Messager de la Liberté. Droit naturel, école autrichienne d'économie & investigations sur le Pouvoir.
3 subscribers
Aug 18 • 10 tweets • 8 min read
La culture politique ambiante a fait du marché le responsable idéal des maux qui touchent notre société. Il serait spoliateur, chaotique, défaillant... certains l’accusent même de broyer les populations. Vraiment ?
Voici 7 idées reçues sur le marché et mes réponses.
🧵 1/9
🧵 2/9
Posons d’abord une définition :
Le marché n’est pas une chose, ni un lieu, ni une entité collective. Le marché est un processus. Il désigne la manière dont les individus s’ajustent mutuellement à travers l’échange. Autrement dit, le marché n’a pas d’existence au-dessus des individus.
Il est au contraire le résultat de la coopération sociale née du fait que chacun choisit d’échanger pour atteindre ses fins subjectives en usant de moyens limités. Le marché est donc la manifestation concrète de l’action humaine coordonnée par l’échange et les prix qui en émergent, véritables signaux de décision pour l'offre et la demande.
Aug 16 • 10 tweets • 6 min read
Si le protectionnisme enrichissait vraiment les individus et les entreprises d'une zone donnée, alors pourquoi ne pas pousser sa logique jusqu’au bout ?
Démystification du protectionnisme.👇
Définition :
Le protectionnisme est une politique par laquelle un État cherche à limiter ou empêcher la concurrence étrangère sur son sol afin d'y favoriser les producteurs nationaux. Cela passe par des barrières aux échanges comme :
- les droits de douane (taxes sur les importations)
- les réglementations (comme les quotas)
- les subventions aux industries nationales
L’objectif affiché est toujours le même : protéger les emplois, les entreprises et les secteurs stratégiques du pays.
Aug 14 • 12 tweets • 10 min read
1929 et 2008. Deux dates gravées dans l’histoire économique comme les symboles de crises majeures.
Beaucoup affirment que ces événements sont une preuve de l'instabilité du marché, raison de plus pour l’encadrer davantage.
Mais laissez-moi vous dire qu’il n’en est rien.
🧵 1/11
🧵 2/11
Quelques chiffres parlant
En 1929, les États-Unis voient leur PIB chuter de près de 30 % en quatre ans, une mesure peu pertinente certes, mais qui reflète tout de même bien l’effondrement massif de la production privée et de l’investissement à l'époque. Plus de 13 millions de chômeurs, une industrie à l’arrêt... un enfer économique.
En 2008, la capitalisation financière mondiale se contracte de plus de 50.000 milliards de dollars en quelques mois. C'est un effondrement de confiance. Les investisseurs vendent en masse. Les faillites bancaires s’enchaînent, le chômage explose et l’activité se contracte brutalement.
Deux séismes économiques mondiaux à 80 ans d’intervalle. Le coupable est vite désigné : le marché. Mais c'est un mensonge. Les crises ne sont pas des échecs du marché, mais les conséquences d’interventions étatiques. Ce fil vous exposera pas à pas la recette des crises économiques et les dessous de ces deux crises célèbres pour leur ampleur.
Aug 11 • 9 tweets • 9 min read
Les socialistes de tout bord voient dans le marché un système chaotique incapable de fonctionner librement. L'État devrait donc en prendre les rênes pour l'organiser et nous protéger de ses dangers supposés.
Un fil pour exposer les failles de la planification économique.
🧵 1/7
🧵 2/7
1️⃣ Définir les termes : qu’est-ce que la planification économique ?
La planification économique est un mode d’organisation dans lequel les décisions d’allocation des ressources sont centralisées par une autorité politique au lieu de résulter des interactions volontaires entre individus sur un marché libre.
Le but ultime des planificateurs étant de décider :
- Quoi produire : plutôt de l'acier, de l'électricité ou des chaussures ?
- Comment le produire : quelles méthodes, quelle quantité de travail humain, quelles technologies ?
- En quelle quantité le produire : quels sont les objectifs chiffrés en termes de production ?
- À quel prix vendre la production : quel sera le prix de vente final administré ?
