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J'explore le fonctionnement des sociétés humaines face à l'hégémonie des États. De la Dépossession à la Repossession. RDV sur : https://t.co/seqbq87b72
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Jun 6 18 tweets 14 min read
La rupture entre Trump et Musk est désormais officielle.

Pour la première fois, Trump a pris la parole après que Musk ait violemment critiqué le Big Beautiful Bill (projet de loi budgétaire).

Mais voici le rebondissement : Musk suivait l’intervention en direct… et répliquait en temps réel sur X.

Ce qui s’est passé ensuite a été pénible à regarder.

Trump a déclaré : « Vous savez, Elon et moi, on avait une très bonne relation. Je ne sais pas si ce sera encore le cas. »

Puis Trump a publié sur Truth Social — et c’est là que les hostilités ont vraiment commencé.

🧵 FILImage Avant de débuter, je signale que ce fil est la production du compte anglophone @VigilantFox. Allez le suivre pour davantage de détails. Je ne fais que traduire le fil pour un public francophone afin de comprendre d'où vient cette situation si tendue entre les deux hommes.

Qui aurait pu le prédire ? Comment est-il possible que deux egos surdimensionnés et obsédés par la domination aient pu se disputer à ce point ? Je tombe des nues !

Découvrons cela ensemble.Image
May 30 17 tweets 13 min read
Les marxistes pensent être pertinents en économie, alors qu’ils n’en saisissent pas la logique sous-jacente.

Ils fondent toute leur vision du monde sur une approche pré-rationnelle des rapports sociaux, qui n'a jamais su compter que sur la force pour imposer ses chimères.

Un (énième) fil de debunk du marxisme.

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Il existe de nombreux angles d’attaque pour démystifier le marxisme. Plusieurs auteurs s’y sont brillamment attelés, et je recommande tout particulièrement l’ouvrage de Eugen von Böhm-Bawerk, "Karl Marx and the close of his system", qui démonte le cœur théorique de Marx avec une rigueur implacable.

Aujourd’hui, j’ai choisi trois angles complémentaires :

- le marxisme comme fétichisme de la production

- l’anticipation des ventes comme fondement de l’entreprise

- le marxisme comme eschatologie pseudo-scientifiqueImage
May 26 8 tweets 5 min read
⚠️ Attention à ce genre de nouvelles : ce qu'on ne voit pas compte davantage que ce qu'on nous montre.

On nous annonce que le PIB par habitant des Italiens rejoint celui des Français comme si cela constituait une preuve de rattrapage économique. Debunk.👇 Commençons par questionner la mesure employée : le PIB. Il s'agit d'une mesure agrégée de la valeur produite dans un pays, qui additionne indistinctement des pommes, des tanks, des consultations médicales, des spectacles subventionnés et autres réalisations publiques, en supposant en plus que les prix de marché reflètent une valeur objective. Nous avons au moins deux soucis.

Le premier, c'est que le PIB oublie que la valeur est subjective. Les prix ne sont que des rapports d’échange à un instant donné, jamais des mesures absolues de la richesse. Ils sont les résultats contingents d’échanges dans un contexte spécifique. Ce sont les montants sur lesquels se sont mis d'accord deux acteurs à un instant donné.

Par ailleurs, le calcul du PIB repose sur l’approche dite par la production, commune à tous les pays membres de l’Union européenne. On additionne la somme des valeurs ajoutées brutes (VAB), c’est-à-dire la production totale des branches d’activité, diminuée de leurs consommations intermédiaires. À cela s’ajoutent les impôts sur les produits (comme la TVA), et l’on retranche les subventions sur les produits. Le résultat donne le PIB aux prix de marché, tel qu’il est publié chaque année par l’INSEE ou l’ISTAT.
May 23 9 tweets 9 min read
La Roumanie a fait parler d’elle ces jours-ci avec l’élection présidentielle. Mais pour mieux comprendre son présent, il faut se souvenir de son passé.

De 1965 à 1989, le pays vécut dans l’enfer d’un régime de surveillance totale. Voici l’histoire du tyran le plus paranoïaque du XXe siècle : Nicolae Ceaușescu.

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1. Les origines

Nicolae Ceaușescu naquit en 1918, dans une famille paysanne du sud de la Roumanie. Très jeune, il rejoignit le Parti communiste clandestin, interdit à l’époque. Il fut arrêté à plusieurs reprises sous la monarchie carliste et le régime d’Antonescu (allié de l’Allemagne nazie). Peu instruit, rigide et obsédé par le contrôle, il adhéra très vite aux dogmes staliniens.

