đŽ THREAD IMPORTANT â GUERRE RUSSO-UKRAINIENNE đ·đș/đșđŠ #Ukraine #Kiev #Poutine #Guerre #WW3 #WWIII (1/32)
Ă la surprise gĂ©nĂ©rale, le Vieux Continent redevient un champ de bataille entre puissances â une premiĂšre depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. (2/32)
Câest en tant que passionnĂ©e par la gĂ©opolitique et lâhistoire que je me permets de prendre la parole Ă ce sujet. Mes analyses valent donc ce quâelles valent. Je ne suis pas une « zexperte » de lâEurope de lâEst. (3/32)
Je me contenterai de faire 3 observations pour ma part : 1) il est absurde de croire en la paix universelle, 2) non, ce nâest pas la fin du monde, 3) la bĂȘtise de certains nationalistes/droitards est affligeante. (4/32)
PremiĂšrement : comme lâexpliquait Carl Schmitt, le conflit fait partie du politique et donc de la nature humaine. Il ne sâagit pas de cĂ©lĂ©brer le conflit, mais de reconnaĂźtre son existence pour mieux le contenir. (5/32)
Les frontiĂšres semblent Ă©galement ĂȘtre des concepts magiques Ă gĂ©omĂ©trie variable. LâUkraine a le droit au respect de son intĂ©gritĂ© territoriale (je nâai aucun problĂšme avec ça), mais lâIrak en 2003, non. (6/32)
Les bobos aux cheveux roses dĂ©couvrent que la guerre reste possible en Europe, mĂȘme « au XXIe siĂšcle » : un changement de siĂšcle ne change pas la nature humaine. Le retour au rĂ©el est violent, mais il est nĂ©cessaire. (7/32)
DeuxiĂšmement : la guerre russo-ukrainienne nâest pas la catastrophe que les mĂ©dias et politiques nous vendent avec le mĂȘme excĂšs de zĂšle quâils nous ont vendu la crise du #NezQuiCoule19. (8/32)
Pourquoi ? DĂ©jĂ pour une raison pratique : on surestime un peu trop les capacitĂ©s de la Russie. Ă ce stade, rien nâindique que la Chine la soutiendra et si lâOTAN intervient, lâarmĂ©e russe se mange un Austerlitz 2.0. (9/32)
De plus, mĂȘme Ă supposer que PĂ©kin soutienne le Kremlin et quâune vaste guerre planĂ©taire Ă©clate, ce conflit aurait au moins pour mĂ©rite de sortir lâOccident et la France de leur torpeur. (10/32)
Car le conflit est une expĂ©rience spirituelle : il permet de sortir de la lĂ©thargie et du confort bourgeois. La dĂ©chĂ©ance occidentale sâexplique essentiellement par la crainte/lâabsence du conflit dans nos sociĂ©tĂ©s. (11/32)
Quand on est en guerre ou quâon peine Ă remplir le frigo Ă la fin du mois, on nâa pas le temps de se demander si on est vraiment un mec/une nana ou de pleurnicher sur Twitter parce quâon a Ă©tĂ© mĂ©genrĂ©. (12/32)
Comme le disait trÚs bien le général prussien von Moltke : « La guerre constitue une partie essentielle du plan divin à l'égard du monde. Sans elle, le monde sombrerait dans le matérialisme. » (13/32)
Attention, je ne me fĂ©licite aucunement dâune guerre (surtout entre AryΔns), mais si cela peut constituer une occasion pour les EuropĂ©ens de se ressaisir moralement et de se reviliriser, câest toujours ça de pris. (14/32)
Donc non, objectivement, au vu de la situation morale et spirituelle de lâEurope de lâOuest, une guerre gĂ©nĂ©ralisĂ©e nâest pas forcĂ©ment la pire des choses qui puisse nous arriver⊠(15/32)
TroisiĂšmement : les Jean-Droitards prĂȘtant aveuglĂ©ment allĂ©geance Ă Poutine parce que « lol il es tro d4rk » tout en se revendiquant nationalistes feraient mieux de sâarrĂȘter sur 2-3 trucs avant de dĂ©biter des Ăąneries. (16/32)
Il ne sâagit Ă©videmment pas de descendre Poutine. Je ne me joindrai ni aux cris unanimes des mĂ©dias occidentaux anti-russes, ni aux louanges des groupies du chef du Kremlin. (17/32)
Si on analyse trĂšs froidement la situation, on peut partager ou du moins comprendre lâinquiĂ©tude de la Russie Ă lâidĂ©e de voir plusieurs pays frontaliers rejoindre ou sâallier Ă lâOTAN. Lâencerclement est rĂ©el. (18/32)
On peut aussi constater que certaines rĂ©gions de lâUkraine (comme la CrimĂ©e) sont historiquement russes et sont peuplĂ©es par des Russes. Ă ce titre, il est normal que celles-ci souhaitent revenir dans le giron de leur Patrie. (19/32)
Une frontiĂšre est artificielle si elle nâa pas de cohĂ©rence historico-nationale. Ce nâest pas une question de dĂ©mocratie mais dâethnocratie. Une nation ne peut pas contraindre (ou se voir contraindre par) une autre nation dâen faire partie, câest un non-sens. (20/32)
MAIS de lĂ Ă dire que Poutine a raison sur tout, il y a un monde. Lorsquâil dĂ©clare, par exemple, que lâUkraine nâest pas un Ătat historiquement et culturellement, câest quand mĂȘme du gros foutage de gueule. (21/32)
Exemples en vrac :
- Kiev a été fondée bien avant Moscou.
