En analyse en intention de traiter modifiée, le lopinavir – #ritonavir a conduit à un délai médian d'amélioration clinique inférieur d'un jour à celui observé avec les soins standard
La mortalité à 28 jours était similaire des les 2 groupes (19,2% contre 25,0%)
Les événements indésirables gastro-intestinaux étaient plus fréquents dans le groupe lopinavir – ritonavir, mais les événements indésirables graves étaient plus fréquents dans le groupe soins standard
Pas de différence de la virémie au cours du temps entre les deux groupes
C'est un essai clinique randomisé et contrôlé sur 99 patients qui ont reçu le lopinavir-ritonavir et 100 patients des soins standards seuls
Seuls 94 patients ont reçu le traitement en intention de traiter
En effet, 3 patients sont morts prématurément et pour deux autres, le médecin a refusé la prescription après la randomisation
L'âge médian était de 58 ans (49-68 ans).
Inclusion : des patients positifs au test de la RT-PCR et confirmés par imagerie thoracique
Le lopinavir, un inhibiteur de l'aspartate protéase du VIH de type 1, comme ayant une activité inhibitrice in vitro contre le SRAS-CoV
Le ritonavir est associé au lopinavir pour augmenter sa demi-vie plasmatique par l'inhibition du cytochrome P450
Les raisons de l'absence apparente d'effet antiviral sont incertaines, mais les méthodes d'échantillonnage utilisées dans l'essai actuel étaient très probablement sous-optimales. Les échantillons n'ont été prélevés que de manière intermittente (les jours 1, 5, 10, 14, 21 et 28)
Un échantillonnage plus fréquent au cours des 5 premiers jours aurait pu fournir une caractérisation plus détaillée de la cinétique de la charge virale dans les deux groupes au cours de cette période critique
Les auteurs se sont aussi demandés si les doses étaient suffisantes
Au vue des effets indésirables, cela pose des questions dans des schémas posologiques avec des doses plus élevées
Une autre limite est que le RCT n'est pas en double aveugle
Voici 7 femmes scientifiques qui se sont vu voler ou minimiser leurs découvertes, souvent au profit de collègues masculins :
1⃣ Jocelyn Bell Burnell : doctorante en astrophysique, elle a découvert en 1967 les pulsars, des étoiles à neutrons en rotation rapide
Elle a découvert des impulsions aigues régulières provenant systématique de la même partie du ciel. Avec son directeur de thèse Anthony Hewish, ils ont pensé qu’ils avaient détecté un signal provenant d’une civilisation extraterrestre et l'ont nommé LGM-1 (Little GreenMen)
Ils avaient découvert le premier pulsar, CP 1919. Ces étoiles extrêmement denses se forment à partir des restes d’étoiles massives effondrées après une supernova, ils ont des champs magnétiques puissants qui ne sont pas alignés avec l’axe de rotation de l’étoile
Pour la 1ère fois, on a observé des particules plastiques dans le cerveau chez l'homme :
▪️ à gauche : petites inclusions blanches dans le parenchyme cérébral
▪️ à droite : TEM : nanoplastiques fragmentés dans le cerveau
Une étude dans Nature Medicine a évalué des tissus post-mortem à l'Université du Nouveau-Mexique
Le cerveau présente les plus fortes concentrations de MNPs (médiane 4917 µg/g en 2024), soit 7 à 30 fois plus que dans le foie ou les reins (chaque point = 1 sujet décédé)
La présence de MNPs augmente significativement entre 2016 et 2024 dans le foie et le cerveau (p=0,01)
Polyéthylène (PE) est le polymère dominant, représentant environ 75 % des MNPs dans le cerveau
Autres polymères détectés : polypropylène (PP), polychlorure de vinyle (PVC), PS
Pourquoi cet amendement limitant l'expérimentation animale (in vivo) est dangereux pour la Recherche et la Santé Publique ?
1. L'in vivo est incontournable pour développer un médicament ou tester la sécurité des pesticides, additifs, contaminants
@Anne_Stambach @CaronAymericoff
Tester des produits sur des cellules isolées (in vitro) a un pouvoir beaucoup moins bon de prédire les effets chez l'humain (par rapport à un organisme vivant animal)
On ne peut pas tester les pesticides chez l'humain en essai clinique
La pertinence biologique et clinique est beaucoup plus faible en in vitro
Exemple : les substances qui s'attaquent à l'ADN (génotoxicité) : exemple l'estragole dans le pesto
On demande toujours des tests animaux pour confirmer les résultats de tests de toxicité in vitro
Depuis quelques années, on entend souvent dire que nos fruits et légumes sont "moins nutritifs" qu'avant
📉 Mais qu'en est-il vraiment ?
Voici ce que disent les études scientifiques. 👇
🔍 Les faits : Certaines recherches montrent une diminution des niveaux de certains minéraux (comme le calcium, le fer et le magnésium) dans les fruits et légumes au cours des 50 dernières années
Cela serait lié à des facteurs comme l'épuisement des sols et les pratiques agricoles modernes. 🚜🌱
Les variétés de fruits et légumes modernes sont souvent sélectionnées pour maximiser le rendement, la taille et la résistance aux maladies sciencedirect.com/science/articl…
J'ai mis aussi les photos de deux chercheuses qui ont aussi participé à ces travaux pionniers : Rosalind Lee et Rhonda Feinbaum
Explications ⬇️
Les microARN sont de petits ARN non codants, d'environ 22 nucléotides, qui jouent un rôle clé dans la régulation post-transcriptionnelle des gènes. Leur fonction principale est de se lier aux ARNm et de réguler leur stabilité ou leur traduction en protéines
Cela se fait généralement par appariement partiel avec des séquences spécifiques situées dans la région 3'UTR des ARNm cibles, conduisant soit à la dégradation de l'ARNm, soit à l'inhibition de sa traduction
Les travaux de Ambros et Rukvun portent sur le ver C. elegans