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Ancien conseiller de Moïse Tshombé, dans son témoignage. Pour lui, il fallait à tout prix éviter le transfert du Premier ministre congolais au Katanga. Mais les autorités belges n'ont pas voulu l'écouter.
@AmbJFDavid @AmbassadorIleka @Golva6
"C’est le constat que l’on peut faire..."
Pourquoi une telle proposition ?
"Parce que je redoutais l’arbitraire qui allait suivre. En vain : Tshombé m’a dit qu’il réunissait un conseil des ministres à 19 heures ce jour-là.
"Je suis rentré chez moi et je n’ai plus eu de nouvelles jusqu’au lendemain, le 18 donc. M. Ugeux, le chef de cabinet du secrétaire d’Etat à l’Information Samarengué qui s’est du reste vanté d’avoir donné
@leParrainRDC @elogemwandwe
"Les auteurs, je ne les ai ni vus, ni rencontrés. Je suis tombé sur le majordome et lui ai demandé ce qui s’était passé la veille au soir.
"J’ai informé le consulat général de Belgique de l’assassinat. Etonnamment, pendant les 8 jours qui ont suivi, le ministère des affaires africaines envoyait des télégrammes demandant si Lumumba était bien traité.
Essayait-on de se couvrir par ce moyen à Bruxelles selon vous ?
"Il y avait forcément une raison à cela. Etait-ce une volonté de faire croire que Lumumba était toujours vivant ? Et si oui, dans quel but ? Je l’ignore".
"J’ai poursuivi mon travail au cabinet de Tshombé que j’ai quitté à la fin du mois d’août 1961".
Une interview qui date de 2013.
Prix de l'histoire !
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