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Apr 29 7 tweets 4 min read
Nous avons une « classe » au sens Marxiste du terme qui a émergé et qui regroupe les diffuseurs de la pensée unique (parfois appelés journalistes), les marchands d’armes, les hommes politiques professionnels, les grands monopoles, le personnel des instances internationales…

Cette classe a pris le contrôle des médias et de la politique en s’appuyant sur une justice rendue par des tribunaux sans aucune légitimité populaire. Et pour que le système ait quand même une apparence de soutien, cette classe crée et entretient grassement toute une série de mouvements de mécontents dont les griefs sont mis en musique par les universitaires de service, faisant monter une nouvelle organisation à chaque occasion, en commençant par « touche pas à mon pote » il y a longtemps déjà, en passant par les « indigènes de la République » et en terminant par Black Lives matter ou les mouvements du type LGBTQ+ et l'instrumentalisation de la question Palestine récemment.
Apr 27 8 tweets 5 min read
Pour faire écho à l'excellent article de Mathieu Bock-Coté dans @Le_Figaro , j'aimerai rappeler les trois trois justifications intellectuelles qui pouvaient être apportées au prélèvement de l’impôt.

L’impôt pouvait être levé pour payer des dépenses afférentes :

1.        Au défraiement des services Régaliens que l’Etat offre et qu’il peut SEUL offrir  (Défense, Justice, Police, Diplomatie…), ce qui correspond peu ou prou aux recommandations des Lumières à la fin du XVIII eme Siècle. Pas de discussion possible si ce n’est sur la façon la plus efficace de prélever ces impôts, c’est à dire sur celle qui gênera le moins possible le processus productif. 2.        Pour investir  dans des secteurs  ou le secteur privé ne peut ou ne veut aller. Ici l’on peut penser à des choses comme la construction d’infrastructures diverses et variées, pas immédiatement rentables au niveau de l’infrastructure elle même mais très rentables au niveau de la communauté en raison des externalités qu’elles comportent.  On peut penser aussi à des usines d’armement qui serviront à la Défense Nationale ou à l’école Polytechnique. Voila qui est déjà beaucoup plus discutable comme concept, mais enfin on peut en discuter entre gens de bonne compagnie.
Apr 24 4 tweets 1 min read
Si on admet qu’un enfant peut être donné, sous le seul prétexte qu’il est désiré, alors il est traité comme une chose. C’est pareil pour les mères porteuses utilisées comme « couveuses ». En leur accordant la qualité de « personnes », le droit a pour fonction première de protéger les êtres humains contre la force – ou les désirs – des autres êtres humains. C’est pourquoi la GPA, dans son mécanisme-même, est une attaque contre les êtres humains et la protection essentielle que leur doit le droit.

Le pouvoir politique, une fois encore voudrait nous faire croire que « plus de droits » signifierait une société plus juste.
Apr 24 4 tweets 2 min read
GPA et libéralisme: un thread:🚩La question fondamentale est de savoir si l’on doit ou non laisser la volonté humaine gouverner cette question de la GPA?

Que des réalités passent du statut de « chose » au statut de « personne » n’est pas dramatique tant que cela n’ouvre pas la porte à l’inverse, à savoir l’entrée d’être humain dans la catégorie juridique des choses.

En effet, si cela devait arriver, des êtres humains deviendraient entièrement disponibles à la puissance de personnes.

Ce qui distingue une personne et une chose, c’est le rapport qui existe entre les deux : une chose est entièrement disponible à la personne tandis qu’une personne ne peut entièrement disposer d’une autre personne. Ainsi, s’il est courant d’entendre nombres de penseurs s’émouvoir des conditions dans lesquelles des vaches sont élevées, réduites à être des « machines à lait » qui s’émeut aujourd’hui des « machines à bébés » que sont beaucoup de mères-porteuses » dont les contrats posent qu’elles n’existent pas, puisque les contractants affirment sans frémir que l’enfant n’a pas de mère et qu’une « fée Etat » leur a donné l’enfant ?
Apr 22 5 tweets 2 min read
Nous vivons dans un monde ou les paroles verbales ont remplacé la logique des choses que l'on a fait depuis la nuit de temps parce qu'elles fonctionnent.
Contrairement à ce que certains voudraient faire croire, la politique de l'offre et de la demande n'est pas "une idéologie" mais au contraire le reflet de la réalité des choses de la vie. La raison pour laquelle nous avons une économie de marché et pas de nombreux individus autosuffisants est qu’il y a un gain l’échange.