Il faut sans doute distinguer deux formes de planifications pour y voir plus clair et coller à la réalité (question de degrés finalement) :
1. La planification (quasi) totale : tout est décidé par l’État. Le marché libre est réprimé, les prix sont fixés d'en haut et les entreprises privées sont inexistantes (ou tolérées à la marge). C'est ce qui se passe dans les sociétés dictatoriales (je donne trois exemples plus bas).
2. La planification partielle : l’État conserve le marché, c'est-à-dire l'entreprise privée, l'échange, les prix émergents, la (fausse) monnaie, le profit etc, mais intervient à coups de subventions, de quotas de production, de fixation de prix minimum/maximum, de programmes publics etc. C'est la planification standard dans toutes les économies interventionnistes actuelles, à différentes échelles.
Dans l'idée, la caste prétend que la planification permet d'éviter le "chaos du marché", de garantir la "stabilité du pays" et d'orienter la production vers des "buts collectifs". Mais qu'en est-il vraiment ?
Aug 7 • 10 tweets • 8 min read
🧵 1/8 - L'inflation est un vol organisé
Elle vous appauvrit à votre insu pendant que les banques, les grandes entreprises et l’État s’enrichissent.
Un fil sur ce poison monétaire qui érode lentement toutes les fondations de notre Civilisation. 👇
🧵 2/8 - Ce qu’est vraiment l’inflation
L’inflation n’est ni la hausse des prix, ni une fatalité économique, ni un complot d’entreprises contre les consommateurs. L’inflation, c’est l’augmentation artificielle de la masse monétaire injectée dans l’économie par les banques centrales. On parle de "monnaie-fiat" pour désigner ces (fausses) monnaies imposées par les États sans aucune contrepartie économique en face. Leur valeur ne repose sur rien d’autre que la contrainte légale : nous sommes forcés de les employer.
La création monétaire sert à financer les déficits publics, à soutenir des projets étatiques et à gonfler artificiellement l’activité par le crédit bon marché (bas taux). Mais comme cette nouvelle monnaie-fiat entre dans l’économie alors que la quantité de biens et services produits n’augmente pas dans la même proportion, chaque unité de monnaie a moins de valeur. En effet, il y a désormais plus d’argent en circulation pour acheter la même quantité de choses.
Aug 5 • 8 tweets • 7 min read
Top 5 des pires mesures socialistes.
Ou l'art d'aggraver les problèmes que l'on prétend résoudre.👇
🧵 1/6
🧵 2/6
1. Le contrôle des loyers
Objectif : rendre l'accès au logement plus abordable pour tous.
Résultat : pénurie, dégradation et loyers plus chers.
Pourquoi ?
▶︎ Retrait de l’offre
Quand un bailleur ne peut plus ajuster ses loyers à l’inflation, à la fiscalité ni à la demande, il retire son bien du marché. Les logements deviennent donc moins nombreux et plus chers pour les individus.
▶︎ Baisse de qualité et hausse des prix
Si l’État m’impose un loyer inférieur au prix de marché, mon bien devient moins rentable, voire déficitaire. Dans ces conditions, pourquoi investir dans des rénovations ou des améliorations ? Les logements se dégradent, le parc vieillit, la qualité baisse, l’offre se réduit et les prix grimpent pour les autres biens.
▶︎ Explosion du marché noir
Dans les zones tendues, le carcan réglementaire pousse au marché noir avec des dessous-de-table, des locations non déclarées etc. Ces effets n'étant que la conséquence directe de l'étouffement du marché. Dans un cadre de droit privé, la qualité devrait monter et les prix baisser en tendance. Personne n’aurait besoin de contourner la loi pour se loger.
Jul 31 • 7 tweets • 5 min read
Pourquoi les Français sont-ils si nuls en économie ?
Un fil pédagogique pour comprendre ce qui cloche dans ce foutu pays.👇
Je parle ici des Français parce que je fréquente des Français et que je m’appuie sur mon expérience. Évidemment, généraliser en disant "les Français" est déjà quelque peu grossier. Il me semble que la compréhension économique est faible partout dans le monde. Cela dépasse largement la France, sachant que tous les Français ne sont pas concernés.
Par ailleurs, il ne faut pas confondre certains réflexes pro-business ou un goût pour l’indépendance avec la culture économique en soi. Ici, je parle bien de connaissances élémentaires mais indispensables servant à déjouer les pièges étatistes. Voici donc un top 10 de fausses croyances économiques qui gangrènent toujours les esprits Français.
