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Sur Cnews, Jérôme Béglé, du Point : “Tous les enfants ont du génie, sauf Greta Thunberg. Greta Thunberg me met mal à l’aise, je la sens fanatisée.”
Heureusement, Jérôme Béglé ne l'est pas.
Ivan Rioufol, du Figaro : “Elle est porteuse d'une idéologie universaliste. Elle ne supporte pas la contradiction, ça nous rappelle quelque chose quand on a vécu le communisme ou le nazisme. Je vous mets en garde contre son idéologie totalitaire.” CQFD. Thunberg, c'est Goebbels.
Pour me rasséréner, BFMTV diffuse ce soir un “document exceptionnel”, titré “Marion Maréchal, les ambitions secrètes”.
Avec des témoignages de première main :
Retour sur Cnews, la secrétaire d'Etat à la Transition écologique Emmanuelle Wargon parle de Greta Thunberg : “Elle reproche beaucoup de choses à tout le monde. C’est un peu outrancier. La jeunesse est plutôt dans une posture de dénonciation et dans une posture de panique.”
Emmanuelle Wargon se plaint de “l’agribashing” : “Ceux qui posent une distance de 150 mètres pour l'épandage des pesticides, ils suppriment 20 % de la surface agricole française. Ce sont les mêmes qui nous disent qu’il faut plus de bio.”
C'est totalement irrationnel.
Retour sur BFMTV. Bruce Toussaint se fait du mouron pour le “premier conseil municipal sans Patrick Balkany”.
Sur BFMTV, au tour de Laurent Alexandre de s’exprimer : “Greta Thunberg m’a affolé. Son discours apocalyptique est de plus en plus dégueulasse. Elle est au bord de l’effondrement psychiatrique. Il faut qu’elle aille à l’école et se soigne.”
Laurent Alexandre poursuit : “L’instrumentalisation des enfants pour faire de la politique, au 20e siècle, ça rappelle beaucoup de mauvais souvenirs, en Union soviétique par exemple, mais pas seulement.” Dans l'Allemagne nazie aussi, si j'ai bien suivi.
Laurent Alexandre en roue libre : “L’instrumentalisation de Greta Thunberg par sa famille, qui a révélé pour la rendre inattaquable la totalité de son dossier psychiatrique, tout ça est profondément malsain. Tout ça est une manipulation marketing que je trouve assez dégueulasse.”
Bruce Toussaint enchaîne avec la rediffusion de la “grande enquête de BFMTV consacrée à Marion Maréchal. Elle pourrait faire son grand retour politique ce week-end”.
Comme toutes les semaines sur les chaînes info.
telerama.fr/television/mar…
telerama.fr/television/mar…
J’avais raté Vincent Hervouët sur LCI :
“A l’ONU, il n’y a que les tyrans qui se font remarquer, Khrouchtchev, Castro, Kadhafi. Et là, on a un tyran de 16 ans.”
François Lenglet s’en mêle : “Ce qui est extraordinaire, c’est la prévalence de l’émotion. Le changement climatique, c’est un problème technique, avec des solutions techniques qu’une jeune fille de 16 ans ne peut pas avoir.”
Si c'était un problème politique, ça se saurait.
“Non-non-non !, s’emporte Vincent Hervouët. Elle a tort, la vestale fiévreuse. Elle a tort de geindre.”
Christophe Barbier : “Il y a franchement un malaise. ça sent le préfabriqué, ça sent la démarche intéressée. (…) Pourquoi ne va-t-elle pas manifester en Chine ?”
Ou en Pologne ? Ou nettoyer les plages corses ?
Jean-Michel Aphatie : “Elle se ridiculise. Aller pleurer à la tribune de l’ONU, c’est un peu stupide. Porter plainte, c’est ridicule. La justice, il faut la laisser pour les vrais délinquants.”
Pour ceux qui décrochent les portraits de Macron.
Alexis Brézet, du Figaro : “Moi, elle me fait peur. On a connu, à l’époque de Mao, les Gardes rouges qui dénonçaient leurs parents. Là, on a une génération de Gardes verts.”
Ça change des Khmers verts.
Pascal Praud : “Sa déclaration met mal à l’aise.” Benjamin Morel, politologue : “C’est malaisant. Elle fait du mal à la cause écologiste. La force de l’écologie, c’est d’apporter un raisonnement rationnel face à des croyances. Ça, ça ramène de la non-science.”
Raphaël Liogier, sociologue : “Elle est caractéristique de l’effondrement du sens métaphysique de l’existence. Quand on n’a plus de projet métaphysique, on a des affrontements superstitieux, religieux. On oublie l’argumentation rationnelle.”
Charlotte d’Ornellas : “C’est terrifiant. C’est une gamine dont on se sert en instrumentalisant son autisme.”
Charlotte d'Ornellas, suite : “Quand j’entends Emmanuel Macron dire qu’il faut répondre à cette jeunesse qui a voté pour les Verts aux européennes, excusez-moi mais pendant trente ans, le FN était le premier parti de la jeunesse, ça n’a jamais fait bouger l’ONU !”
Laurence Trochu (Sens Commun) : “On est dans une forme de religion verte avec ces dogmes anti-humanistes. Ce que ça questionne, c’est la responsabilité de l’homme, or les scientifiques ne sont pas d’accord entre eux, il n’y a pas de consensus scientifique.”
Pascal Praud : “Je vous fait écouter Ivan Rioufol hier soir, ce qu’il dit est assez courageux.” Ivan Riuoufol : “Son fanatisme m’inquiète. On se souvient de l’embrigadement des jeunesses dans les régimes totalitaires, les jeunesses hitlériennes, les jeunesses maoïstes.”
Réaction de Charlotte d’Ornellas : “Le seul acte qu’ait posé cette fille, c’est de ne plus aller à l’école et d’encourager toute la jeunesse à faire pareil. La question de l’embrigadement se pose, comme avec les embrigadements d’autres totalitarismes.”
“Greta Thunberg, ange ou démon”, demande ce soir le bandeau de BFMTV.
La photo affichée en studio pour illustrer le débat répond à la question.
Eric Brunet : “Est-ce qu’elle a choisi la bonne cible en attaquant l’Allemagne, la France ? J’ai l’impression qu’elle a frappé par erreur, comme à la sortie d’un bistrot, quand on est un peu éméché et qu’on donne un coup de poing à son copain au lieu de taper le méchant.”
Frank Tapiro : “C’est le syndrome d’Antigone, elle veut tout tout de suite.”
“Il y a un changement de ton incroyable, s’étonne Olivier Truchot. La secrétaire d’État Brune Poirson ne cessait de dire du bien de Greta Thunberg. Pourquoi ça a changé ?”
“Parce que Greta Thunberg a changé, explique Apolline de Malherbe. Elle était assez silencieuse, elle était une image dans le silence et l’appel quasi silencieux à se poser. Elle a eu hier un visage extrêmement dur.”
“… Et des expressions très dures, elle disait ‘comment osez-vous ?’ Avec une virulence assez intense.” Elle était un peu une figure de fée Clochette qui attire la sympathie et elle a changé de ton.”
“… Elle était dans une attitude plutôt pacifique, un peu à la Gandhi, et elle est devenue plus belliqueuse. Elle passe à l’attaque. C’est normal que le gouvernement se défende.”
Et qu’Apolline de Malherbe défende le gouvernement.
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