En prison, il fit une rencontre décisive avec celui qui allait devenir son mentor et le futur chef du régime communiste, Gheorghe Gheorghiu-Dej. Ceaușescu se montra docile, loyal et discipliné envers lui, des qualités précieuses dans un Parti où la soumission valait davantage que le talent. Il gravit alors les échelons :

- Secrétaire général de la jeunesse communiste (1944)

- Ministre de l’Agriculture (1954)

- Secrétaire d’État à la Défense (1955)

En 1947, il épousa Elena Petrescu, militante communiste elle aussi. Autoritaire, peu instruite, jalouse et paranoïaque, elle partageait largement son ambition. Ensemble, ils formèrent un couple fusionnel et redouté, jusqu'à leur dernière heure (restez jusqu'à la fin héhé).

Le duo totalitaire créa un régime à son image : personnifié, clanique, ultra contrôlé, nationaliste et socialiste. Lorsque Gheorghiu-Dej mourut en 1965, Ceaușescu hérita d’un appareil déjà verrouillé, qu’il allait encore radicaliser et façonner selon ses désirs. Le régime Ceaușescu-Petrescu allait bientôt entrer en scène.Image
May 20 6 tweets 5 min read
Le petit Bégaudeau en a pris pour son grade ce matin, au tour de la petite Rima désormais.👇Image Elle partage le même logiciel idéologique que les marxistes blancs, mais bénéficie comme Houria Bouteldja d’un avantage stratégique : sa parole paraît plus "authentique" parce qu’elle vient d’ailleurs. Dans le jeu du discours victimaire, l’origine vaut justification.

Il serait d’ailleurs ironique (et mérité ?) que les marxistes blancs sauce Bégaudeau soient désormais évincés. Ce serait pour eux une leçon pratique de remplacisme, appliqué non pas à l’échelle d’un peuple mais à celle de leur propre fonction dans la hiérarchie révolutionnaire.

Étudions maintenant son propos, fort intéressant pour ce qu'il révèle :

1. Le fléau de l'abstraction collective

Ce tweet repose d’entrée de jeu sur la mention d’une entité collective, homogène et historiquement coupable. C’est le premier point important : je n’y vois aucun acteur individuel. "Les Européens" deviennent une force abstraite, responsable à la fois de l’esclavage, du colonialisme comme d’Israël. Rima Hassan semble se moquer de l’individu pour lui préférer l’essentialisme, comme s’il n’existait que des blocs ethniques aux volontés unifiées.

Cela peut sembler fort de café. Vous pourriez dire que j’exagère. Après tout, tout le monde parle par abstraction. Moi aussi, je parle par abstraction, et notamment quand j'évoque "l’État", alors qu'en réalité, il n’existe pas. Il n’existe que des hommes d’État, concrets, nommés et responsables. Mais un propos ne se prend jamais seul : il faut le lire dans son contexte, avec l’idéologie qui l’accompagne.

C’est ici que tout change. Rima Hassan n’est pas libertarienne. Ce n'est pas une femme essayant de diffuser des idées en défense de l'individu, ni une militante qui oeuvre pour un quelconque projet non violent. c’est une idéologue acharnée pour qui l'entité abstraite occidentale aurait une âme collective, une dette morale et donc une culpabilité à assumer. Chez elle, l’abstraction n’est pas un outil d’analyse, c'est une arme de combat. Poursuivons.
May 19 8 tweets 8 min read
CAPITALISME : LIBRE vs DE CONNIVENCE

Voilà une confusion très fréquente qui me semble essentielle à dissiper. Un fil pour vous aider à distinguer l'un (légitime) de l'autre (illégitime).

🧵1/6Image 🎥 Pour ceux qui préfèrent le format vidéo, je vous attends de l'autre côté sur mon Académie (extrait de la vidéo privée ci-dessous).

Il suffit de vous inscrire à un niveau payant pour y accéder. Vous aurez accès aux contenus déjà disponibles, ainsi qu’à tous ceux à venir.

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May 18 7 tweets 4 min read
Que "la France" ait été créée par l’État ou le roi n’a aucune importance. C’est encore croire qu’un ordre social se légitimerait par un parcours historique ou que des préférences personnelles vaudraient norme éthique.

C'est le problème fondamental de l'empirisme utilisé par les étatistes, qui ne partent jamais de principes universalisables et démontrables. Ils se retrouvent donc à rationaliser en permanence pour nous convaincre d'un modèle violent par conception.

Allons plus loin.👇

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Les anarcho-capitalistes partent au contraire du principe de non-agression, déduit de la structure même de l’échange volontaire.

