Merci pour ton commentaire @lordmahammer, mais je ne pense pas oublier "l'assimilation" (même si je préfère parler d'acculturation) quand j'insiste sur la nécessité de réintroduire le droit des locaux de conditionner leurs relations avec les étrangers à l'adhésion à leurs normes.
Je traite aussi indirectement cette question via la liberté du travail. Car elle est un puissant vecteur d'intégration. Un étranger libre de travailler en France est un étranger qui côtoie des collègues et une clientèle locale.
C'est un étranger incité à s'acculturer à un minimum de normes (politesse, langue, etc.) s'il veut prospérer dans la vie économique du pays d'accueil.
Or aujourd'hui, notre législation fait l'inverse. Elle condamne toute sélection culturelle, et prive les locaux d'un levier important pour faire prévaloir un certain nombre de traditions et de normes sociales utiles dans la vie civile et professionnelle.
On le voit parfaitement avec les entreprises qui ont du mal à gérer le fait religieux et avec tous les débats inutiles que nous inflige une législation qui nie la liberté des employeurs de conditionner l'embauche de travailleurs à l'adhésion à un certain nombre de coutumes
Cf. Par exemple ce type en Suède qui a été condamné par la justice pour avoir refusé d'embaucher une musulmane visiblement intégriste qui refusait de lui serrer la main.
Non seulement la législation fait échec à toute sélection culturelle, mais elle exclut les étrangers du marché de l'emploi, les assigne parfois à être assistés par l'État-providence. Rien de plus terrible que ces politiques si l'on est soucieux de l'acculturation des étrangers.
Ce n'est pas en parquant des réfugiés dans des centres d'accueil et en les interdisant de travailler - au nom d'une conception socialiste de la quantité de travail limitée - qu'on sécurise leur insertion sociale.
L'assistanat est ici une véritable prison. Et il faut libérer les réfugiés de cette prison en leur permettant de s'insérer dans la vie commerciale. Ce qu'ils font d'ailleurs eux-mêmes, chaque fois qu'ils ont la possibilité d'intégrer le marché noir...
Et si je préfère parler d'acculturation, c'est que je trouve que l'assimilation est un concept inutile pour saisir l'enjeu de la cohésion sociale.
L'assimilation renvoie à une allégeance, à un sentiment d'appartenance à une communauté nationale. Or il me semble que le critère du sentiment d'appartenance n'est pas pertinent pour préjuger l'intégration d'un individu.
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L'attention accordée à des mesures vexatoires et symboliques pour réduire les émissions au détriment des leviers les plus efficaces et abordables montre que la transition écologique n'est, pour beaucoup, qu'un jeu pour assouvir leur désir d'asservir leurs semblables.
En économie environnementale, il existe une notion qui s'appelle les coûts d'abattement. Cette notion aussi fondamentale qu'inconnue du grand public permet d'évaluer la rentabilité écologique de telle ou telle action pour réduire les émissions de Co2.
Faîtes le test, chez les influenceurs pressés d'asservir leurs prochains, cette notion n'est jamais évoquée ne serait-ce qu'une seule fois. Car elle révélerait la vacuité de leur programme.
Je ne connais personne hostile à la justice ou à l'équité. Mais l'opposition de ces valeurs aux politiques « ultra-libérales » atteste le fait que @salomesaque est plus intéressée par le militantisme et le gauchisme de bas étage que par l'information objective.🧵
Remarquons que le mot « développement » est absent du thread de @salomesaque alors qu'il apparaît plus de 60 fois dans le rapport de synthèse du GIEC, pour en souligner la nécessité afin d'accroître la résilience et la capacité des pays à déployer les technologies bas-carbone.
C'est ainsi que le rapport précise que l'atténuation et l'adaptation au changement climatique impliquent plus de synergies que de compromis avec le développement durable.
Ma chronique @LePoint. Dans son best-seller, Piketty estime que le rendement du capital s'élève entre 3 et 6% sur 3 siècles. La perte de chance que la répartition inflige à l'ouvrier moyen varie donc entre 302 000 et 1,1 million d'euros.lepoint.fr/invites-du-poi…
Comment a-t-on fait ce calcul ? D'abord, on est parti du salaire moyen net de l'ouvrier en 2020 selon l'INSEE.
Ensuite, on a utilisé le simulateur officiel de l'URSSAF pour estimer combien l'ouvrier moyen déboursait pour financer les retraites (en prenant compte les exonérations)
1/ Eloge de la "consommation populaire" (alors que la consommation ne produit rien par définition) pour ensuite déplorer la catastrophe écologique
2/ Insistance sur le fait que le pays serait l'un des plus productifs du monde (facile quand on exclut les moins qualifiés du marché de l'emploi), avant de vociférer contre le productivisme
Curieux argument que voilà, @FerracciMarc. Comment l'économiste que vous êtes peut-il mépriser l'utilité - pour ceux qui le peuvent - d'épargner pour leur retraite voire, soyons fou, pour transmettre un patrimoine afin d'élever la condition des générations suivantes ?
Déjà, rappelons que l'attitude qui consiste à épargner ou à investir pour sa retraite n'a rien d'exceptionnel en France. C'est ainsi que l'écrasante majorité des retraités sont propriétaires, soit en raison d'un héritage ou de leur épargne. scienceshumaines.com/75-des-personn…
Quelque part, @FerracciMarc marque un but contre son camp et offre ici le pire argument en faveur du système par répartition : sa propension à dissuader les gens à épargner.
La baisse des pensions n'est jamais envisagée pour alléger le fardeau des jeunes qui subissent un système de retraite instauré sans leur consentement et avec lequel ils sont assurés de ne pas récupérer leur mise. Mais il est vrai que certaines catégories votent plus que d'autres.
On entend souvent des voix déplorer le fait que les séniors sont plus riches que les jeunes. En soi, il n'y a rien d'anormal à ce que quelqu'un qui a épargné pendant 40 ans soit plus riche qu'un nourrisson.
Le problème étant précisément qu'une partie des revenus des séniors ne doivent rien à leur épargne, mais proviennent des revenus des générations suivantes qu'ils ont préemptés sans leur consentement.