Les gains à l’échange proviennent de ce que les économistes ont appelé la spécialisation (cf Riccardo)
Apr 22 4 tweets 2 min read
4 règles de gestion:

-Privilégier le bilan et non le compte d exploitation.
Beaucoup achètent un titre et dés que ce titre est monté de plus de 20%, ils le vendent.
Par contre si le titre baisse, ils le gardent soigneusement
Moyennant quoi, au bout de quelques années, il ne reste plus dans le portefeuille que les mauvais choix.Dans la réalité, il faut faire exactement l'inverse.
Si un titre baisse sur son plus haut de 10% ou 15% ou par rapport à son cours d’achat, il faut le vendre toutes affaires cessante. Celui qui suivra cette règle systématiquement se retrouvera au bout de quelques années avec un portefeuille regroupant tous ses bons choix puisque le marché aura éliminé tous les mauvais et son bilan montera années après années alors même qu’il dégagera des pertes la plupart du temps. Règle numéro 2
Le cours d achat n’aucun intérêt, si ce n'est pour les impôts. La valeur du titre est égale au cours de bourse d’aujourd’hui, point barre.
Ce qui implique que faire des moyennes en baisse est la façon la plus certaine de se ruiner puisque non seulement vous n’avez pas vendu les saloperies mais vous en rajoutez...
Apr 20 9 tweets 4 min read
L' ignorance et la bêtise sont des facteurs considérables de l’histoire  (Raymond Aron).

De temps en temps, je dois avouer que j’ai de grands moments de lassitude. Notre pays est dans une situation catastrophique parce qu’il a été géré depuis des lustres par des cuistres incompétents, et le résultat de cette gestion est bien entendu une dette abyssale.

Bien. Devant une telle situation, un citoyen normal se poserait les questions suivantes :

Comment en sommes-nous arrivés là ? ce qui revient à établir un diagnostic.
Est-ce que l’histoire économique offre des exemples comparables ? ce qui nous permettrait d’affiner nos efforts pour trouver des solutions.
Parmi ces exemples, quels ont été les solutions choisies pour redresser la barre avant que le bateau ne se fracasse sur les écueils, et lesquelles ont marché, lesquelles ont échoué ? ce qui nous permettrait de régler le problème comme l’ont fait par le passé la Suède, le Canada, la Grande-Bretagne et bien d’autres avant ou après eux.
Apr 17 5 tweets 2 min read
Depuis hier et les mauvaises réflexions du RN sur l'augmentation de la masse monétaire, j'ai beaucoup de questions🚩. Sur la hausse de l'alimentaire, je voudrais dire deux choses:

1/ Il est évident pour tout le monde, n'est ce pas que quand une hausse de l'énergie arrive, cette hausse va être reportée par le producteur ou les producteurs de la chaine sur le consommateur. Ainsi, blâmer "l'horrible industriel qui augmente ses prix" est sujet à débat.. 2/ Seconde réflexion sur la hausse de l'énergie en pratique. Dans une hausse,Il arrive TOUJOURS un moment où la demande d’énergie passe AU DESSUS de l’offre. Et là, quelque chose de très curieux se passe : les prix de l’énergie ne se mettent pas à monter doucement, mais littéralement explosent à la hausse, triplant ou quadruplant en quelques années, car la demande de cette matière première est « inélastique » par rapport aux prix, comme le disent les économistes. Que veulent dire ces esprits sérieux ?
Apr 17 5 tweets 3 min read
BCE et impression monétaire: A chaque fois que les taux réels sont négatifs, nous avons donc environ deux après les débuts de la politique inflationniste une accélération générale des hausses de prix d’abord sur la hausse des prix à 12 mois, puis sur celle des hausses de prix sur quatre ans. Tous les prix se mettent à monter en même temps.

Et contrairement à ce que disent beaucoup de gens, l’expérience des dernières années est tout à fait similaire aux périodes précédentes : Depuis 2003 des hausses inflationnistes structurelles sont interrompues par des baisses cycliques dues à des recessions comme en 2009, 2012 (en Europe) ou en 2020.

Mais cette accélération générale des prix est plus intense pour les secteurs qui sont les plus importants pour les ménages à faibles revenus. Pour des raisons compréhensibles, les secteurs de l’alimentation, de l’immobilier (loyers) et de l’énergie sont les plus sensibles à l’inflation et montent le plus dans chacune des périodes inflationnistes.

