Frédéric Delarue Profile picture
Dr en histoire. "A la croisée des médiations. Les émissions littéraires de la télévision française (1968-1990)". https://t.co/VkhxwT7kOk
Jun 28 28 tweets 5 min read
1/ Fil. De lui, on connaît une photo, un nom sur les frontons des mairies, sur une stèle du Panthéon. C'est lui que Jordan Bardella a invoqué pour moquer Olivier Faure hier sur France 2. Ce fil volontairement très bref (25 messages) aborde 3 points : 2/ - Les mille-et-une vies de Jean Moulin. Biographie succincte
- comment connaît-on Jean Moulin ? Les sources.
- De quoi Jean Moulin est-il le nom ? Pourquoi lui et pas un autre ?
May 6 21 tweets 5 min read
Contrairement à Michelet qui aimait la mort, je l'abhorre. Une part du métier d'historien et plus encore d'homme réside dans sa fréquentation. La mort de Bernard Pivot qui fut beaucoup qu'un sujet de thèse m'emplit d'une profonde tristesse. Miscellanées liées à Bernard Pivot :
- la thèse : theses.hal.science/tel-03519514
Jan 9 31 tweets 5 min read
1/ L’histoire impose de restituer aux événements le contexte dans lequel ils se sont déroulés. 2/ Un traumatisme historique en cache un autre en l’occurrence : et derrière le fascisme, surgit le spectre des « années de plomb » qui virent se multiplier les attentats d’extrême-gauche et d’extrême-droite en Italie entre la fin des années 1960 et le début des années 1980.
Dec 6, 2023 80 tweets 11 min read
1/Très long fil. En interrogeant mes proches, j'ai mesuré à hauteur d'homme - et de femme - le succès de librairie qu'avait été "Montaillou, village occitan" d'Emmanuel Le Roy Ladurie, également connu comme l'un des "effets Pivot" les plus marquants. 2/ Cette circulation singulière des savoirs s'inscrit dans une économie médiatique et éditoriale faste pour la vulgarisation historique, portée par les ténors de la "Nouvelle Histoire" (Georges Duby, Emmanuel Le Roy Ladurie, Jacques Le Goff, Pierre Nora...). Directeurs de
Oct 14, 2023 10 tweets 2 min read
@claudeelkhal Question (journaliste) : « les (responsables) israéliens disent : « nous nous défendons, nous visons des militants à Gaza et nous essayons de mettre fin une fois pour toutes à une organisation que nous considérons comme terroriste ». @claudeelkhal Réponse (invité) : « vous êtes sérieuse lorsque vous dites cela ? Pensez-vous qu’une opération militaire va mettre fin « une fois pour toutes » à une organisation terroriste qui s’abrite derrière une population civile à laquelle a été dénié les droits humains les + élémentaires ?
May 28, 2023 48 tweets 12 min read
Fil consacré au débat Justine Triet / @RimaAbdulMalak en 3 points :
1/ Le Festival de Cannes : origines, happenings ;
2/ Le financement du cinéma français : des accords Blum-Byrnes (1946) au financement par les chaines de télévision ;
3/ Les inquiétudes contemporaines. Préambule.
Ce qui s'est dit :
Justine Triet - 00.52.50
france.tv/films/festival…
May 26, 2023 13 tweets 3 min read
Trois dates-clés :
- 17 février : en 1ère lecture, l'Assemblée n'a pu délibérer sur l'article 7 ;
- 16 mars : utilisation du 49.3 par le gouvernement ;
- 2 mai : l'Intersyndicale décide d'une nouvelle journée le 6 juin. Outre :
May 25, 2023 13 tweets 2 min read
Fil. Le dernier billet de Frédéric Lordon mérite une lecture attentive et aussi dépassionnée que possible. 1/ « Quand elle se penche sur les forces de gauche, la presse bourgeoise n’a d’yeux et de sentiment que pour celles qui sont de droite ou pour celles qui sont perdantes. » sonne comme la phrase la plus juste. 2/
Dec 14, 2022 53 tweets 9 min read
Ces attaques contre Annie Ernaux ici radiofrance.fr/franceculture/…
ou là lepoint.fr/debats/annie-e…
mais encore
lefigaro.fr/livres/devant-…
méritent un contrepoint et notamment un regard sur le relais médiatique qu'a constitué "Apostrophes", l'instance de légitimation favorite de la "nation littéraire" (Priscilla Parkhurst Clark).
muse.jhu.edu/article/461045

Le propos s'ordonne autour de trois thématiques ; un rappel de ce qu'était "Apostrophes" au moment où Annie Ernaux y est invitée pour la 1ère fois ; le regard porté par Annie Ernaux sur cette "démocratie du gros