On ne conduit pas un train comme une voiture ou un camion.
On ne s’arrête pas où on veut quand on veut.
Pour la pause café, c’est Thermos obligatoire.
Pas d’autoradio, et pas question d’écouter de la musique ou mettre youtube.
Son regard doit balayer le pupitre à la recherche d’anomalie.
Vérifier la voie, toujours regarder les signaux.
Un regard sur la caténaire si elle va bien.
Une circulation en survitesse c’est une faute de sécurité.
Les rampes (les montées)
Les pentes (les descentes)
Dans les rampes il faut tractionner à fond sans être un bourrin.
Dans les descentes, il ne faut pas que le train s’emballe et roule trop vite.
Il doit être CON-CEN-TRÉ.
Les temps de conduite sont court mais répétés.
Un conducteur peut faire plusieurs aller retour dans sa journée.
Et le pire c’est la suppression du contrôleur qui de plus en plus laisse le conducteur tout gérer dans le train.
Certes, j’ai ultra schématisé les 4 types de conduites, mais souvent, des conducteurs finissent leur carrière là où ils sont, et plus au TGV.
Ce point est testé lors de l’embauche.
Et c’est un critère d’élimination.