Jul 30 • 13 tweets • 8 min read
L’Espagne ne cartonne pas. L’auteur prend simplement des flux d'argent, des illusions comptables et des dépenses publiques pour de la création de richesses.
Préambule : mesures de la richesse, pour quoi faire ?
Déjà, faites très attention avec les données qu’on vous donne. Les indicateurs comme le PIB sont des mirages comptables alimentés par la dette, la dépense et des distorsions économiques. Ce sont des datas construites et partagées à des fins politiques, des outils de communication pour les gouvernements. Ce n’est pas qu’il n’y ait rien d’intéressant à dire sur l'Espagne (au contraire, on en parle à la fin), mais ce genre de donnée publique brouille les pistes.
Le PIB mesure des flux, c'est tout. Il additionne toutes les dépenses d'une zone donnée, qu’elles soient volontaires ou coercitives, privées ou publiques. Une explosion des dépenses publiques fera donc grimper le PIB alors que l'État détruit par principe le capital des gens par ses extorsions répétées. À quoi bon "croître en PIB" si à côté vous constatez par exemple des fuites de capitaux, des désinvestissements privés, des allocations forcées de ressources, une consommation non soutenable etc.
Rappelons par ailleurs que la valeur/richesse est subjective. Il n’y a donc aucun sens à vouloir "mesurer la richesse d’un pays" comme si elle était objective, agrégée, homogène. C'est une tentative de rendre objectif un concept abstrait, mental, subjectif. Les "mesures nationales" passent complètement à côté de la richesse, qui est toujours perçue et échangée volontairement entre individus. Bref, il fallait commencer par là.
Jul 21 • 18 tweets • 7 min read
Connaissez-vous ces expressions parasites ? Vous savez, celles qui polluent la pensée, sont inlassablement répétées et font marcher la propagande d’État à grands pas.
Voici une liste de 15 expressions parasites, avec mes réponses intégrées. 👇1. « Si tu ne t’occupes pas de politique, c'est la politique qui s’occupera de toi ! »
Manière de vous engager, de vous enjoindre à militer. Les gens qui se disent apolitiques ou qui gardent leurs opinions pour eux sont visés par cette phrase. Mais c'est faux : la politique s'occupera toujours de vous.
Que vous soyez engagés ou pas, la nature prédatrice de l'État ne changera pas. C'est une tournure qui permet de se convaincre que son propre engagement est rationnel, tout en ignorant tout de l'État comme structure de prédation.
Jun 6 • 18 tweets • 14 min read
La rupture entre Trump et Musk est désormais officielle.
Pour la première fois, Trump a pris la parole après que Musk ait violemment critiqué le Big Beautiful Bill (projet de loi budgétaire).
Mais voici le rebondissement : Musk suivait l’intervention en direct… et répliquait en temps réel sur X.
Ce qui s’est passé ensuite a été pénible à regarder.
Trump a déclaré : « Vous savez, Elon et moi, on avait une très bonne relation. Je ne sais pas si ce sera encore le cas. »
Puis Trump a publié sur Truth Social — et c’est là que les hostilités ont vraiment commencé.
🧵 FIL
Avant de débuter, je signale que ce fil est la production du compte anglophone @VigilantFox. Allez le suivre pour davantage de détails. Je ne fais que traduire le fil pour un public francophone afin de comprendre d'où vient cette situation si tendue entre les deux hommes.
Qui aurait pu le prédire ? Comment est-il possible que deux egos surdimensionnés et obsédés par la domination aient pu se disputer à ce point ? Je tombe des nues !
Découvrons cela ensemble.
May 30 • 17 tweets • 13 min read
Les marxistes pensent être pertinents en économie, alors qu’ils n’en saisissent pas la logique sous-jacente.
Ils fondent toute leur vision du monde sur une approche pré-rationnelle des rapports sociaux, qui n'a jamais su compter que sur la force pour imposer ses chimères.
Un (énième) fil de debunk du marxisme.
🧵 1/15
🧵 2/15
Il existe de nombreux angles d’attaque pour démystifier le marxisme. Plusieurs auteurs s’y sont brillamment attelés, et je recommande tout particulièrement l’ouvrage de Eugen von Böhm-Bawerk, "Karl Marx and the close of his system", qui démonte le cœur théorique de Marx avec une rigueur implacable.
