Isabelle #Balkany : "Mme la présidente, j'ai été journaliste, je connais bien ce métier. Le fisc a donné aux médias des chiffres, c'est scandaleux !"
Isabelle #Balkany : "il y a quand même des choses qui sont dérangeantes"
Au tour de Patrick #Balkany de s'exprimer sur "les raisons de [son] appel : "j'estime avoir été jugé de manière anormale, très sévère, avec mandat de dépôt, peines maximales. J'ai été jugé médiatiquement avant la justice."
Patrick #Balkany : " Le lendemain de mes auditions avec le juge Van Ruymbeke, tout était dans Le Monde"
Présidente : "et sinon, sur les raisons de votre appel?"
Patrick #Balkany : "on reprendra à la prochaine audience d'où vient l'argent familial etc. J'ai toujours contesté être propriétaire de la villa de Marrakech car je n'avais aucun intérêt à être propriétaire de la villa de Marrakech."
Patrick #Balkany : "j'entends parler de nos fortunes, mais ça fait belle lurette qu'il n'y a plus d'argent sur les comptes!"
Patrick #Balkany : "il y a des choses qui sont difficiles à faire pour un homme politique. D'ailleurs, on en connaît tous un qui a juré les yeux dans les yeux et puis son parti a explosé, il a fait trembler toute la gauche."
Patrick #Balkany : "j'ai été élevé par un père étranger, qui a passé deux ans à Auschwitz et il a fait beaucoup d'argent après."
Patrick #Balkany : "il a gagné de l'argent et où est-ce qu'il l'a mis? Ah oui, il l'a mis en Suisse.
Mais j'ai passé jeunesse à entendre les cauchemars de mon père car à Auschwitz, il était dans les mines de sel avec les chiens qui le mordaient."
La présidente : "j'en déduis que vous contestez la culpabilité ..."
Patrick #Balkany : "nous n'avons jamais gagné de l'argent en France que nous avons envoyé à l'étranger."
Patrick #Balkany : "en 1986, j'ai rapatrié [de Suisse, ndlr] tout ce qui était liquide."
La présidente : "il y avait aussi de l'or."
- L'or, il était à Paris."
Patrick #Balkany : "mon père avait un coffre dans sa chambre"
Présidente : "et quand il est mort, vous avez fait quoi?"
- on l'a vidé, mais c'était pas non plus la Brinks, hein"
Patrick #Balkany s'agace contre Me Normand-Bodard (avocat du fisc) : "on ne peut pas toujours mettre en doute ma parole. Il passe son temps à me faire passer pour un menteur. Je ne trouve pas ça bien!"
Patrick #Balkany : "je suis coupable d'avoir accepté de conserver une petite partie des avoirs de mon père qu'il avait à l'étranger quand il était étranger lui-même et après avoir fait les camps de concentration."
L'audience #Balkany est suspendue. La suite : lundi 16 décembre à 13h30.
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Bonjour à tous,
En direct du tribunal judiciaire de Paris.
2e etage. Grande salle. Et pour cause.
L'audience qui s'ouvre aujourd'hui attire les foules des grands jours.
Début du procès dit des eurodéputés RN.
Viennent d'entrer dans la salle d'audience la présidente du Rassemblement national et principale prévenue de ce procès : Marine Le Pen.
Sont également arrivés Bruno Gollnisch, Nicolas Bay ou encore Julien Odoul ... autant d'anciens eurodéputés ou assistants parlementaires.
25 prévenus au total (ils sont 27 renvoyés mais ni Jean-Marie Le Pen, ni Jean-François Jalkh ne sont en état d'être jugés selon des expertises médicales), qui doivent répondre de détournement de fonds publics.
Bonjour à tous,
C'est rare, mais ça arrive : en direct d'une audience civile aujourd'hui. En l'occurrence l'assignation en référé des Républicains par Eric Ciotti pour contester son exclusion du parti et de la présidence de celui-ci.
