Ce 24/09 pour une rentrée offensive !
La réforme des retraites semble effrayer de plus en plus le gouvernement. Face à la protestation qui monte, le pouvoir recycle le « grand débat ». Nous aurons donc une concertation « bis », #TousDansLaRue
toujours menée par @delevoye, mais cette fois en tant que ministre… Pour l’instant, pas de vagues d’ici les municipales et on tente vaille que vaille de programmer la réforme juste avant la pause estivale. Si besoin avec un petit coup de force à l’Assemblée. #TousDansLaRue
Mais personne n’est dupe. Le gouvernement compte bien allonger la durée de cotisation et donc, repousser l’âge légal de départ à la retraite. Il veut mettre un terme aux régimes « spéciaux » tant décriés et pourtant souvent issus de luttes
et basés sur des rémunérations plus faibles. La grève des salariés de la RATP vient de le démontrer et doit être un point d’appui pour la mobilisation. En fait, la réforme Delevoye/Macron ne fera que des perdants : femmes, jeunes, salariés du privé comme du public
(y compris les retraités actuels) verront la valeur du point fondre comme neige au soleil. Du fait de carrières hachées, avec des périodes de non-emploi pas systématiquement indemnisées par @pole_emploi, BCP de journalistes, en particulier ceux rémunérés à la pige, cc @pigist
seraient parmi les premières victimes d’un système de cotisation « à points ». En cette rentrée, de nombreux consœurs et confrères rejoignent d’ailleurs les cohortes de précaires suite aux plans de licenciements, souvent cachés derrière
des « départs volontaires » ou une « ouverture de clause de cession » liée à un rachat. cc @raslaplume !!
L’année 2019 sera une véritable saignée pour les journalistes. Tout le monde est touché: audiovisuel public, presse quotidienne nationale, régionale, presse magazine, agences…Difficultés économiques, rachats, réorganisations, les raisons sont diverses mais tout sauf rassurantes
Encore plus quand émergent de nouveaux acteurs qui ne respectent rien – ni la loi ni les salariés – et utilisent un effet de sidération. C’est ce que vivent en ce moment les salariés de @MondadoriD, le groupe de presse magazine racheté en plein été par @ReworldMedia,
dont l’objectif quasi avoué est de « virer » les journalistes. Et que font les pouvoirs publics ? Pas de son, pas d’image. Comme si le modèle @ReworldMedia était « notre nouveau monde ».
Il est sûrement plus facile de casser le système de distribution de la presse que de contraindre Mondadori et Reworld Media à respecter la loi. #OnLâcheRien
En juillet, les 45 ans de la loi Cressard ont été l’occasion de rappeler que trop de patrons de médias s’affranchissent de ce texte, qui donne les mêmes droits aux journalistes employés à la pige qu’aux autres. cc @pigist@raslaplume@payetapige
Les photojournalistes sont particulièrement confrontés à des pratiques inacceptables, comme celle de se faire imposer des statuts illégaux pour contourner le salariat cc @UppAuteurs
Le secteur de la presse marche sur la tête. Un secteur sur-subventionné – pour des motifs légitimes dans un pays démocratique – mais maintenant très majoritairement aux mains de quelques milliardaires.
La bataille autour de l’indépendance du Monde fait met en avant une nouvelle fois la question de l’indépendance éditoriale des équipes rédactionnelles.
Le SNJ-CGT apporte évidemment tout son soutien à la lutte des salariés du Monde. Nous exigeons surtout que la question de la propriété des médias soit enfin posée et appelons à une mobilisation pour leur réappropriation démocratique. snjcgt.fr/2019/09/13/nou…
On peut également citer la tribune des médias indépendants @Factuelinfo et @radiobip_fr/@m25_fr, qui protestent contre la convocation en justice, après un placement en garde à vue, de deux collaborateurs de presse, en marge d’une manif des #GiletsJaunessnjcgt.fr/2019/09/13/deu…
« En vérité, cette procédure entamée pour violences réciproques par le parquet, dont il faut rappeler qu’il dépend du pouvoir exécutif, vise des collaborateurs de presse qui sont sur le terrain depuis le début des manifestations,
décrivant les défilés, donnant la parole aux manifestants, témoignant tant des débordements que de l’emploi des forces de l’ordre », précise le texte de la tribune.
