Je rappelle que les informations publiées par Mediapart ont permis de prouver les mensonges du procureur (qui s’est ensuite dédit puis a été muté suite à une enquête interne) et du président de la République.
Une atteinte pure et simple à la liberté d’informer.
Une atteinte pure et simple à la liberté d’informer.
Alors que l’enquête sur les violences policières dont Mme Legay a été victime paraît au point mort, notre journaliste @p_pascariello a été, elle, entendue comme suspecte par l’IGPN qui traque nos sources - toute honte bue. mediapart.fr/journal/france…
Dans la foulée, l’ex-procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, s’est félicité de la chasse aux sources des journalistes - c’était hier à l’Assemblee. Le même dont la Chancellerie a estimé que l’«action [...] est marquée par une perte de crédibilité ». mediapart.fr/journal/france…
Bref.
C’est un scandale qui, il me semble, devrait révolter toute la profession. La question n’est pas Mediapart, mais ce que peut le journalisme face un magistrat et un chef de l’Etat qui mentent et alimentent le déni face à certaines violences policières.
C’est un scandale qui, il me semble, devrait révolter toute la profession. La question n’est pas Mediapart, mais ce que peut le journalisme face un magistrat et un chef de l’Etat qui mentent et alimentent le déni face à certaines violences policières.
Les heures passent. La dépêche annonçant la suspension d’un policier suspecté d’être une source de Mediapart dans l’affaire Legay circule comme si c’était une information anodine dans le flux de l’actualité. C’est exactement ainsi que l’on s’habitue à l’intolérable.
