'opposition syrienne. Aussi bien sunnite qu'alaouite par ailleurs. Plusieurs opposants alaouites au régime étaient notamment natifs de cette cité.

En 2013, le régime décide de briser cette ville frondeuse au coeur de son bastion côtier. Début mai, des centaines de miliciens d'Assad se déchainent, principalement dans les quartiers sunnites. Ce massacre a fait plus de 280 victimes, toutes civiles. Notamment des femmes et enfants. 2/Image
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Mar 8 12 tweets 6 min read
Un dernier bilan porte à désormais 300 civils tués, fusillés et massacrés par des groupes armés en Syrie. J'avais évoqué, un des premiers en France, ces horreurs, notamment à al-Muktariyya et, plus globalement, dans la périphérie de Lattaquié.

Faisons le point sur la pire journée depuis la chute du régime d'Assad. Avec cette question : qui sont les responsables ? 1/Image Pour le chef de l'Etat, Ahmad al-Sharaa, qui se voit rappeler que ses anciens combattants ne lui obéissent pas forcément, loin de là, sans parler de ceux ayant refusé de se soumettre en rejoignant la nouvelle armée, c'est un désaveu terrible.

Ses lignes directives pour une justice transitionnelle efficace, répétées fermement le 25 février dernier, n'ont pas été suivies. Menant à des horreurs. 2/Image
Mar 7 19 tweets 8 min read
Dressons un bilan de cette journée sanglante du 7 mars 2025 dans le nord-ouest de la Syrie.

Reprise en main par le pouvoir, exécutions sommaires extrajudiciaires, malgré les lignes fixées par Ahmad al-Sharaa sur ce sujet, crimes de guerre et dégâts considérables, insurgés en fuite...

Faisons le point. 1/Image Les opérations prennent peu à peu fin dans les principales villes de la région. A Lattaquié et Tartous, les villes sont sous contrôle mais un couvre-feu est installé pour la nuit. A Qardaha, l'opération la plus sensible s'est soldée par un succès : la libération d'otages (soldats et cadres des forces de sécurité du nouveau régime) capturés hier soir par les insurgés issus des rangs de l'ancien régime. 2/
Mar 7 39 tweets 16 min read
Bonjour à tous, faisons le point, ce matin, sur la situation dans le nord-ouest de la Syrie après 24 heures de chaos, où des centaines d'anciens loyalistes ont lancé des attaques à travers trois gouvernorats.

La situation n'est pas sous contrôle, loin de là. Je vous expose tout cela dans le détail, pour ce premier défi sécuritaire et insurrectionnel d'ampleur pour le nouveau pouvoir syrien dominé par HTS. 1/Image Tout d'abord, évoquons les zones où le calme est partiellement revenu. C'est le cas de la ville de Homs et d'une large partie de l'axe autoroutier entre Tal Kalakh et Homs. Des embuscades sanglantes ont eu lieu sur la route toute la nuit. Les guérillas d'anciens loyalistes ont regagné leurs maquis. Dans la ville de Homs, la situation est désormais apaisée. 2/
Mar 6 21 tweets 8 min read
IMPORTANT | Cette nuit, la Syrie entre dans sa nuit la plus chaotique depuis des mois.

Après des tensions qui ont essaimé toute la journée sur la côte syrienne et dans l'arrière pays alaouite de Lattaquié et Jableh, des affrontements armés de haute intensité touchent désormais plusieurs villes et zones rurales.

Même la ville de Homs est touchée. D'anciens éléments loyalistes sont engagés dans des attaques. 1/ Tout a commencé dans la journée par des opérations des forces de sécurité du gouvernement HTS de Damas, comme cela se fait régulièrement sur la côte syrienne, dans les environs de L'attaque, Jableh et Tartous.

Des combats ont alors eu lieu, notamment en périphérie de Lattaquié. 2/
Mar 2 5 tweets 2 min read
MISE A JOUR | Le Comité Constitutionnel, composé dans une étonnante pluralité et écartant toute figure trop religieuse dans le droit, a été reçu par Ahmad al-Sharaa.

Les travaux débutent. @AJArabic a révélé plusieurs éléments :
- un article assurera que le président doit être musulman. Il sera le chef des armées.
- la déclaration constitutionnelle se composerait à terme d'une cinquantaine d'articles. 1/Image - la création d'une assemblée syrienne intérimaire, pour 2 ans, et composée de 100 personnalités venus de tous les pans de la société syrienne, sera installée une fois la déclaration constitutionnelle établie. Les membres seront choisis par le président. A NOTER : on pourrait de nouveau être surpris sur la composition.

RAPPEL : la déclaration constitutionnelle ne sera pas une constitution définitive. 2/
Mar 2 10 tweets 4 min read
IMPORTANT - Alors que je vous réalisais un thread sur le remaniement du gouvernement à venir, le bureau de la présidence syrienne vient de dévoiler les 7 noms des membres du comité chargé de réfléchir à la forme constitutionnelle de la transition.

Cette instance était annoncée par Ahmad al-Sharaa depuis janvier 2025. Et avait été confirmée durant la Conférence Nationale de Dialogue. 1/Image Décidément, je ne peux jamais me reposer. Et bien, penchons nous sur ces profils assez atypiques et peu connus, y compris en Syrie. Tous sont des spécialistes du droit. Ils sont syriens mais n'ont pas tous été formés uniquement en Syrie. Je vous présente ces personnalités qui sont chargées d'écrire un énorme morceau de l'avenir de la Syrie à court-terme. 2/
Mar 2 17 tweets 7 min read
En Syrie, un nouveau gouvernement est attendu cette semaine. Sauf nouveau délai dans les plannings de transition.

Pourquoi faire ? Quelles perspectives ? Des pistes pour les nominations ? Ceux qui devraient rester ?

On regarde cela... 1/ Image Tout d'abord, rappelons que la Conférence Nationale de Dialogue s'est plutôt bien passée le 25 février dernier. Cependant, les conclusions ont été des plus légères en terme de pistes concrètes, reprenant globalement le discours... d'introduction d'Ahmad al-Sharaa.

Cette conférence, et Ahmad al-Sharaa l'avait évoqué dans des entretiens, visant notamment à voir des profils pour le nouveau gouvernement. 2/Image
Feb 27 9 tweets 4 min read
C'est une annonce historique.

Un tremblement de terre.

Abdullah Öcalan a pris la parole ce 27 février 2025, pour la première fois depuis des années de cette manière, via le parti DEM, pour demander à ses partisans de dissoudre le PKK, fondé il y a près de cinq décennies désormais, et de déposer les armes pour la branche armée de ce parti, les HPG.

On reviendra évidemment sur ce sujet dans les minutes, heures et jours à venir quant à l'impact considérable que cela aura en Syrie. Pour une fois que c'est mon espace de travail, la Djézireh, dont je pourrais parler avec davantage de fond.

On vit un moment historique, je le redis.Image On attendra les prises de parole :
- du commandement des HPG, dont leur commandant en chef, Murat Karayılan.
- la prise de parole des cadres des branches régionales du PKK, dont le PYD en Syrie, ou encore du PJAK en Iran.
- la prise de parole du commandement des YPG en Syrie, dont une partie des cadres est issue directement du PKK et des HPG (Mazloum Abdi, commandant en chef des FDS, en étant un exemple).