Dans l'article, on peut découvrir 2 exemples intéressants de panneaux de signalisation routière manquant terriblement en France. Ils indiquent que des enfants peuvent courir dans la rue (en Suisse), voire même jouer au ballon sur la route, comme en Allemagne.
Dans la plupart des pays, notamment en Europe, ce panneau "zone résidentielle" intègre les enfants en train de JOUER et COURIR. Sauf en France, où les enfants et leurs jeux sont terriblement absents du panneau "zone de rencontre" sensé le remplacer. fr.wikipedia.org/wiki/Zone_r%C3…
Une synthèse intéressante sur le déploiement dans de nombreux pays depuis 1971 de cette autorisation de jouer sur la voie publique dans des zones à circulation modérée. Une dimension ignorée en France #RuesAuxEnfants ⤵️ rue-avenir.ch/wp-content/upl…
À noter que dans plusieurs pays, la vitesse maximum dans ces espaces équivalents à nos zones de rencontre est bien en dessous des 20 km/h (en Norvège : 8 km/h !). Ce qui permet de ne pas les réduire à des passages piétons géants et d'être davantage proche de la vitesse d'un vélo
Le tableau ci-dessus montre bien que la France a toujours été en retard sur les autres pays en matière de zones partagées. La loi précise d'ailleurs que dans «les zones de rencontre» les piétons sont seulement «autorisés à circuler sur la chaussée sans y stationner»…
Bref, pour rendre la ville vivable on a un grand besoin d'aménagements. Mais il nous faut aussi des modifications du code de la route. En particulier pour donner une place à nos gamin·es dans nos rues et arrêter de devoir les parquer dans des espaces de jeux pour enfants.
Aire piétonne temporaire, fermeture de rues, zones de dépose minute… En attendant l'inscription des #RuesScolaires dans la loi comme en Belgique, @respireasso publie les initiatives compilées par @ruedelavenir pour sécuriser les sorties d'école en France respire-asso.org/rues-des-enfan…
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La question de la mobilité des enfants parfois le bout de son nez là où l'on ne l'attend pas. Dans ce que j'entends autour de moi autour de la réforme des temps périscolaires à Lyon et sa contestation ⤵️, elle est centrale sans pourtant jamais être nommée lyoncapitale.fr/actualite/l-ac…
Sur Lyon, on a la chance, à l'exception de rares écoles, d'être sur des cartes scolaires extrêmement resserrées. 60 % des élèves habitent à moins de 500 m, 25 % entre 500 m et 1 km. Moins d'1 enfant sur 6 habite à plus d'1 km de son école.
La contestation porte sur l'heure de sortie des élèves, avec la fin de la garderie jusqu'à 17h30, remplacée par des activités jusqu'à 18 h. Pour certains, ça ne respecterait pas les temps de l'enfant, pour d'autres, parfois les mêmes, ça repousse tard les activités extrascolaires
Pour "redevenir les meilleurs alliés des piétons", plusieurs axes : 1. Arrêter avec l'argument d'hyper efficacité du vélo vs les autres modes, qui recrute avant tout les personnes les plus pressées. En ville, en milieu dense, être courtois ce n'est clairement pas être efficace.
2. Informer les cyclistes que bien manier son vélo s'apprend. Utiliser correctement les vitesses, les 2 freins, s'arrêter et repartir sans souci, être assez à l'aise pour mieux anticiper, ou encore savoir tenir quasiment à l'arrêt, tout cela s'apprend et n'a rien d'honteux.
3. Réaffirmer l'enjeu d'un Code de la rue partagé par tous et toutes et respecté à la lettre. Il faut comprendre l'insécurité, le doute, que peuvent créer chez les autres le fait de ne pas respecter les règles attendues. Même si on ne les met pas en danger.
Cette carte de l'@EucyclistFed vue dans le @VelookFr du jour est fabuleuse. Elle souligne l'intérêt des double sens cyclables et leur diffusion encore trop limitée en Europe et en France. Un moyen pourtant rapide, simple et peu coûteux de faciliter les trajets à vélo 🤩
Si le département du Rhône est l'un des rares territoires français à se distinguer, il le doit essentiellement à Lyon et Villeurbanne. Dans le reste de l'agglomération lyonnaise, les double sens cyclables restent encore trop rares.
Sur l'enjeu de la formation / sensibilisation au double-sens cyclable pour limiter l'appréhension à l'usage de cet aménagement très peu accidentogène, on peut relire les travaux de ProVelo Belgique : professionnels.provelo.org/conseils/way-t…
Un excellent guide, accessible et facile à lire, sur les mesures qui permettent la promotion du vélo. Comme une liste d'ingrédients pour votre #PlanVélo local⤵️ guide-velo.ch/f/accueil
Parmi les éléments remarquables, de nombreux petits chapitres font référence à des actions ou des ressources techniques pour aller plus loin. Mais aussi à des recherches en sciences humaines qui permettent d'appuyer l'argumentation.
Et parmi les actions qui appuient la promotion de la mobilité à vélo, les pumptracks et autres bikeparks ne sont pas oubliés 👍
Ce sont ces sourires éclatants qui font du métier d'éducateur mobilité vélo l'un des plus chouettes 😊 Et pour ce que je connais, les visages s'éclairent à chaque fois que la @maisonvelolyon intervient dans un collège. Aidons les ados à passer au vélo! #PetitsProducteursDeBananes
L'une des manières très concrète de soutenir la pratique des collégien·nes, ça peut être de diffuser l'excellent guide de l'@ademe publié en septembre. Auprès des collectivités, des assos vélo, des principaux de collège, des profs... librairie.ademe.fr/mobilite-et-tr…
Le guide de l'@ademe sur les collèges et lycées est un document dense et complet. Avec des chiffres, un argumentaire, une étude comparée d'autres pays, une bibliographie commentée... Mais aussi une série de 21 fiches actions concrètes qui dessinent un #SystèmeVélo à hauteur d'ado
Plein d'enseignements sur les déplacements et la pratique du vélo des étudiant·es dans cette enquête de l'@onaps et de l'@ANESTAPS parue lundi ⤵️ onaps.fr/enquete-sur-la…
@onaps@ANESTAPS 35 % seulement des étudiant·es se déplaceraient en mode actif vers leur lieu d'études. Dont moins de 9% à vélo. A l'inverse, près des 2/3 utilisent des transports motorisés, dont 22 % la voiture.
@onaps@ANESTAPS Même dans le cas des trajets inférieurs à 2 km, 22% des étudiant·es utilisent un transport motorisé. Pour les distances entre 2 et 10 km, 3 étudiants sur 4 utilisent le bus ou la voiture (une segmentation + fine avec "entre 2 et 5 km" aurait mieux souligné le potentiel du vélo)