1. Twitter, j'ai besoin de ton aide.
François Bonnet, fondateur de Médiapart, m'a plagié dans un article. Il refuse de l'admettre, et la rédaction de Médiapart, malgré les alertes, fait la sourde oreille.
J'ai besoin de vous pour obtenir justice.
François Bonnet, fondateur de Médiapart, m'a plagié dans un article. Il refuse de l'admettre, et la rédaction de Médiapart, malgré les alertes, fait la sourde oreille.
J'ai besoin de vous pour obtenir justice.
2. J'ai publié ce très long fil le 29 mars sur la responsabilité de l'exécutif quant à l'actuel désastre sanitaire. Ce fil contient notamment une chronologie, que Bonnet a en partie pillée pour son article.
Version sur page HTML : threadreaderapp.com/thread/1244349…
Version sur page HTML : threadreaderapp.com/thread/1244349…
3. Samedi 11 avril, Médiapart publie l'article de François Bonnet. Je tombe dessus dans mon flux. Pas de bol pour lui, c'est un week-end de gratuité, donc j'ai accès à l'article et je clique. Je reconnais très vite certaines de mes phrases copiées/collées telles quelles… 
4 … sans guillemets ni citation. Je ne suis cité nulle part.
Un peu plus tard, le soir même, j'écris le fil suivant, avec les preuves des copier/coller les plus grossiers. Je le mets en réponse à Plenel, Arfi, et le compte de Médiapart.
Un peu plus tard, le soir même, j'écris le fil suivant, avec les preuves des copier/coller les plus grossiers. Je le mets en réponse à Plenel, Arfi, et le compte de Médiapart.
5. Si vous avez la flemme de dérouler, voici quelques-uns des copier/coller les plus "bruts" (peu ou pas reformulés, et non réagencés).
La preuve la plus flagrante est ici :
La preuve la plus flagrante est ici :
6. Le lendemain matin, dimanche 12 mars, pas de réponse. Ils ont pu louper le truc, donc je relance en alp@guant plusieurs journalistes de Médiapart vers 11h50.
6b. D'autres internautes sont allés signaler le plagiat directement en commentaire sous l'article, ou en réponse aux tweets de promotion. Exemples ici : 3 signalements sous le premier tweet, 6 sous le second (merci à eux !).
7. J'obtiens pour seule réponse ceci — l'équivalent ridiculement pédant d'un « allez vous faire foutre », écrit de la part de quelqu'un qui se croit sûrement spirituel.
8. Quelque part entre midi et 13h, après avoir eu vent d'une manière ou d'une autre de mes messages, François Bonnet rajoute discrètement (et sans date) cette "boîte noire" à la fin de l'article.
9. Clairement, il n'a ajouté ceci que sous pression, APRÈS mes messages. De plus, qu'il me rétrocite sous la contrainte n'éteint pas le plagiat. Il me mentionne comme une source, mais je ne suis PAS une source : sans le vouloir, je suis l'auteur d'une partie de l'article…
10. Ce procédé est même manipulatoire, puisqu'il peut faire croire que j'étais cité dès le départ.
Exemple de gens qui, s'étant fait avoir de bonne foi, sont venus me répondre que si, j'étais bien mentionné :
Exemple de gens qui, s'étant fait avoir de bonne foi, sont venus me répondre que si, j'étais bien mentionné :
11. Pour preuve, voici 2 impressions-écran de la fin du PDF de l'article, avant et après rajout de la "boîte noire".
On peut aussi retrouver son absence originelle grâce au cache de la page, cf ce lien : archive.is/1h2Zz (archive 11/04 à 20h27, merci à Gibus !).
On peut aussi retrouver son absence originelle grâce au cache de la page, cf ce lien : archive.is/1h2Zz (archive 11/04 à 20h27, merci à Gibus !).
12. Cette "boîte noire" est manipulatoire à un autre niveau : elle fait croire aux lecteurs, dont la plupart n'ont pas lu mon fil, que je suis une simple source parmi d'autres, alors qu'il y a plagiat. Évidemment, Bonnet n'explique pas pourquoi il a rajouté cette "boîte noire"…
13. Dimanche soir, François Bonnet ose répondre ceci — comme dit plus haut, certains lecteurs (merci à eux) s'étaient émus du pompage et avaient relayé mon fil de dénonciation dans les commentaires sous l'article.
14. Regardez-le : il irradie la confiance, hein ? "Oh, oui, désolé, je n'avais pas cité, ça me paraissait tellement ÉVIDENT" — ben voyons !
14b. Il répond en mode « désolé, omission de source ». Mais ce n'était pas une omission : au début, il n'avait pas écrit cette boîte noire parce qu'il pensait que son plagiat passerait crème. Il ne l'a ajoutée que parce qu'il a voulu se couvrir après mes messages !