Aujourd’hui, j’ai choisi trois angles complémentaires :
- le marxisme comme fétichisme de la production
- l’anticipation des ventes comme fondement de l’entreprise
- le marxisme comme eschatologie pseudo-scientifique
May 26 • 8 tweets • 5 min read
⚠️ Attention à ce genre de nouvelles : ce qu'on ne voit pas compte davantage que ce qu'on nous montre.
On nous annonce que le PIB par habitant des Italiens rejoint celui des Français comme si cela constituait une preuve de rattrapage économique. Debunk.👇
Commençons par questionner la mesure employée : le PIB. Il s'agit d'une mesure agrégée de la valeur produite dans un pays, qui additionne indistinctement des pommes, des tanks, des consultations médicales, des spectacles subventionnés et autres réalisations publiques, en supposant en plus que les prix de marché reflètent une valeur objective. Nous avons au moins deux soucis.
Le premier, c'est que le PIB oublie que la valeur est subjective. Les prix ne sont que des rapports d’échange à un instant donné, jamais des mesures absolues de la richesse. Ils sont les résultats contingents d’échanges dans un contexte spécifique. Ce sont les montants sur lesquels se sont mis d'accord deux acteurs à un instant donné.
Par ailleurs, le calcul du PIB repose sur l’approche dite par la production, commune à tous les pays membres de l’Union européenne. On additionne la somme des valeurs ajoutées brutes (VAB), c’est-à-dire la production totale des branches d’activité, diminuée de leurs consommations intermédiaires. À cela s’ajoutent les impôts sur les produits (comme la TVA), et l’on retranche les subventions sur les produits. Le résultat donne le PIB aux prix de marché, tel qu’il est publié chaque année par l’INSEE ou l’ISTAT.
May 23 • 9 tweets • 9 min read
La Roumanie a fait parler d’elle ces jours-ci avec l’élection présidentielle. Mais pour mieux comprendre son présent, il faut se souvenir de son passé.
De 1965 à 1989, le pays vécut dans l’enfer d’un régime de surveillance totale. Voici l’histoire du tyran le plus paranoïaque du XXe siècle : Nicolae Ceaușescu.
🧵1/7
🧵 2/7
1. Les origines
Nicolae Ceaușescu naquit en 1918, dans une famille paysanne du sud de la Roumanie. Très jeune, il rejoignit le Parti communiste clandestin, interdit à l’époque. Il fut arrêté à plusieurs reprises sous la monarchie carliste et le régime d’Antonescu (allié de l’Allemagne nazie). Peu instruit, rigide et obsédé par le contrôle, il adhéra très vite aux dogmes staliniens.
En prison, il fit une rencontre décisive avec celui qui allait devenir son mentor et le futur chef du régime communiste, Gheorghe Gheorghiu-Dej. Ceaușescu se montra docile, loyal et discipliné envers lui, des qualités précieuses dans un Parti où la soumission valait davantage que le talent. Il gravit alors les échelons :
- Secrétaire général de la jeunesse communiste (1944)
- Ministre de l’Agriculture (1954)
- Secrétaire d’État à la Défense (1955)
En 1947, il épousa Elena Petrescu, militante communiste elle aussi. Autoritaire, peu instruite, jalouse et paranoïaque, elle partageait largement son ambition. Ensemble, ils formèrent un couple fusionnel et redouté, jusqu'à leur dernière heure (restez jusqu'à la fin héhé).
Le duo totalitaire créa un régime à son image : personnifié, clanique, ultra contrôlé, nationaliste et socialiste. Lorsque Gheorghiu-Dej mourut en 1965, Ceaușescu hérita d’un appareil déjà verrouillé, qu’il allait encore radicaliser et façonner selon ses désirs. Le régime Ceaușescu-Petrescu allait bientôt entrer en scène.
May 20 • 6 tweets • 5 min read
Le petit Bégaudeau en a pris pour son grade ce matin, au tour de la petite Rima désormais.👇
Elle partage le même logiciel idéologique que les marxistes blancs, mais bénéficie comme Houria Bouteldja d’un avantage stratégique : sa parole paraît plus "authentique" parce qu’elle vient d’ailleurs. Dans le jeu du discours victimaire, l’origine vaut justification.