Cette démarche n’est pas une manière de se donner un genre, elle nous permet de fonder le droit et la justice sur un socle logique et inattaquable, sans dépendre de nos affects ni de récits dominants.

En dehors d’une démarche axiomatique et déductive, vous ne pourrez que justifier rétrospectivement une structure coercitive à travers une lecture historique et utilitariste, purement idéologique.
May 17 12 tweets 8 min read
On nous a souvent répété que la démocratie était synonyme de Liberté, de Justice et bien sûr de Paix.
Mais avez-vous déjà interrogé ce postulat ? Et si c’était l’inverse ?

Dans "Démocratie, le dieu qui a échoué", Hans-Hermann Hoppe démonte l’illusion démocratique de fond en comble.

Voici ses 7 idées les plus fortes contre la démocratie.

Un fil.

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1. La démocratie élève la préférence temporelle

Élu pour quelques années, les présidents (ou les députés à vrai dire) n’a aucun intérêt à préserver le territoire qu'il contrôle. Il sera au contraire incité à faire des promesses, à taxer et à distribuer pour être réélu.

Les citoyens tendent à imiter ce comportement. Pourquoi épargner, investir ou transmettre quand le système m'incite à faire tout autre chose ? Mieux vaut consommer, réclamer et profiter des subsides qu'on voudra bien me donner.

La démocratie est un accélérateur de préférence temporelle, c’est-à-dire une société où l’on valorise le présent sur l’avenir, la jouissance immédiate sur la construction du capital, le droit au revenu sur la production et l'échange.

Résultat ?

➡️ chute de l’épargne

➡️ effondrement des structures traditionnelles

➡️ étatisation de l’éducation, de la santé, de la culture…

C’est ce que Hoppe appelle le processus de décivilisation.Image
May 16 8 tweets 5 min read
Compléments. 5 arguments qui démontent l'idée de déterminisme de l'humain. 👇 1. Posons déjà l'idée l'essentiel : dans le champ de l'action humaine (praxéologie), la question du déterminisme est hors de propos. Le point de départ est le fait que nous agissons. Nous faisons des choix, nous poursuivons des fins en usant de moyens limités. C’est un constat praxéologique.

Vous êtes en train de lire ces lignes. Pourquoi ? Peu importe : le fait est que vous me lisez (et peut-être partirez-vous dans un instant par esprit de contradiction). Cela suffit pour affirmer qu’il y a action, donc choix. Aller au-delà n’éclaire rien de plus sur le phénomène social. On peut s'amuser à démonter l'idée de déterminisme, mais ce qu'il fallait dire est ainsi posé.Image
May 14 17 tweets 14 min read
Tout le monde a vu passer ce tableau lors de l'entretien #Macron20h10. Il n’a pas beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Je ne dirais pas que "tout y est", mais presque.

L'état de soviétisation de ce pays est délirant. Un fil. 👇

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Commençons par un constat brut, inattaquable, officiel. Additionnons les trois premiers postes de dépense publique en France : retraites, santé et autres protections sociales.

🔢 Total : plus de 56 % du budget.

Autrement dit, plus de la moitié de l’argent que l’État prélève de force (impôts, charges, TVA…) sert à faire tourner le moteur de l’État-providence et à entretenir une vaste machine de redistribution, de contrôle économique et de dépendance à sa structure.

C’est le cœur du système français, bien au-delà des clivages partisans. Droite et gauche gèrent la même boutique une fois au pouvoir, avec des nuances cosmétiques sans importance.

Et pendant ce temps ? Regardez bien le petit carré discret en haut à droite : c’est la "Justice", presque invisible. Révélateur, n’est-ce pas ?Image
May 11 15 tweets 10 min read
L'immigration est sans doute le sujet le plus bouillant de l'époque. Il ne laisse (presque) personne indifférent.

Aujourd'hui, j'aimerais défaire 5 idées reçues sur la libre invitation telle que pensée par les anarcho-capitalistes.

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Principe de base : l'immigration dans une société libre, c’est-à-dire fondée sur le droit privé, ne serait ni ouverte ni fermée. Elle dépendrait simplement des choix des propriétaires sur place. De quel droit l’État pourrait-il gérer les flux humains à la place de chaque individu et/ou entreprise ? Toute intervention dans le mouvement des personnes constitue une agression contre nos droits de propriété, et en l’occurrence contre le droit de choisir qui recevoir… ou exclure !

