Reprise de l'audience Bilal #Taghi
En attendant de pouvoir connecter la visioconférence, la cour revient sur la détention de l'accusé. Au moment de son attaque, il est incarcéré en unité dédiée, les premiers quartiers réservés aux détenus pour terrorisme.
Bilal Taghi au sujet des unités dédiées : "on avait l'impression d'être des rats de laboratoire."
Au juge d'instruction, Bilal Taghi a déclaré : "l’unité dédiée en soi, ça n’a pas de sens. Pour eux, un gars comme moi qui aime bien parler, il n’est pas dangereux. S’ils avaient été aussi forts qu’ils le prétendent, ils auraient pu voir que je me moquais d’eux depuis le début."
Bilal #Taghi toujours au sujet des unités dédiées (qui ont été fermées après son attaque) : "vous rassemblez des gens qui pensent pareil et vous leur demandez de changer tous ensemble. "
Bilal #Taghi : "En quoi le fait de nous faire faire de la peinture au doigt, par terre, fera de nous de meilleures personnes pour la société?"
Place à l'audition en visioconférence d'une experte psychologue. Elle raconte les conditions de son entretien avec Bilal #Taghi : "il était à un mètre de moi, les mains attachées dans le dos, entouré de quatre gardiens. "
La psychologue revient sur le coeur tracé par Bilal #Taghi avec du sang d’une de ses victimes sur une vitre. “Ce n’est pas un détail”, explique la psychologue qui le met en parallèle avec le dégoût pour le sang qu’a eu Bilal Taghi lors de la naissance de son 1er enfant.
La psychologue poursuit son rapport sur Bilal #Taghi : "j’ai senti que le fait qu’on l’écoute et qu’on le regarde était très important pour lui."
L'experte psychologue revient sur "la phobie pour le sang" de Bilal #Taghi selon elle, "pour marquer la transgression" mais "sans fondement idéologique ancré".
L'experte psychologue conclut son rapport sur Bilal #Taghi : "c'est quelqu'un dont on ne sait pas ce qu'il pense et ressent".
L'experte psychologue poursuit sur "les personnes radicalisées" : "les gens qui sont attirés par ces idéologies sont des personnes qui sont vides. Et c'est à rapprocher de la volonté de purification par le sang."
L'experte psychologue évoque une "dissociation" chez Bilal #Taghi en expliquant que cela peut provenir du traumatisme des violences de son père sur sa mère. "C'est la réponse à un traumatisme, comme on l'a vu dans les camps de concentration."
L'experte psychologue au sujet de Bilal #Taghi : "le problème de cet individu, c'est que la construction intérieure, il ne l'a pas. Et donc il va chercher le sens à l'extérieur, dans l'idéologie radicale. On a vu ça pendant la 2e guerre mondiale ..."
Place au rapport de l'expert psychiatre, cette fois, qui a rencontré Bilal #Taghi
Il évoque "une enfance chaotique", "une scolarité en échec", mais "curieusement une bonne insertion professionnelle".
L'expert psychiatre raconte qu'à la fin de l'entretien, Bilal Taghi lui demande : " e suis fou ou pas?"
- "d'habitude, je ne réponds jamais à cette question, mais vu l'importance pour lui, j'ai répondu : "vous n'êtes pas fou, vous êtes un fou de dieu." Pour lui c'était la joie"
A son tour, l'expert psychiatre évoque un "vide" chez Bilal #Taghi "qu'il a rempli avec le fanatisme religieux".
L'expert psychiatre raconte comment lorsqu'il évoque les stars originaires de Trappes, [où Bilal #Taghi vivait], l'accusé lui répond : "en voilà une devant vous".
A son tour, l'expert psychiatre raconte comment Bilal #Taghi est resté menotté pendant tout l'entretien.
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."