Ce qui veut dire que les ménages les plus modestes voient leurs niveaux de vie baisser le plus lors des poussées inflationnistes et donc que suivre une politique inflationniste, c’est attaquer directement les plus pauvres dans la société, ce que je trouve personnellement tout à fait inacceptable.  Comme le disait John Rawls, le philosophe américain mort il y a quelques années, un système est juste s’il permet à ceux qui sont tout en bas et qui y restent de voir leur niveau de vie monter en termes absolus au travers du temps. Une société où le niveau de vie des plus démunis baisse durablement est une société qui se prépare des lendemains douloureux. C’est cependant là où nous en sommes aux USA et en France.
Apr 15 4 tweets 2 min read
La valeur d’un bien est « subjective » et se constate quand un échange volontaire a lieu entre deux individus  et au moment de cet échange la valeur égale le prix. Et ce « prix » peut être durablement supérieur ou inferieur à la « valeur » du travail inclus dans le bien en question, ce qui veut dire que la « valeur travail » sur laquelle repose tout l’édifice intellectuel du Marxisme est une idée fausse et que, comme chaque fois que l’on essaye de monter un système économique sur une idée fausse cela n’amène qu’a des désastres, comme l’expérience des pays communistes l’a amplement montré. A mon avis, il existe deux raisons qui peuvent m’inciter à me séparer de mon bon argent pour acquérir un bien.

Soit je peux essayer d’acquérir quelque chose qui me sera utile, un outil par exemple et dans ce cas la valeur de l’objet ou du bien viendra de son « efficacité ». Un exemple de la valeur « efficacité »  sera par exemple un grand indice boursier du style S&P 500 qui représente peu ou prou la somme des outils de l’économie US.
Soit je peux acheter quelque chose simplement parce que ce « quelque chose » est beau et peu commun, un bijou, une oeuvre d’art et dans ce cas la valeur de cet objet viendra de sa « rareté ». L’archétype d’une telle « valeur » c’est bien entendu l’Or.
Apr 13 6 tweets 2 min read
Comme le rappelait Jean-Paul II : « la Liberté c’est de Pouvoir et de Vouloir faire ce que l’on Doit faire ». Pouvoir, Vouloir, Devoir, ne se conçoivent qu’au niveau individuel… Nous serons jugés un par un et ce que Dieu cherche est d’avoir une relation individuelle avec chacun d’entre nous. La justice collective, la morale collective, cela n’existe pas. Ce que confirme Saint Paul, dans l’une de ses lettres au Gallates, quand il annonce tranquillement « qu’il n’y a plus ni Juifs ni païens, ni homme ni femme, ni homme libre ni esclave et que nous sommes tous égaux (en Jésus Christ), ce qui représente une totale inversion de la pensée dominante jusque-là.

Comme je l’ai écrit dans mon livre « Un Liberal nommé Jésus », Dieu au départ, a décidé de passer une espèce de convention collective avec le peuple Juif.

Les résultats ont été assez moyens, si l’on en croit l’Ancien Testament.
Apr 12 6 tweets 2 min read
En 1981, les idées socialistes et étatiques prennent définitivement le pouvoir en France pour ne plus jamais le quitter. Ceux qui étaient aux affaires pouvaient de temps en temps ne pas être officiellement socialistes, cela ne changeait rien à l’affaire. Toutes les décisions importantes prises depuis 1981 ont toujours favorisé la hausse du poids de l’état et la restriction des libertés individuelles (cf. la différence des politiques au moment du COVID avec la Suède). Quelques dates marquantes.
En 1981 nous avons eu les nationalisations (ce qui fait monter le poids de l’Etat dans l’économie) et l’instauration de l’impôt sur la fortune (ce qui fait baisser la rentabilité du capital investi et la propension à épargner).
Apr 11 4 tweets 2 min read
OMS et consorts:

Des tribunaux hors sol ont été créés pour assujettir les Droits Nationaux a un droit international élaboré par des parlements qui ne représentent qu’eux-mêmes.

La Souveraineté qui ne trouve sa légitimité qu’au niveau de la Nation conçue comme une volonté de vivre ensemble a été transférée de fait et de droit à des organisations internationales (Europe, ONU, OMS, OTAN) que personne ne contrôle si ce n’est des fonctionnaires internationaux dont personne ne comprend comment ils sont arrivés là et surtout comment l’on pourrait sans débarrasser. Et enfin, dans le domaine économique, les tribunaux internationaux et les organisations internationales mentionnées plus haut ont tout fait pour que naissent et prospèrent d’immenses monopoles (Microsoft, Amazon, Google etc…) tandis qu’une centralisation monétaire telle que l’euro a enlevé à une grande partie des nations européennes la principale des souverainetés, celle sur la monnaie.
Apr 8 9 tweets 6 min read
Celui qui s’astreint à lire mon billet hebdomadaire sur ce support a dû remarquer depuis longtemps que je souffrais d’une fascination certaine pour cette étrange entité qu’est la monnaie.