Il serait d’ailleurs ironique (et mérité ?) que les marxistes blancs sauce Bégaudeau soient désormais évincés. Ce serait pour eux une leçon pratique de remplacisme, appliqué non pas à l’échelle d’un peuple mais à celle de leur propre fonction dans la hiérarchie révolutionnaire.
Étudions maintenant son propos, fort intéressant pour ce qu'il révèle :
1. Le fléau de l'abstraction collective
Ce tweet repose d’entrée de jeu sur la mention d’une entité collective, homogène et historiquement coupable. C’est le premier point important : je n’y vois aucun acteur individuel. "Les Européens" deviennent une force abstraite, responsable à la fois de l’esclavage, du colonialisme comme d’Israël. Rima Hassan semble se moquer de l’individu pour lui préférer l’essentialisme, comme s’il n’existait que des blocs ethniques aux volontés unifiées.
Cela peut sembler fort de café. Vous pourriez dire que j’exagère. Après tout, tout le monde parle par abstraction. Moi aussi, je parle par abstraction, et notamment quand j'évoque "l’État", alors qu'en réalité, il n’existe pas. Il n’existe que des hommes d’État, concrets, nommés et responsables. Mais un propos ne se prend jamais seul : il faut le lire dans son contexte, avec l’idéologie qui l’accompagne.
C’est ici que tout change. Rima Hassan n’est pas libertarienne. Ce n'est pas une femme essayant de diffuser des idées en défense de l'individu, ni une militante qui oeuvre pour un quelconque projet non violent. c’est une idéologue acharnée pour qui l'entité abstraite occidentale aurait une âme collective, une dette morale et donc une culpabilité à assumer. Chez elle, l’abstraction n’est pas un outil d’analyse, c'est une arme de combat. Poursuivons.
May 19 • 8 tweets • 8 min read
CAPITALISME : LIBRE vs DE CONNIVENCE
Voilà une confusion très fréquente qui me semble essentielle à dissiper. Un fil pour vous aider à distinguer l'un (légitime) de l'autre (illégitime).
🧵1/6
🎥 Pour ceux qui préfèrent le format vidéo, je vous attends de l'autre côté sur mon Académie (extrait de la vidéo privée ci-dessous).
Il suffit de vous inscrire à un niveau payant pour y accéder. Vous aurez accès aux contenus déjà disponibles, ainsi qu’à tous ceux à venir.
Que "la France" ait été créée par l’État ou le roi n’a aucune importance. C’est encore croire qu’un ordre social se légitimerait par un parcours historique ou que des préférences personnelles vaudraient norme éthique.
C'est le problème fondamental de l'empirisme utilisé par les étatistes, qui ne partent jamais de principes universalisables et démontrables. Ils se retrouvent donc à rationaliser en permanence pour nous convaincre d'un modèle violent par conception.
Allons plus loin.👇
🧵1/6
🧵2/6
Les anarcho-capitalistes partent au contraire du principe de non-agression, déduit de la structure même de l’échange volontaire.
Cette démarche n’est pas une manière de se donner un genre, elle nous permet de fonder le droit et la justice sur un socle logique et inattaquable, sans dépendre de nos affects ni de récits dominants.
En dehors d’une démarche axiomatique et déductive, vous ne pourrez que justifier rétrospectivement une structure coercitive à travers une lecture historique et utilitariste, purement idéologique.
May 17 • 12 tweets • 8 min read
On nous a souvent répété que la démocratie était synonyme de Liberté, de Justice et bien sûr de Paix.
Mais avez-vous déjà interrogé ce postulat ? Et si c’était l’inverse ?
Dans "Démocratie, le dieu qui a échoué", Hans-Hermann Hoppe démonte l’illusion démocratique de fond en comble.
Voici ses 7 idées les plus fortes contre la démocratie.
Un fil.
🧵 1/8
🧵 2/8
1. La démocratie élève la préférence temporelle
Élu pour quelques années, les présidents (ou les députés à vrai dire) n’a aucun intérêt à préserver le territoire qu'il contrôle. Il sera au contraire incité à faire des promesses, à taxer et à distribuer pour être réélu.
