Léger live-tweet à prévoir, mais n'hésitez pas à suivre directement le fil twitter de l'émission.
Tout mon soutien à lui et aux gens impliqués depuis le début de cette crise et qui n'ont pas pu se reposer !
1/ Attention : il y a beaucoup de latence avant de pouvoir détecter une reprise.
2/ Il y a des nouveaux clusters et des nouveaux cas mais ça reste contrôlable et à peu près stable.
4/ Il faut de toutes façons rester vigilants et continuer à surveiller étroitement.
Deux éléments marquants sont été communiqués dans la deuxième moitié de janvier : les cas détectés à l'extérieur du pays et les cas apparus chez les soignants.
1/ Une transmission inter-humaine était possible (sans ça, pas d'épidémie d'ampleur)
2/ Le nombre de cas en Chine était plus élevé que celui déclaré officiellement
Ça a permis d'ajuster rapidement les prédictions même avec des données parcellaires.
Merci @NicoMartinFC, j'ai un peu honte mais j'ai ricané.
Pendant ce temps, sans qu'on ne le sache, un foyer se développe dans l'Oise et passe complètement inaperçu faute de cas grave.
(+ la latence)
En janvier/février, non. Les foyers ponctuels étaient bien contrôlés, on avait un bon suivi des cas connus (et peu nombreux) en France.
Puis fin février la situation s'est aggravée.
On avait ce modèle italien dramatique sous les yeux et ça a sans doute aidé à la mise en place des mesures début mars.
Le 14 mars : nouvelle réunion des spécialistes, qui trouvent que les annonces présidentielles n'ont pas assez modifié le comportement des citoyens.
Le 16 mars : le conseil scientifique recommande finalement le confinement.
🚩les scientifiques ont fait une analyse de risques (si les élections ont lieu on risque ça, il faut faire ceci pour limiter les risques). La décision est ensuite politique.
C'est ensuite aux politiques de faire la synthèse de l'ensemble et de prendre des décisions. Chacun son rôle.
Rappel : tous les avis du conseil scientifique sont publics et accessibles ici solidarites-sante.gouv.fr/actualites/pre…
A priori on n'avait pas un suivi assez efficace pour en tirer des données exploitables. Joker.
On savait que les coronavirus passent moins par les enfants que d'autres virus comme la grippe, par exemple, mais rien n'était sûr pour celui-ci. On a d'autres données qui sont arrivées depuis.
2/ Avant 10 ans les enfants ne font pas de forme grave de la maladie et semblent peu propager le virus (les syndromes de Kawasaki existent mais sont très rares).
Les connaissances évoluent vite, c'est normal d'adapter les mesures mais il faut aussi communiquer clairement.
Arnaud Fontanet : remplir autant de lits, vu la mortalité, ça aurait eu un coût humain énorme. Personne n'aurait laissé faire ça.
Note : la capacité en lits de réa a été énormément augmentée. On est passés de 5000 à 10000 voir 12000 lits. C'est énorme. Sans parler des transferts de patients entre hôpitaux.
Pour Arnaud Fontanet c'est surtout un exemple des conséquences négatives de se priver de la méthode rigoureuse d'évaluation des médicaments, qui seule permet de conclure.