En effet, et depuis le début de ma carrière, j’essaye de comprendre pourquoi elle a de la valeur, alors qu’elle ne coûte rien à produire, comment et par qui elle est créée, ce qui se passe quand celui qui a la charge de la création en crée trop ou pas assez…  et sur toutes ces questions, je n’ai qu’une chose à dire, merci Milton Friedman…

Et donc, comme ceux qui ont la charge de cette création en ont vraiment créé beaucoup depuis que Draghi a détruit la Bundesbank (2012), je suis arrivé à quelques conclusions d’investissement sur ce qu’il ne fallait PAS avoir dans son portefeuille. En fidèle disciple de Jacques Rueff, j’ai remarqué que les pouvoirs publics en Europe ou aux USA avaient renoué avec leur fâcheuse habitude de créer de l’argent « ex nihilo » pour subventionner des dépenses qui ne rapportaient rien (L’inflation consiste à subventionner des investissements qui ne rapportent rien avec de l’argent qui n’existe pas. Jacques Rueff). Comme l’inflation n’est en rien une hausse des prix mais simplement une baisse de la valeur du billet dans votre poche, cela revient à dire que détenir une obligation de l’Etat Français à qui vous auriez prêté 100 e d’aujourd’hui pour être remboursé 100 e dans 10 ans était vraiment une opération idiote puisque le pouvoir d’achat de mon capital aura baissé de 50 % sur la période.

Et je suis arrivé à cette conclusion comme un grand, sans l’aide d’aucune boîte noire, ordinateur ou tableau Excel.
Apr 6 4 tweets 1 min read
IDEES FAUSSES

N 1: On ne peut pas sortir de l'euro

Rien n'est plus faux. Aucune construction humaine
n'est éternelle. L'euro disparaitra, comme toutes les
monnaies similaires dans l'Histoire. Ce serait certes un
défi technique, mais la question essentielle est de
savoir comment voulons-nous que cela s'organise :
dan!s la coordination et la coopération, ou dans le
désordre parce que forcés par les marchés ou des
initiatives unilatérales. No2 : Cela détruirait le pouvoir d'achat !

Dévaluation n'est pas synonyme d'hyperinflation. Seuls les biens importés, qui représentent un peu moins du tiers de notre PIB, augmenteront. Cela changera avant tout le prix relatifs des biens à l'avantage de ceux fabriqués en France. Concernant le pétrole, le prix à la pompe peut tout à fait être baissé par une modification des taxes.
Apr 4 4 tweets 2 min read
Hernando de Soto met en lumière une vérité profonde qui crève les yeux et que personne pourtant n’avait vue avant lui. Cette thèse de l’économiste péruvien, qui a étudié dans le détail, quatre économies de pays dits "émergents", Pérou, Haïti, Egypte, Philippines, peut se résumer ainsi : le capital[3] disponible dans ces pays est extraordinairement important, mais le système juridique ne permet pas de le mobiliser. Le capital local est donc laissé en friche. Sa thèse est fort simple : les pays développés savent faire la différence entre l’usage de la propriété et le concept de propriété. Il y a une différence essentielle entre la "maison" et le "concept juridique" de maison. La maison, dans laquelle vous habitez sans pouvoir prouver qu’elle est à vous, ne peut vous servir qu’à un seul usage : y habiter. En revanche, la propriété comme "concept" est susceptible d’être découpée en tranche : vente, hypothèque, location, viager…
Apr 2 4 tweets 2 min read
Arrêtez collectivement avec cette histoire de « avant 1973, il n’y avait pas de dettes »
1. C’est faux. Les dettes étatiques ont toujours courues, plus ou moins votées par les parlements, toujours en sur dépenses étatiques
2. Un état qui prête à un gouvernement c’est quoi? La planche à billet.
La planche à billet c’est quoi ?
De l’inflation pour les ménages.
Donc vous pensez qu’il serait plus efficace que l’état français imprime comme un cochon et que vous vous retrouviez avec une inflation à deux chiffres? Sérieusement c’est ce que vous semblez comprendre collectivement de la loi de 73! Il n'y a qu'un seul système qui fonctionne en temps de paix, c'est que l'état ne dépense pas plus que ses recettes. Je ne sais pas pourquoi collectivement vous voudriez tous que l'on file perpétuellement la clé de la cave aux alcooliques que sont les politiciens gouvernementaux.
Apr 1 4 tweets 5 min read
Tout le monde sait que notre pays va mal et beaucoup de gens me demandent comment cela va se terminer. Bien entendu, je suis incapable de répondre.