Ca se passe au tribunal judiciaire de Paris.
11 heures. L'audience est ouverte. Et débute l'appel des parties. Juste une question de procédure ? Et non, car premier écueil : deux avocats se présentent comme représentants des Républicains.
L'un côté Eric Ciotti, l'autre côté Annie Genevard et François-Xavier Bellamy.
“Je ne peux pas recevoir une double constitution. C’est un problème et c’est à vous de trancher”, s'agace la présidente. Sauf que personne ne lâche. Car derrière cette question de robes, il y a tout l'enjeu de l'audience du jour : qui préside encore Les Républicains ?
Bonjour à tous,
Après une pause hier, le procès de la Grande mutation devant la 13e chambre correctionnelle de Paris reprend avec les dernières auditions de parties civiles. Puis viendront les interrogatoire des prévenus, à savoir six cadres de l'organisation sectaire.
Emmanuelle s'avance à la barre. Elle est l'aînée d'une des anciennes adeptes de la Grande mutation.
"Quatre enfants, enfance heureuse, une mère aimante".
C'est autour de 2005, que sa mère commence à fréquenter la Grande mutation, "emmenée par un rabatteur à Dijon".
"C'était un médecin qui était le rabatteur de la Grande mutation à Dijon. Il a été radié depuis, mais à l'époque il avait une vraie plaque de médecin", explique Emmanuelle à la barre. "Du coup, elle allait à Paris aux conférences et entretiens individuels".
Palais de justice de Paris, salle Diderot.
Au procès dit du #VioleurdeTinder l'heure est au réquisitoire de l'avocat général, Philippe Courroye.
Rappelons que Salim Berrada est jugé pour 17 viols et agressions sexuelles et encourt 20 ans de réclusion.
"Vous les avez vues, entendues. Vous avez entendu le récit des viols et des agressions sexuelles subies par ces 17 victimes. Vous avez vu ici, à cette barre, celles qui ont eu la force de venir raconter leurs souillures", entame l'avocat général dans son réquisitoire.
"Et lui, les a-t-il seulement vues, entendues ? La question se pose tellement, tout au long de cette audience est resté imperturpable, comme bunkérisé dans le béton de ses dénégations", poursuit l'avocat général.
Bonjour à tous,
De retour salle Diderot au palais de justice de Paris. Procès dit du #VioleurdeTinder
Dernier jour des débats aujourd'hui avant les plaidoiries et réquisitoire prévus demain.
Ce matin, la dernière partie civile s'exprime à la barre. Nous l'appellerons "Rania".
"Rania" raconte à son tour la prise de contact sur Tinder, le rendez-vous pour une séance photo. "J’avais apporté des vêtements dans un sac, on a commencé à discuter. Il m’a proposé un shot d’alcool, puis il m’a parlé des fêtes qu’il faisait, de la drogue … ça m’a paru étrange"
"Je me sentais totalement euphorique", se souvient Rania. Puis, alors que je regardais les photos qu'on venait de faire, il s'assied à côté de moi et m'embrasse. Je l'ai repoussé et lui ai dit :"je ne veux pas ça, tu ne m'attires pas". Mais il revient vers moi et dit "essaie".
Bonjour à tous,
Salle Diderot, palais de justice.
De retour au procès dit du #VioleurdeTinder : Salim Berrada comparaît devant la cour criminelle départementale pour les viols et agressions sexuelles de 17 femmes lors de séances photo à son domicile.
Celle que nous appellerons Charline est la neuvième victime dont les faits dénoncés sont examinés par la cour. Elle a aujourd'hui 26 ans et est comédienne, explique-t-elle.
"Je vous laisse la parole", déclare le président à "Charline"
Long silence de la jeune femme.
"Quand j’ai découvert le travail de monsieur Salim Berrada, j’étais mineure à l’époque. Mais j’étais déjà modèle. Je faisais principalement du portrait."