Le modèle de la libre invitation repose donc sur le consentement explicite des individus d’une propriété donnée. L’accès aux ressources des zones privées serait conditionné par des accords contractuels assortis de clauses de responsabilité, de conditions d’usage et d’expulsion. À titre de comparaison, on ne s’invite pas chez vous sans demander la permission. Simple, non ?Image
May 9 11 tweets 6 min read
Vous voulez vous mettre à la liberté, pour de vrai ?

Commencez par un classique de Murray N. Rothbard : L’Anatomie de l’État.

Un fil pour vous donner un avant-goût, avant que vous alliez le lire. 👇Image Petite précision pour les frileux de la lecture : il s'agit d'un petit ouvrage d'une soixantaine de pages, tout au plus.

L'affaire est pliée en deux heures. Vous y trouverez tout ce qu’il faut savoir de fondamental sur l’entité criminelle nommée État.
May 6 13 tweets 9 min read
Johann Chapoutot ne fait que s’attarder sur des mots, des affects et "l’histoire officielle" du nazisme.

C’est le grand problème des historiens, qui passent la plupart du temps à côté des mécanismes juridiques et économiques à l’œuvre dans la société nazie.

Fil à dérouler.👇

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Lien de la vidéo, si vous voulez écouter ce qu'il dit avant de me lire : x.com/humanite_fr/st…

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Commençons par poser une définition correcte du socialisme. Dans l’édition française de "Socialism" de Ludwig von Mises, publiée par l’Institut Coppet, on peut lire que :

"La nature du socialisme se résume en ceci : tous les moyens de production sont à la disposition exclusive de la communauté organisée. Le socialisme n'est que cela et rien d'autre. Toutes les autres définitions sont fausses. On peut penser que la réalisation du socialisme n'est possible que dans des conditions politiques et morales bien précises. Mais cela n'autorise pas à qualifier de socialisme une forme précise de socialisme et à refuser ce nom à toutes les autres réalisations possibles de l'idéal socialiste. Le socialisme marxiste s'est donné beaucoup de mal pour vanter son idéal socialiste particulier comme étant le seul socialisme véritable et pour prétendre que tous les autres idéaux socialistes et tous les moyens employés par d'autres que lui pour réaliser le socialisme n'avaient rien à voir avec le véritable socialisme."

Lien de l'ouvrage : institutcoppet.org/wp-content/upl…Image
Apr 21 12 tweets 9 min read
Puisque le jour s’y prête, parlons un peu de religion...et de Liberté !

Découvrez comment elle s’est d’abord formulée en latin, sous la plume d’illustres moines espagnols.

Déroulez le fil.

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Au XVIe siècle, une constellation de moines dominicains et jésuites espagnols posait à Salamanque les fondements d’une pensée inédite autour de la propriété privée et du libre marché. Ils se nomment Francisco de Vitoria (ci-dessous représenté), Luis de Molina, Juan de Mariana, Domingo de Soto ou encore Francisco Suárez.

Théologiens, philosophes et économistes, tous influencés par le grand saint Thomas d’Aquin, ont posé voire brillamment approfondi divers concepts que l’on retrouvera plus tard dans la pensée austro-libertarienne telle que nous la connaissons aujourd’hui.

Explorons ensemble la fascinante École de Salamanque !Image
Mar 4 14 tweets 9 min read
L'alphabétisation économique est une urgence de civilisation. Aujourd'hui, je vous propose donc un résumé du livre de @PerBylund "How to Think about the Economy: A Primer". Un essentiel de la culture économique !

Déroulez le fil.

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L'ouvrage de Per Bylund est conçu en trois grandes parties (elles-mêmes composées en chapitres) :

Partie 1 : Économie

Partie 2 : Marché

Partie 3 : Intervention

Je vous propose de passer en revue ces trois parties pour vous fournir un aperçu global de l'ouvrage. En espérant vous donner envie d'aller plus loin !

L'économie est une science qui vous permettra d'affiner votre perception des phénomènes sociaux et de comprendre les mécanismes de la création de richesse. À une époque où nos dirigeants luttent contre la prospérité et endorment les foules quant à leurs agissements, je pense que ce fil ne sera pas de trop !Image
Mar 1 9 tweets 8 min read
Le 28 février 2025, nous avons assisté à un rituel d’humiliation diplomatique inédit. Volodymyr Zelensky, venu chercher un soutien vital auprès de Donald Trump et J.D. Vance, a été sèchement rappelé à la réalité.

Débrief de la situation👇 Image Depuis 2014, l’Ukraine est le terrain d’un affrontement entre l’impérialisme russe et l’ingérence occidentale, où les populations locales paient le prix des décisions belliqueuses de leurs dirigeants.