Le SNJ-CGT s’est d’ailleurs associé à une plainte collective de journalistes, dont de nombreux photographes, victimes de violences et d’entraves à l’exercice de leur métier de la part des forces de l’ordre. Cette situation ne peut plus durer.
Le mardi 24 septembre nous devons montrer notre mécontentement et dire stop. #Stop à cette dégradation considérable du métier de journaliste. #Stop à la casse sociale. #Stop à la volonté du gouvernement de liquider notre modèle social.
Faisons grève et manifestons le 24 septembre !!!
Rendez-vous pour la manifestation parisienne :
14 h, croisement rue du Faubourg du Temple et place de la République #TousDansLaRue#OnLâcheRien
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La profession est toujours sous le choc. Des journalistes ont été délibérément pris pour cible, certains blessés avec plusieurs jours d’ITT, par des policiers de la Brav-M, le 8 juillet place de la République à Paris, alors qu’ils couvraient... (1)
pour leurs médias le rassemblement en mémoire d’Adama Traoré, interdit par la préfecture de police de Paris quelques jours plus tôt.
Sur des images très nettes et sans équivoque, on voit la police s’en prendre délibérément aux journalistes. (2)
Ce cas n’est pas anecdotique. Ces derniers mois, quand ils couvraient les manifestations contre la réforme des retraites ou les émeutes, de nombreux journalistes ont été empêchés de travailler par des forces de l’ordre déployées sur le terrain. (3)
Schéma national de maintien de l’ordre : la CGT et le SNJ-CGT en appellent au Conseil d'Etat snjcgt.fr/2020/10/05/sch… communiqué de @lacgtcommunique et le @SnjCgt, syndicat national des journalistes de la CGT
Lancé il y a bientôt deux ans par le journaliste et documentariste @davduf, le site #AllôPlaceBeauvau répertorie 961 signalements de #ViolencesPolicieres, principalement dans les manifestations.
On note ainsi 4 morts, 344 blessures à la tête, 81 aux membres supérieurs, 29 éborgnés et 5 mains arrachées. S'y ajoute la criminalisation des militants par une lourde répression judiciaire, comme le confirme le récent rapport d’@amnestyfrance: "Arrêté-e-s pour avoir manifesté".
2 salarié-e-s de la société de production @PLTVfilms qui œuvre par exemple pour #CashInvestigation sur @Francetele, ont été grièvement blessé.e.s par un agresseur ce 25/09 à Paris devant les locaux où, il y a plus de 5ans, 2 terroristes ont massacré la rédaction de CharlieHebdo
@SNJ_national, le SNJ-CGT et la @USJCFDT apportent tout leur soutien aux deux victimes de @PLTVfilms et à leurs proches, parents et collègues. Cette attaque ignoble sur les anciens locaux de Charlie Hebdo est un nouveau traumatisme pour l’ensemble de notre profession.
[ATTENTION PIGISTES] Nous avons reçu plusieurs signalements concernant une application confuse ou irrégulière du décret du 16/04 concernant l'activité partielle pour les JOURNALISTES PROFESSIONNEL.LE.S rémunéré.e.s à la pige. Ceci n'est pas tolérable #respect#droits cc @pigist
Nous lançons donc un appel aux journalistes pigistes, notamment celles et ceux travaillant pour la presse spécialisée et la presse professionnelle (@F_N_P_S), à nous signaler toute difficulté avec les entreprises, absence de réponse des services RH, etc. cc @raslaplume
Notre réaction à l'annonce du @gouvernementFR sur un « plan de soutien à la filière presse », doté de 377 millions d’euros, qui s’étale jusqu’en 2022, en plus des précédentes « mesures d’urgence » pour l’année 2020, chiffrées à 106 millions d’euros.
Cette manne ira-t-elle, comme la majorité des actuelles aides à la presse, à la poignée de milliardaires, de grands groupes et de banques qui détient la majorité des titres de presse ? Bernard Arnault, Xavier Niel, la famille Dassault, le Crédit Mutuel
« Khaled Drareni a été condamné à trois ans de prison ferme par le tribunal de Sidi M’hamed. Son crime : exercer son métier de journaliste dans le respect des règles de la déontologie, notamment dans sa couverture continue du Hirak depuis le 22 février 2019. » @khaleddrareni
La pétition lancée le 11 août par des journalistes algériens pour réclamer la libération de leur confrère approche déjà les 6 000 signatures, dont celle du SNJ-CGT.
Cc @LeilaBeratto