- Anne de Kiev (XIe siĂšcle) est lâune de nos grandes reines de France du Moyen Ăge.
- La langue ukrainienne est bien distincte de celle du russe et est dâailleurs plus « slave ».
(22/32)
De mĂȘme, justifier lâinvasion dâun Ătat frĂšre (les Russes et les Ukrainiens sont Blancs, Slaves et Orthodoxes) pour la « dĂ©nazifier » et la « pacifier », si ce nâest pas singer lâOncle Sam Ă la solde desâŠ, je ne sais pas ce que câest. (23/32)
Bref, il est regrettable que les Blancs, malgrĂ© la menace (de remplacement et de dĂ©cadence) qui pĂšse sur eux se tapent dessus au lieu de sâunifier face au pĂ©ril que constitue un monde oĂč les EuropĂ©ens ne reprĂ©sentent guĂšre plus que 9,7 % de la population globale. (24/32)
Et câest ici que les Jean-Droitards se trompent : il ne sâagit pas du destin de lâOTAN qui est en jeu mais de notre destin Ă NOUS, EuropĂ©ens, qui voulons demeurer libres dâĂȘtre ce que nous sommes. (25/32)
En vĂ©ritĂ©, AmĂ©ricains comme Russes sont en « coopĂ©tition » sur le dossier ukrainien. Ils en font une affaire dâOTAN ou non-OTAN. Les deux parties ont tout intĂ©rĂȘt de faire de lâEurope un champ de bataille pour leurs propres intĂ©rĂȘts. LâUkraine est le prĂ©texte tout trouvĂ©. (26/32)
Dans cette histoire, Français et Européens ne sont que des morceaux de viande que se disputent Oncle Sam et MÚre Russie. (27/32)
Or, la question que doit se poser lâEurope nâest pas celle dâun rapprochement avec Washington ou Moscou, mais bien celle de son indĂ©pendance et de sa puissance. (28/32)
Pour ce faire, il est vital que les EuropĂ©ens dĂ©veloppent une politique Ă©trangĂšre coordonnĂ©e et se dotent dâune armĂ©e confĂ©dĂ©rale au commandement uni pour faire face Ă ce type dâagression. HĂ©las, lâUE bruxelloise et woke nâest quâun tigre Ă©dentĂ©. (29/32)
Mon aspiration pour une Europe confĂ©dĂ©rale sâappuie sur mon rĂ©alisme, mon pragmatisme⊠et mon nationalisme. Câest prĂ©cisĂ©ment parce que jâaime la France de toutes mes forces que je veux quâelle soit en capacitĂ© de se dĂ©fendre. (30/32)
Et il est aujourdâhui nĂ©cessaire de constater que nous ne sommes plus au XIXe siĂšcle. La France nâa plus les moyens dont elle disposait autrefois et face aux gĂ©ants russe, chinois et amĂ©ricain, nous nâavons pas dâautre choix que de nous unir aux autres EuropĂ©ens. (31/32)
Ne laissons pas la guerre du Donbass devenir la guerre des Russes et des Américains.
EUROPĂENS DE TOUT LE VIEUX CONTINENT, UNISSEZ-VOUS !
#AveEuropaAveGallia #ViveLaFrance #ViveLEurope
(32/32)
Share this Scrolly Tale with your friends.
A Scrolly Tale is a new way to read Twitter threads with a more visually immersive experience.
Discover more beautiful Scrolly Tales like this.