15. Sa défense consiste à jouer au con (mais c'est peut-être naturel) en plaidant les "similarités propres à l'exercice" : en faisant aussi une chronologie, c'est normal d'avoir des dates et des faits en commun. Sauf que là, on est bien au-delà des "ressemblances naturelles".
16. Avoir certaines dates ou citations en commun, c'est une chose — avoir autant de copiés/collés bruts, c'en est une autre ! Et ces ctrl-c/v jettent par ricochet la suspicion sur beaucoup d'autres éléments communs… et même la structure d'ensemble.
17. Récapitulons :
a) Bonnet me plagie.
b) J'expose publiquement son plagiat.
c) Comme une fleur, Bonnet me rétro-mentionne discrètement en feignant de me présenter comme "une source parmi d'autres".
Il a dû penser que les choses en resteraient là. Eh bien non !
a) Bonnet me plagie.
b) J'expose publiquement son plagiat.
c) Comme une fleur, Bonnet me rétro-mentionne discrètement en feignant de me présenter comme "une source parmi d'autres".
Il a dû penser que les choses en resteraient là. Eh bien non !
18. À cette heure, je n'ai toujours rien reçu de Médiapart. Aucune excuse, aucun message.
Bien entendu, à aucun moment Bonnet ne m'a contacté : ni avant le plagiat, ni après.
Bien entendu, à aucun moment Bonnet ne m'a contacté : ni avant le plagiat, ni après.
19. Je ne sais que penser de l'attitude de la rédaction de Médiapart. Soit les gens au courant veulent faire le gros dos, espérant que je lâche l'affaire et que je me lasse, soit ils s'en foutent, soit ils font bloc derrière un de leurs proches, par ailleurs membre fondateur…
20. Je doute fortement qu'ils n'aient pas vu : mes fils de dénonciation ont circulé, ils ont été @ à de multiples reprises. Perraud a vu, Bonnet a vu. Et les autres n'auraient rien vu ? Mouais…
En tout cas, c'est silence radio de leur part. Ce qui est une mauvaise réponse.
En tout cas, c'est silence radio de leur part. Ce qui est une mauvaise réponse.
21. Bonnet, tu es un plagiaire et un manipulateur. Tu m'as manqué de respect. Tu t'es cru malin, mais rira bien qui rira le dernier. Je t'ai pris la main dans le sac, et tu as continué à te foutre de ma gueule.
Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule.
Je n'aime pas qu'on se foute de ma gueule.
22. Le comportement de Bonnet dénote une absence stupéfiante d'éthique et d'honnêteté, ce qui est assez piquant lorsque l'on a cofondé un journal qui a bâti sa réputation sur la dénonciation des magouilles et des mensonges, l'exigence de vérité et la « vertu » …
23. Imaginez qu'un étudiant en école de journalisme ou un jeune journaliste se permette ce genre de procédé (plagier, puis tenter de maquiller) : qu'est-ce qu'on lui dirait ? Il prendrait la porte direct…
24. Bonnet, tu as cru que tu pouvais tout te permettre grâce à ton nom, ton statut, ta position ? Tu as agi comme un membre de la caste. Ton comportement est de classe. Tu étais animé par le même esprit d'arrogance et d'impunité que tous les petits clans au pouvoir.
25. Par ailleurs, on ne commence pas une carrière de plagiaire à 60 balais. Combien de fois avait-il déjà fait le coup sans que les gens plagiés ne s'en aperçoivent ?
26. Je ne suis pas un gros compte (un peu plus de 3000 abonnés avant publication du fil, 4600 à l'heure où j'écris) : Bonnet a cru pouvoir piller en douce, ni vu ni connu.
Pas de bol, je suis tombé dessus pile au seul moment où j'avais accès à Médiapart. C'est bête, hein ?
Pas de bol, je suis tombé dessus pile au seul moment où j'avais accès à Médiapart. C'est bête, hein ?
27. Circonstance aggravante, Médiapart est un site payant. Même en gratuit, Bonnet n'avait pas le droit de me plagier ainsi, mais là c'est encore plus moche : symboliquement, il fait du beurre sur mon dos.
28. Tout cela aurait pu se régler autrement, mais Bonnet a choisi de persévérer dans son forfait et d'autres ont été complices. On va donc essayer la méthode Médiapart : balancer bruyamment la vérité sur la place publique, puis voir ce qui se passe.
29. Merci d'avance à toutes celles et ceux qui relayeront !
Post scriptum. — À ma connaissance, François Bonnet n'a pas de compte Twitter (en tout cas public). En revanche, il a des homonymes qui en ont un. N'allez pas leur chercher des noises par erreur ! Merci.
Mise à jour. — Voici la réaction officielle de Médiapart : reprendre tels quels les "arguments" de mauvaise foi de Bonnet, et donc défendre de fait son plagiat.
Voilà, voilà...
Voilà, voilà...
