Merci @ODKersauson et @leJDD pour la mise en exergue
Que c'est rafraîchissant ce soir de lire ces mots pour moi à qui il a été si souvent reproché cette année d'évoquer les #ouinouin
🔹qui enferment dans une position de victime sans mettre jamais en cause le fait qu'1 relation
1/
a deux extrémités,
🔹qui oublient qu'avoir croisé un con ne fait pas de tous ceux qui partagent sa nationalité, sa profession, son genre etc. des cons.
Nous pouvons tous traverser des moments difficiles et chacun y fait face du mieux qu'il peut, avec les armes et compétences
2/
qui sont les siennes. Chacun de nous a, de ce fait, non seulement des modalités mais aussi des rythmes qui lui sont propres pour vivre un deuil, quel qu'il soit (deuil d'un proche, d'une relation, d'une vie en bonne santé etc.).
Je suis toutefois convaincue que certaines
3/
modalités, qui peuvent sembler favorables et/ou nécessaires notamment au départ ne permettent pas nécessairement d'aller au bout du travail de deuil.
En s'agrégant dans des bulles où nous ressassons les difficultés, le manque de bienveillance etc. on peut se sentir accueillis
4/
et compris (encore qu'il faille pour cela adopter le mode d'expression attendu et surtout pas oser ouvrir d'autres possibles). Et c'est juste. Car savoir que d'autres traversent les mêmes difficultés ou ressentent des choses similaires peut être aidant. Mais il existe 1 risque
5/
de stagnation si on reste à cette étape : comment reprendre souffle et surtout poser le petit geste qui remet en chemin si nous focalisons sur tout ce qui ne va pas dans nos vies, en cherchant des responsables externes sur qui projeter nos émotions, à commencer par la colère ?
6/
"Faire quelque chose de fort" quand on est handicapé c'est compliqué.
Oui ... et non comme dirait l'ami 'GuiHome vous détend' ...
Oui parce qu'on part avec des pénalités.
Et non parce que quelles que soient nos limites en prendre acte et #vivreinconditionnellement, choisir de
7/
sauvegarder la marge de possibles qui reste pour des moments qui nous nourrissent en abandonnant tout le reste et se réjouir de pouvoir
🔹reprendre le volant de sa voiture, fusse avec un réservoir percé et donc une autonomie limitée est profondément libérateur
8/
🔹ou alors en pleine mer fusse avec une petite voile et des rames, en acceptant en cas de vent contraire de se laisser dériver plutôt que de lutter et de recalculer son itinéraire.
"En mer tu mènes ta vie
Quand sur terre tu la subis
9/
En mer tu respectes ton ennemi
Quand sur terre tous les coups sont permis.
[...]
En mer tu embrasses la peur
Quand sur terre tu banalises l'horreur
[...]"
10/10
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