Les citoyens tendent à imiter ce comportement. Pourquoi épargner, investir ou transmettre quand le système m'incite à faire tout autre chose ? Mieux vaut consommer, réclamer et profiter des subsides qu'on voudra bien me donner.
La démocratie est un accélérateur de préférence temporelle, c’est-à-dire une société où l’on valorise le présent sur l’avenir, la jouissance immédiate sur la construction du capital, le droit au revenu sur la production et l'échange.
Résultat ?
➡️ chute de l’épargne
➡️ effondrement des structures traditionnelles
➡️ étatisation de l’éducation, de la santé, de la culture…
C’est ce que Hoppe appelle le processus de décivilisation.
May 16 • 8 tweets • 5 min read
Compléments. 5 arguments qui démontent l'idée de déterminisme de l'humain. 👇
1. Posons déjà l'idée l'essentiel : dans le champ de l'action humaine (praxéologie), la question du déterminisme est hors de propos. Le point de départ est le fait que nous agissons. Nous faisons des choix, nous poursuivons des fins en usant de moyens limités. C’est un constat praxéologique.
Vous êtes en train de lire ces lignes. Pourquoi ? Peu importe : le fait est que vous me lisez (et peut-être partirez-vous dans un instant par esprit de contradiction). Cela suffit pour affirmer qu’il y a action, donc choix. Aller au-delà n’éclaire rien de plus sur le phénomène social. On peut s'amuser à démonter l'idée de déterminisme, mais ce qu'il fallait dire est ainsi posé.
May 14 • 17 tweets • 14 min read
Tout le monde a vu passer ce tableau lors de l'entretien #Macron20h10. Il n’a pas beaucoup changé depuis la dernière fois que je l’ai vu. Je ne dirais pas que "tout y est", mais presque.
L'état de soviétisation de ce pays est délirant. Un fil. 👇
🧵 1/15
🧵 2/15
Commençons par un constat brut, inattaquable, officiel. Additionnons les trois premiers postes de dépense publique en France : retraites, santé et autres protections sociales.
🔢 Total : plus de 56 % du budget.
Autrement dit, plus de la moitié de l’argent que l’État prélève de force (impôts, charges, TVA…) sert à faire tourner le moteur de l’État-providence et à entretenir une vaste machine de redistribution, de contrôle économique et de dépendance à sa structure.
C’est le cœur du système français, bien au-delà des clivages partisans. Droite et gauche gèrent la même boutique une fois au pouvoir, avec des nuances cosmétiques sans importance.
Et pendant ce temps ? Regardez bien le petit carré discret en haut à droite : c’est la "Justice", presque invisible. Révélateur, n’est-ce pas ?
May 11 • 15 tweets • 10 min read
L'immigration est sans doute le sujet le plus bouillant de l'époque. Il ne laisse (presque) personne indifférent.
Aujourd'hui, j'aimerais défaire 5 idées reçues sur la libre invitation telle que pensée par les anarcho-capitalistes.
🧵 1/14
🧵 2/14
Principe de base : l'immigration dans une société libre, c’est-à-dire fondée sur le droit privé, ne serait ni ouverte ni fermée. Elle dépendrait simplement des choix des propriétaires sur place. De quel droit l’État pourrait-il gérer les flux humains à la place de chaque individu et/ou entreprise ? Toute intervention dans le mouvement des personnes constitue une agression contre nos droits de propriété, et en l’occurrence contre le droit de choisir qui recevoir… ou exclure !
Le modèle de la libre invitation repose donc sur le consentement explicite des individus d’une propriété donnée. L’accès aux ressources des zones privées serait conditionné par des accords contractuels assortis de clauses de responsabilité, de conditions d’usage et d’expulsion. À titre de comparaison, on ne s’invite pas chez vous sans demander la permission. Simple, non ?
May 9 • 11 tweets • 6 min read
Vous voulez vous mettre à la liberté, pour de vrai ?
Commencez par un classique de Murray N. Rothbard : L’Anatomie de l’État.
Un fil pour vous donner un avant-goût, avant que vous alliez le lire. 👇
Petite précision pour les frileux de la lecture : il s'agit d'un petit ouvrage d'une soixantaine de pages, tout au plus.
L'affaire est pliée en deux heures. Vous y trouverez tout ce qu’il faut savoir de fondamental sur l’entité criminelle nommée État.