Illustration du concept d'« intensité carbone », c'est-à-dire des émissions de CO2 par kWh sur le cycle de vie, de différentes sources d'énergie servant à produire de l'électricité.
Cycle de vie : on regarde les émissions liées à la fois à l'utilisation (par exemple le gaz brûlé par une centrale à gaz pour produire de l'électricité) mais aussi sa construction, son approvisionnement en combustible et son démantèlement.
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Sur les deux infographies ci-dessous (ce sont celles du 1er message), vous avez la production #électrique par source en France en ce moment et les émissions de #CO2 associées.
Notons que le raisonnement reste valable pour n'importe quel pays.
Il est intéressant de regarder les rapports de production entre les différentes sources d'énergie et de les comparer aux rapports d'émission de gaz à effet de serre.
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Si le gaz et le fioul ne produisent quasiment pas d'électricité par rapport aux autres sources en ce moment, leurs émissions sont comparativement très élevées.
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On constate également que toutes les sources d'énergie bas-carbone n'ont pas les mêmes émissions sur le cycle de vie. Par exemple, si l'énergie nucléaire produit en ce moment 6,2 fois plus d'électricité que l'énergie solaire, elle n'émet que 1,7 fois plus de CO2.
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Ci-dessous l'intensité carbone sur le cycle de vie de différentes sources d'électricité.
Graphique tracé à partir des données du 5e rapport d'évaluation du GIEC.
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EDF n'a pas encore perdu l'appel d'offre. Le gouvernement tchèque a annoncé hier entrer en négociations exclusives avec KHNP mais aucun contrat n'a encore été signé, ceux-ci devant l'être en mars 2025 (pour une livraison prévue en 2038).
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Quelle différence vous demanderez-vous : EDF semble bien avoir perdu si le gouvernement tchèque négocie exclusivement avec KHNP ?
En effet, même si la décarbonation de la mobilité devra passer par une réduction de la part de la #voiture dans l'offre totale de #mobilité (et par l'allègement des véhicules), il restera des voitures dans 30 ou 50 ans.
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Celles-ci devront être électrifiées pour se passer du #pétrole. C'est un impératif, à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation du service de mobilité face aux risques de choc futurs sur l'offre de pétrole.
Ce n'est pas ce que dit RTE dans son étude Futurs énergétiques 2050, qui montre que les scénarios de décarbonation avec nucléaire coûtent moins cher que ceux sans nucléaire, du fait des coûts de flexibilité et de réseau.
On pourrait ajouter que les scénarios sans nucléaire sont également plus risqués car ils tablent sur des trajectoires extrêmement ambitieuses de déploiement des EnR, avec un fort développement en parallèle de centrales à gaz (entre 20 et 30 GW).
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(en violet ci-dessous)
Centrales à gaz qui devraient fonctionner en 2050 avec de faibles facteurs de charge, uniquement avec des gaz bas carbone (biogaz, H2), ce que RTE qualifie de "pari technologique lourd" (en faisant référence au stockage de H2 à grande échelle).
En 2019 et 2020, les importations d'uranium naturel de la France ont été plus que compensées par les exportations d'uranium enrichi. Le bilan net se chiffrant à quelques dizaines à quelques centaines de millions d'euros.
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Tout d'abord, l'Allemagne qui fait pression sur l'Afrique du sud pour qu'elle abandonne le #charbon, c'est un peu comme si ExxonMobil faisait pression sur Shell pour qu'elle abandonne le #pétrole.
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Certes, la place du charbon et le soutien des autorités sud-africaines au charbon en Afrique du sud sont très problématiques vis-à-vis du réchauffement climatique.
Mais s'il y a bien un pays qui n'a rien à dire, c'est l'Allemagne.
Tout d'abord, atteindre la neutralité carbone suppose un effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la fois significatif et parallèle à tous les secteurs. Autrement dit, aucun secteur ne peut s'affranchir d'efforts.
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En 2019, le secteur aérien français a émis 23,4 millions de tonnes de CO2, soit 6,4% des émissions nationales, et ces émissions sont croissantes (+2,6% en 2019 par rapport à 2018 et +24,6% entre 2000 et 2019).