De nombreux matériaux, dont des métaux parfois rares et difficiles à extraire, sont présents dans les appareils électroniques.
Ceux-ci sont extraits avec des machines fonctionnant essentiellement au #pétrole, et raffinés dans des usines souvent alimentées au #charbon.
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Pour réduire l'impact carbone du numérique, on peut déjà commencer par faire durer nos équipements. Ce n'est pas parce qu'un téléphone devient un peu lent ou qu'un nouveau modèle est sorti qu'il faut en changer.
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Essayer de réparer les équipements lorsqu'ils sont en panne et acheter d'occasion sont également des pratiques à encourager.
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D'un point de vue industriel, il faudrait développer l'écoconception (vendre des appareils réparables et aisément recyclables, même si ça doit nuire un peu à leurs performances d'utilisation).
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Il faudrait également développer les filières de collecte et de #recyclage en Europe du matériel électronique (pour éviter d'exporter les déchets électroniques vers des pays qui ne les recycleront pas nécessairement).
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Petit complément en réponse à une question que j'ai eue sur Linkedin. Sur le graphique du message [1/X], les émissions liées aux étapes uniques (tout sauf "utilisation") sont divisées par la durée de vie moyenne du produit pour donner le contenu carbone sur une année d'émission.
Par exemple, pour un ordinateur portable, l'@ademe évalue à 120 kgCO2éq les émissions de gaz à effet de serre liées aux matières premières.
Avec une durée de vie moyenne de 4 ans, ça donne 30 kgCO2éq/an pour le poste "matières premières" d'un ordinateur portable.
Ainsi si vous gardez votre ordinateur deux fois plus longtemps (8 ans), la barre jaune "utilisation" reste inchangée mais toutes les autres sont divisées par deux car vous amortissez ces émissions sur une période deux fois plus longue.
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EDF n'a pas encore perdu l'appel d'offre. Le gouvernement tchèque a annoncé hier entrer en négociations exclusives avec KHNP mais aucun contrat n'a encore été signé, ceux-ci devant l'être en mars 2025 (pour une livraison prévue en 2038).
2/10
Quelle différence vous demanderez-vous : EDF semble bien avoir perdu si le gouvernement tchèque négocie exclusivement avec KHNP ?
En effet, même si la décarbonation de la mobilité devra passer par une réduction de la part de la #voiture dans l'offre totale de #mobilité (et par l'allègement des véhicules), il restera des voitures dans 30 ou 50 ans.
2/10
Celles-ci devront être électrifiées pour se passer du #pétrole. C'est un impératif, à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation du service de mobilité face aux risques de choc futurs sur l'offre de pétrole.
Ce n'est pas ce que dit RTE dans son étude Futurs énergétiques 2050, qui montre que les scénarios de décarbonation avec nucléaire coûtent moins cher que ceux sans nucléaire, du fait des coûts de flexibilité et de réseau.
On pourrait ajouter que les scénarios sans nucléaire sont également plus risqués car ils tablent sur des trajectoires extrêmement ambitieuses de déploiement des EnR, avec un fort développement en parallèle de centrales à gaz (entre 20 et 30 GW).
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(en violet ci-dessous)
Centrales à gaz qui devraient fonctionner en 2050 avec de faibles facteurs de charge, uniquement avec des gaz bas carbone (biogaz, H2), ce que RTE qualifie de "pari technologique lourd" (en faisant référence au stockage de H2 à grande échelle).
En 2019 et 2020, les importations d'uranium naturel de la France ont été plus que compensées par les exportations d'uranium enrichi. Le bilan net se chiffrant à quelques dizaines à quelques centaines de millions d'euros.
3/9
Tout d'abord, l'Allemagne qui fait pression sur l'Afrique du sud pour qu'elle abandonne le #charbon, c'est un peu comme si ExxonMobil faisait pression sur Shell pour qu'elle abandonne le #pétrole.
2/18
Certes, la place du charbon et le soutien des autorités sud-africaines au charbon en Afrique du sud sont très problématiques vis-à-vis du réchauffement climatique.
Mais s'il y a bien un pays qui n'a rien à dire, c'est l'Allemagne.
Tout d'abord, atteindre la neutralité carbone suppose un effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la fois significatif et parallèle à tous les secteurs. Autrement dit, aucun secteur ne peut s'affranchir d'efforts.
2/16
En 2019, le secteur aérien français a émis 23,4 millions de tonnes de CO2, soit 6,4% des émissions nationales, et ces émissions sont croissantes (+2,6% en 2019 par rapport à 2018 et +24,6% entre 2000 et 2019).