1/ Sans me prononcer sur le cas #Abad, dont je ne sais que ce que j’ai lu, il me semble que cette affaire, comme d’autres avant, pose un gros problème de principe.
Il existe désormais en France 2 ordres judiciaires: la justice officielle et celle des médias et des réseaux sociaux 2/ Le tribunal politico-médiatique fonctionne à l’inverse de la Justice officielle.
Celle-ci se fonde sur le droit écrit, le contradictoire et la présomption d’innocence. Ses décisions sont motivées.
Tt condamné peut faire appel.
On ne peut être jugé 2 fois pour les mêmes faits.

Très éclairant.
La moitié des électeurs de Mélenchon ont voté non par adhésion à ses idées ou sa personne mais pour que la gauche soit présente au second tour (le fameux vote utile).
J’en tire 3 conclusions 1/ La social-démocratie n’est pas morte. Si ses électeurs ont déserté, c’est qu’ils ne se reconnaissaient pas dans la navrante candidate imposée par une direction du PS en panne de vision, de stratégie, de leadership. Tout est à reconstruire

Le cas Taha Bouhafs et les polémiques qu'il suscite (soutien des sociétés de journalistes de médias mainstream, déni par d'autres de sa qualité de journaliste) a le mérite de poser clairement la question: qu'est-ce qu'être journaliste? La réponse est loin d'être claire. Thread 1/ L'appellation journaliste est très mal protégée. Pas de diplôme validant ou de liste d'habilitation. La carte de presse n'est pas le critère: elle n'est ni une condition nécessaire, ni un titre de travail.