En revanche, je peux me hasarder à annoncer que la fin de la récréation sera sifflée par les marchés financiers en général et le marché sur les obligations de l’Etat Français en particulier.

Je vais donc commencer cette analyse par le rappel de ce qu’est une obligation et de comment fonctionne le marché obligataire.

Que le lecteur veuille bien considérer le premier graphique.Image Le taux d’intérêt annuel qu’a payé l’Etat français à ceux qui lui ont prêté à 10 ans est représenté par la ligne bleue, échelle de gauche.

La ligne rouge montre la valeur d’un portefeuille qui aurait investi 100 euros en 1984 dans un portefeuille obligataire à duration moyenne de 10 ans et qui aurait réinvesti tous les coupons, au taux du moment du détachement de chaque coupon.

Depuis 1994 les taux sont passée de 6 % en 1994 à 0.61 % au plus bas en Mars 2020, pour remonter ensuite violemment à  2.82 % à  la fin Mars 2024.

Et du coup, le portefeuille, composé d’obligations qui avaient été achetées pendant les 10 années précédentes a baissé de 21 % sur son plus haut, atteint en Mars 2020, ce qui constitue le plus grand krach obligataire depuis 1981 et l’élection de monsieur Mitterrand.

Nous venons donc d’avoir dans les marchés OBLIGATAIRES un effondrement quasiment sans précèdent dans l’histoire des cinquante dernières années.

Quels vont être les conséquences de ce qui est un désastre financier, un vrai ?

Pour répondre, venons-en à mon deuxième graphique, où je montre cette fois la performance du marché obligataire, déduction faite de l’inflation.

Je calcule en fait le pouvoir d’achat du portefeuille obligataire montré sur le précèdent graphique.Image
Mar 30 5 tweets 2 min read
La Souveraineté (dérivée de « souverain », du latin médiéval superus, de super, « dessus », fin XII esiècle) désigne la supériorité du pouvoir sur une zone géographique ou sur un groupe de peuples vivant en communauté. Dans une démocratie, elle est détenue par le peuple, qui de ce fait est le Souverain (comme le disent les Suisses). Mais bien sûr, par pour les gens de Bruxelles. Et donc une nation souveraine est constituée d’un peuple voulant vivre ensemble et exerçant son pouvoir sur une zone géographique (ou un groupe de peuples) par l’intermédiaire d’une élite élue pour le représenter, au mieux des intérêts du peuple et non pas au mieux des intérêts des élites.
Mar 21 8 tweets 5 min read
En juin dernier, je vous expliquais que nous allions entrer en récession et que notre déficit n'était pas tenable. Reprenons donc ce qu'est un déficit:

Être en déficit, cela veut dire que l’on dépense plus que l’on ne gagne. Quand cette situation se produit, il n’y que quatre possibilités :
1. Trouver quelqu’un qui va vous prêter l’argent dont vous avez besoin.
2. Vendre des actifs, tels les bijoux de famille, pour combler le trou.
3. Si vous êtes un pays souverain, vous pouvez demander à votre banque centrale de financer ce
déficit en faisant tourner la planche à billets. C’est ce qu’ont fait avec le succès que l’on connait
la République de Weimar, le Venezuela, le Zaïre etc…et depuis 10 ans la BCE et les USA.
4. Faire baisser vos dépenses au niveau de vos recettes. C’est ce qui firent Thatcher en Grande-
Bretagne et Chrétien au Canada. Complètement à exclure si vous avez fait l’ENA.
Depuis des années, les gens au pouvoir en France ont choisi d’abord les solutions 1 et 2, avant que
Draghi ne lance la planche à billets de 2012 à 2021, ce qui, bien entendu fît partir à la hausse l’inflation
mais permit le financement de nos deficits en « subventionnant des dépenses qui ne rapportent rien
avec de l’argent qui n’existe pas (Rueff )
Mar 21 6 tweets 2 min read
Commençons par la relation qui unit les profits des sociétés et l’emploi:

quand les profits de sociétés baissent, l’emploi baisse six mois plus tard.

Ce qui veut dire logiquement que le chômage augmente. Contrairement à ce que l’on enseigne en France dans les écoles ou les universités (suivant en cela Marx qui s’est beaucoup trompé dans ses analyses), quand les patrons gagnent, les employés gagnent, et quand les patrons perdent, les employés perdent aussi, mais quelque temps après (six mois).

La création de valeur n’est en rien un jeu à somme nulle.