J'adorais le côté excitant de la recherche et de la construction de connaissances mais je n'avais pas mesuré le nombre d'échecs derrière chaque petit pas.
J'avais aussi beaucoup de mal avec l’ego de certains chercheurs et leur côté carriériste, parfois au détriment de la recherche.
Et en plus de ça, c'était extrêmement difficile d'obtenir un poste pérenne. Par-fait.
Je me suis pas mal reconnue dans ce texte de @bio_drey : biodrey.home.blog/2020/02/15/let…
Cf cette vidéo collector : dailymotion.com/video/x26hv1x (tournée dans le sous sol d'un labo)
Mais quoi ?
Pas de faux suspens, vous savez comment ça a fini si vous avez lu le tweet épinglé ce matin.
Comment ai-je fini par bifurquer vers la vulgarisation ?
- plan A : chercher du travail dans la culture scientifique
- plan B : m'inscrire à l'agrég en candidat libre pour pouvoir au moins tenter ma chance
J'ai soutenu ma thèse en juillet 2015, ça me laissait une petite année avant la prochaine session.
Mais ça ne marchait jamais. Et à chaque fois que j'avais un entretien, j'étais systématiquement classée deuxième derrière une personne avec plus d'expérience.
Rien
à
faire.
Quand est venue la période de l'agrégation, j'étais toujours au chômage. Et j'ai appris qu'il fallait revenir dans la région où on s'était inscrit pour passer les écrits.
Après plus d'un an de galère, j'ai été acceptée sur deux postes la même semaine.
Il y avait quand même un soucis : les deux postes étaient en région parisienne.
Mais bon, il faut ce qu'il faut ! Après un chômage si long, on fait des compromis.
Vu mon profil, mes envies et mes questions, j'étais pile à l'endroit dont j'avais besoin !