Ruth Elkrief résume l’intervention d’Emmanuel Macron : “Une date, un ton, l’humilité, l’empathie. Une allocution très carrée, très précise.” Assez merveilleuse. 
Alain Duhamel confirme : “C’est son meilleur discours depuis le début, le plus humain. Un discours plus modeste, précis. Il y avait un ton, des réponses, un calendrier.”
“On a été quelques-uns à être frustré par les discours précédents.”
Ah bon ? Pourtant, le 12 mars dernier, Alain Duhamel n'était pas “frustré”.
Ah bon ? Pourtant, le 12 mars dernier, Alain Duhamel n'était pas “frustré”.
Ruth Elkrief : “Je vous rappelle que c’est une édition spéciale que BFMTV consacre à cette allocution et qui va se poursuivre jusqu’à minuit.” Est-ce bien suffisant pour assez pommader notre président ?
Apolline de Malherbe : “C’était un ton extrêmement humble, assez naturel. Il était assez franc, assez vrai. Ensuite, l’humilité pour lui-même et sur l’avenir. On a le sentiment du Paul Valéry qui dit que les civilisations sont mortelles. C’est une étape extrêmement importante.”
Ruth Elkrief : “Il rappelle que nous sommes tous des êtres humains fragiles.”
Surtout les éditorialistes de BFMTV.
Surtout les éditorialistes de BFMTV.
Ruth Elkrief enchaîne : “L’édition spéciale se poursuit avec Aurélie Casse et Bruce Toussaint. Ils sont en direct avec Olivier Véran et ils continuent de décrypter cette allocution du président Macron.” Qui de mieux que son ministre de la Santé pour “décrypter” son allocution ?
Bruce Toussaint à Olivier Véran : “Merci monsieur le ministre de nous avoir réservé vos premières réactions après le discours du président de la République.”
En toute indépendance.
En toute indépendance.
Ruth Elkrief revient sur le discours de Macron : “Un ton empathique, un ton humble et une forme d’humilité. Il y a une manière d’être beaucoup plus proche des Français. Et il y a un horizon.”
Anna Cabana : “Dans la tonalité, l’espoir renaît. Dans ses précédentes allocutions, il était très tragédien. Là, il nous parle de jours heureux à venir. C’est du lyrisme souriant.”
Pour le lyrisme déférent, je compte sur BFMTV.
Pour le lyrisme déférent, je compte sur BFMTV.
Thierry Arnaud : “On a bien compris que sa manière à lui de se réinventer, c’est vraiment de lutter contre les inégalités.”
Et de dépasser le capitalisme.
Et de dépasser le capitalisme.
