Europe1 sous la barre des 6 points d'audience avec +1,5M d'auditeurs perdus depuis 5 ans ! Les salariés de la station n'acceptent pas cette descente aux enfers qu'ils attribuent à l'absence criante de stratégie du propriétaire le groupe Lagardère, depuis de trop longues années
Comment interpréter autrement la valse des directions (3 directions en 3 ans !), les bouleversements de grilles qui en ont découlé, l'arrivée chaque année de recrues extérieures,
payées à des salaires à faire pâlir et qui s'en vont ailleurs l'année suivante, quand ce n'est pas au bout de seulement quelques mois, en prenant au passage de grosses indemnités ?
Les salariés @Europe1 qui fabriquent la radio chaque jour, s'activent à longueur d'année pour enrichir l'offre de la station sur tous les supports, ne ménagent ni leur temps ni leur énergie pour faire vivre les grands événements -dernier exemple en date: l'incendie de #NotreDame
Les salariés d'Europe1 disent stop !
Ils disent stop à la persistance d'importantes poches de précarité là où, en droit, le seul contrat possible est le CDI car les salariés concernés sont affectés à l'activité pérenne de l'entreprise. #Europe1
C'est le cas des journalistes pigistes du site Europe1.fr qui se sont mis en grève, le 9 avril dernier pour être reconnus comme journalistes en poste. #greveE1fr
C'est le cas aussi de journalistes de la rédaction radio (pigistes eux aussi) et de nombreux programmateurs et assistants d'émissions indûment employés en CDD d'usage alors qu'ils travaillent sur des tranches pérennes de l'antenne depuis parfois 8 ou 10 ans.
Ils disent stop à l'absence de visibilité sur la stratégie numérique #Europe1. A ce stade, les seules informations données par la direction font état d'une réduction prochaine du nombre de piges (et donc de postes)
affectés au traitement de l'info sur le site et à la reprise de séquences de l'antenne.
Ce n'est pas seulement le sort de la rédaction numérique qui est dans la balance... c'est aussi la vitrine donnée sur le web au travail de l'ensemble des équipes #Europe1 (information et programmes). Tout le monde est concerné.
Ils disent stop au " deux poids - deux mesures " à l'oeuvre dans l'entreprise depuis longtemps avec un serrage de vis salarial pour le plus grand nombre tandis que l'on découvre que les salaires les plus élevés bénéficient de généreuses augmentations.
Ils disent stop au management insuffisamment respectueux des personnes : changements d'organisation imposés sans dialogue, refus de prendre en compte l'expertise des salariés, décisions guidées par le copinage...
Autant de griefs qui, ajoutés à l'absence de stratégie dénoncée ci-dessus, plombent les chances de redressement de l'audience de #Europe1.
Pour ces multiples raisons, réunis en Assemblée générale, les salariés d'Europe1 expriment leur défiance à l'égard de leur président, Arnaud Lagardère, qu'ils jugent responsable au premier chef de la situation dans laquelle se trouve l'entreprise aujourd'hui.
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La profession est toujours sous le choc. Des journalistes ont été délibérément pris pour cible, certains blessés avec plusieurs jours d’ITT, par des policiers de la Brav-M, le 8 juillet place de la République à Paris, alors qu’ils couvraient... (1)
pour leurs médias le rassemblement en mémoire d’Adama Traoré, interdit par la préfecture de police de Paris quelques jours plus tôt.
Sur des images très nettes et sans équivoque, on voit la police s’en prendre délibérément aux journalistes. (2)
Ce cas n’est pas anecdotique. Ces derniers mois, quand ils couvraient les manifestations contre la réforme des retraites ou les émeutes, de nombreux journalistes ont été empêchés de travailler par des forces de l’ordre déployées sur le terrain. (3)
Schéma national de maintien de l’ordre : la CGT et le SNJ-CGT en appellent au Conseil d'Etat snjcgt.fr/2020/10/05/sch… communiqué de @lacgtcommunique et le @SnjCgt, syndicat national des journalistes de la CGT
Lancé il y a bientôt deux ans par le journaliste et documentariste @davduf, le site #AllôPlaceBeauvau répertorie 961 signalements de #ViolencesPolicieres, principalement dans les manifestations.
On note ainsi 4 morts, 344 blessures à la tête, 81 aux membres supérieurs, 29 éborgnés et 5 mains arrachées. S'y ajoute la criminalisation des militants par une lourde répression judiciaire, comme le confirme le récent rapport d’@amnestyfrance: "Arrêté-e-s pour avoir manifesté".
2 salarié-e-s de la société de production @PLTVfilms qui œuvre par exemple pour #CashInvestigation sur @Francetele, ont été grièvement blessé.e.s par un agresseur ce 25/09 à Paris devant les locaux où, il y a plus de 5ans, 2 terroristes ont massacré la rédaction de CharlieHebdo
@SNJ_national, le SNJ-CGT et la @USJCFDT apportent tout leur soutien aux deux victimes de @PLTVfilms et à leurs proches, parents et collègues. Cette attaque ignoble sur les anciens locaux de Charlie Hebdo est un nouveau traumatisme pour l’ensemble de notre profession.
[ATTENTION PIGISTES] Nous avons reçu plusieurs signalements concernant une application confuse ou irrégulière du décret du 16/04 concernant l'activité partielle pour les JOURNALISTES PROFESSIONNEL.LE.S rémunéré.e.s à la pige. Ceci n'est pas tolérable #respect#droits cc @pigist
Nous lançons donc un appel aux journalistes pigistes, notamment celles et ceux travaillant pour la presse spécialisée et la presse professionnelle (@F_N_P_S), à nous signaler toute difficulté avec les entreprises, absence de réponse des services RH, etc. cc @raslaplume
Notre réaction à l'annonce du @gouvernementFR sur un « plan de soutien à la filière presse », doté de 377 millions d’euros, qui s’étale jusqu’en 2022, en plus des précédentes « mesures d’urgence » pour l’année 2020, chiffrées à 106 millions d’euros.
Cette manne ira-t-elle, comme la majorité des actuelles aides à la presse, à la poignée de milliardaires, de grands groupes et de banques qui détient la majorité des titres de presse ? Bernard Arnault, Xavier Niel, la famille Dassault, le Crédit Mutuel
« Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. Son crime : exercer son métier de journaliste dans le respect des règles de la déontologie, notamment dans sa couverture continue du Hirak depuis le 22 février 2019. » @khaleddrareni
La pétition lancée le 11 août par des journalistes algériens pour réclamer la libération de leur confrère approche déjà les 6 000 signatures, dont celle du SNJ-CGT.
Cc @LeilaBeratto