Comment ne pas évoquer d'abord le renversement de Viktor Ianoukovitch après les manifestations de Maïdan, largement soutenues par les États-Unis et l’UE. Moscou y réagit en annexant la Crimée et en soutenant des insurrections séparatistes dans le Donbass. Puis l’armée ukrainienne intervient et le conflit s’enlise jusqu’aux accords de Minsk II (2015) qui ne seront jamais vraiment respectés.

En 2022, la guerre éclate à grande échelle avec l’invasion russe. Poutine se sert du moment pour justifier sa volonté de remodeler la Russie à l'ère post-soviétique et pour empêcher que Kiev ne tombe entre des mains occidentales à l'avenir. Sur le papier, il usera notamment des prétextes de la dénazification et de la démilitarisation du pays pour agir. L’Ukraine résiste, soutenue par une perfusion occidentale massive.Image
Feb 8 7 tweets 5 min read
J'aime beaucoup cette métaphore de la prostitution.

Oui, l'État est notre maquereau.

Oui, nous sommes ses prostituées.

Déroulez le fil.👇 L'État ne produit rien. L'État ne crée rie. Pourtant, il vit. Il vit même très bien. Comment ? En ponctionnant ceux qui travaillent, innovent et produisent.

Mais pour que ce racket des prostituées françaises soit durable, il faut qu'un mécanisme pervers soit mis en place pour transformer ces pauvres victimes en complices du système. La seule force ne suffit pas : l'État recherche en permanence à se (re) légitimer.

😈 Pour ce faire, il a trouvé sa formule magique.Image
Feb 7 6 tweets 3 min read
Luc Ferry est paumé sur la question. Crainte, inculture économique, fausses pistes...

Essayons d'éclairer sa lanterne.👇 Ses poncifs reposent sur une vision statique de l'économie. L'idée de "suppression d'emplois" mène souvent à l'erreur. En effet, le marché ne détruit pas au sens où des richesses, les gens et leurs talents disparaissent de la nature.

Au contraire, l'économie transforme et crée de nouvelles opportunités d'allocations rationnelles des ressources (y compris le travail humain) en fonction des besoins changeants des consommateurs.

Chaque grande avancée technologique a généré des craintes similaires chez des générations entières de penseurs n'ayant pas compris les bases du marché.

Mais la réalité est là et il serait temps de l'accepter. La révolution industrielle a supprimé des emplois artisanaux mais a massivement créé des postes dans l'industrie manufacturière.

L'informatique a réduit le besoin de tâches manuelles mais a engendré une multitude de professions nouvelles (développeurs, codeurs, ingénieurs en cybersécurité, etc). C'est ainsi.
Feb 6 9 tweets 4 min read
Il semblerait que le gouvernement s’apprête à racketter encore davantage les auto-entrepreneurs français. Le seuil de TVA passe donc de 85 000 à 25 000 euros.

Nous assistons à une destruction méthodique de ce régime fiscal sous prétexte de combler les déficits et de faire passer un budget. Un fil rapide pour creuser. 👇Image Vous comprenez, il ne faudrait surtout pas qu’il reste un régime fiscal encore à peu près correct pour se lancer sur le marché en France…

Surtout pas, malheureux ! Vous, créateurs de valeur risquant de s'enrichir, de réussir, d'échapper à l'État ? Halte là !

Cette baisse du seuil à 25 000 euros va donc condamner de nombreux entrepreneurs à perdre une part de leur clientèle et à réduire leurs marges.
Jan 30 14 tweets 8 min read
Donald Trump devrait absolument revoir sa philosophie économique sur les tarifs douaniers s'il veut aider les américains, notamment les ménages peu fortunés et les petites entreprises.

Un fil pour l'expliquer.

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1. Les basiques

Les tarifs douaniers sont des taxes sur les produits que les américains (et tous les non américains d'ailleurs) achètent auprès de producteurs étrangers. Cela concerne des biens de consommation aussi bien que des matières premières essentielles dans l'industrie.

Ils imposent donc un coût artificiel supplémentaire aux producteurs étrangers tout en pénalisant les consommateurs sur place. L’offre diminue ou se dégrade tandis que la hausse des prix pour les consommateurs devient inévitable.Image
Dec 24, 2024 18 tweets 11 min read
Certains parlaient de Thierry Breton au gouvernement Bayrou à l'économie (raté, c'est donc Éric Lombard). J'en ai profité pour compiler quelques-uns de ses faits d'armes chez Atos et au sein de l'Union européenne.

Déroulez le fil. 🧵 Image Pour information, Atos est une grande entreprise française évoluant sur le marché numérique et technologique (services informatiques, cybersécurité, supercalculateurs, transformation digitale etc). Image