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J’étudie à ce sujet un assez grand nombre d’auteurs. Certains appartiennent au siècle des Lumières. Je distingue fortement ceux qui croient en l’existence de Dieu et en la vie après la mort (Rousseau et Voltaire) de ceux qui n’y croient pas (Diderot, La Mettrie, D’Holbach).
Quelques informations d’abord : le scepticisme a été fondé par Pyrrhon d’Elis (ayant vécu de -360 à -270), et les plus importants ouvrages sur le scepticisme antique (qui nous restent) sont ceux de Sextus Empiricus, notamment celui intitulé “Esquisses Pyrrhoniennes”.
On a donc 2 principes qui se retrouvent aussi chez Darwin :
Dès le 10 août 1793, on assiste à Paris à une première grande fête païenne. On avait élevé ce jour là, à l'emplacement de la Bastille, une statue représentant la Nature. Hérault de Séchelles, président de la Convention, prend la parole et s’exclame, devant cette statue :
La conciliation de l’existence de Dieu avec l’existence du « mal » a toujours été un problème. Si Dieu est parfaitement bon et puissant, alors en apparence nous devrions vivre heureux, les criminels ne devraient pas exister, les maladies non plus, etc.
Dans son Essai sur le don, Marcel Mauss a souligné le fait que dans de nombreuses sociétés ont lieu de grandes fêtes, considérées comme des moments très importants, qui sont (entre autres) des occasions pour échanger des cadeaux.
Le premier livre publié par Nietzsche, la Naissance de la tragédie, est à la fois une réflexion sur la vie humaine en général et une réflexion sur la culture grecque de l’Antiquité en particulier. Ce qui fait le lien entre ces deux thèmes, c’est le problème du pessimisme.
Cette réflexion sur les multiples “moi” du moi est associée à l’un des thèmes principaux de l’ouvrage, l’expérience du chagrin d’amour. La compagne du narrateur est partie, et il faut que chacun des “moi” soit averti de ce changement, ce qui a pour effet des souffrances variées.
Le dénombrement de Kant se fonde sur deux distinctions : d’abord une preuve peut utiliser l’expérience (preuve "empirique") ou ne pas le faire, et dans ce cas on dira qu’elle est "a priori" au sens kantien du terme (a priori = sans passer par l’expérience).
Margaret Jacob (en 1981) puis Jonathan Israël (en 2001) ont renouvelé en profondeur notre compréhension de la modernité en distinguant précisément les Lumières modérées des Lumières radicales, mais on va voir qu’ils ne sont pas d’accord sur certains points essentiels.
Autrement dit, est juste l'action qui augmente le plus possible la somme totale de bien-être.
Il s’agit en fait d’une critique d’une théorie de Schleiermacher, philosophe et théologien allemand, qui enseignait dans la même université que Hegel à ce moment-là, en 1822.
Les deux idées fondamentales dont nous allons donc parler, en rapport avec la figure de Socrate, sont les suivantes:
Pour commencer, on peut placer la pensée hégélienne de l’amour dans le sillage d’un célèbre passage du Banquet de Platon, dans lequel il est dit : “L’amour, à partir de deux êtres, tente d’en faire un seul, autrement dit, de guérir l’humaine nature” (191d).
La réflexion du baron d'Holbach à ce sujet commence ainsi : dans la mesure où nos idées proviennent initialement de l’expérience sensible, il ne vient d’abord à l’esprit d’aucun être humain de croire à l'existence d'une chose "totalement différente de tout ce qu’il aperçoit"
La "loi fondamentale" de la raison dont parle Kant peut être vue comme une formulation un peu plus précise de principes que l’on utilise souvent dans la vie courante ; par exemple on dit « si tout le monde faisait comme toi… » (on ne finit pas la phrase généralement)
Alors que la plupart des humains souffrent à cause d’un “malheur réel”, de problèmes réels, concrets, bien déterminés, René - du moins jusqu’à un certain moment de sa vie - ne connaît rien de tel, mais une souffrance “vague”. C’est un mal “imaginaire”, en quelque sorte,
En effet, d’où nous vient-elle ? Le problème est qu'on ne peut pas lui supposer la même origine que pour la plupart de nos concepts, à savoir la perception.
Hegel a développé un système dont le but est de conceptualiser les principaux aspects du réel. Il s’agit de faire une théorie de la “totalité”, parce que “seul le tout est le vrai”, c’est-à-dire qu’on ne peut pas véritablement comprendre une partie du réel (par exemple le vivant)
Il y a un certain nombre de proverbes qui énoncent une convergence entre l’intérêt personnel et la moralité, par exemple : « l’honnêteté paie », « bien mal acquis ne profite jamais »...
Le scepticisme en morale consiste à dire que les distinctions du bien et du mal, du juste et de l’injuste,etc. sont arbitraires, sans nécessité, valables seulement pour la personne qui les fait. Il n’y aurait que des opinions personnelles sur ce qu’il faut faire et ne pas faire