Thread by @Damkyan_Omega

Bon allons-y, un petit #leschatsdupèreconnard sur le côté chasse et sauvage des ptites saloperies qu’on aime. Et de l’impact sur la nature et l’environnement.

L’article d’opinion est paru ce mois-ci dans Trends in Ecology and Evolution

Il se nomme : « Nos compagnons sauvages : Les chats domestiques dans l'Anthropocène »

Trouvable ici : sciencedirect.com/science/articl…

Bon, le travail et le projet "Chats, propriétaires de chats et prédation de la faune" est parrainé par SongBird Survival.

C’est toujours bon de voir ce genre de chose, surtout pour un papier d’opinion car SongBird Survival est une association de préservation de la faune sauvage et surtout des oiseaux. Et comme on le sait, les chats mangent passablement d’oiseaux. Bref.

Résumé de l’étude :

Les chats partagent une longue histoire avec l'homme mais sont remarquables parmi les espèces domestiquées en conservant largement leur indépendance comportementale et reproductive vis-à-vis de l'homme.

Dans de nombreuses sociétés, le chat conserve un statut liminaire en tant qu'animal domestique et sauvage. Une adaptation du chat à la vie sauvage correspond à un double rôle de compagnon et de contrôleur des nuisibles, et à un traitement conflictuel dans l'élevage, la gestion,

le droit et le discours public. Pour aller de l'avant, les auteurs proposent de procéder en comprenant que les chats ne sont pas exclusivement des animaux de compagnie ou des "nuisibles", mais qu'ils sont à la fois un élément central des sociétés humaines et une influence

importante, souvent néfaste, sur les écosystèmes. Le développement d'une "écologie des animaux de compagnie", dans laquelle les relations domestiques homme-animal sont liées aux processus écologiques, permettra une gestion durable de ce compagnonnage sauvage.

Figure 1. Classifications communes pour les chats domestiques, organisées en fonction du degré de contrôle humain sur leur approvisionnement, leur reproduction et leurs déplacements.

Faits marquants de l’étude:

- Les chats sont parmi les espèces de compagnons les plus populaires dans le monde, mais il y a de plus en plus de preuves des impacts environnementaux de leurs grandes populations.

- L'histoire de leur domestication et de leur association avec les

sociétés humaines a été efficacement retracée grâce à des études archéologiques et génétiques de l'ADN contemporain et ancien.

- L'histoire de leur domestication et de leur association avec les sociétés humaines a été efficacement retracée grâce à des études archéologiques

et génétiques de l'ADN contemporain et ancien.

- Les auteurs affirment que le conflit croissant sur la gestion des chats est sous-tendu par un jeu de va-et-vient adaptatif entre les traits sauvages et domestiqués des chats, s'alignant sur leur double rôle sociétal

de compagnons et de contrôleurs des nuisibles (aka défonceurs d’oiseaux, de souris, etc).

- Les solutions durables nécessitent une nouvelle "écologie des animaux de compagnie" et la reconnaissance du fait que les chats ne sont pas exclusivement des animaux de compagnie ou des

tueurs, mais qu'ils sont au cœur des sociétés humaines, tout en ayant des impacts environnementaux importants et souvent négatifs.

Figure 2. Les nombreuses vies des chats domestiques dans l'Anthropocène. (A) La plupart des chats possédés dans les sociétés postindustrielles sont

principalement des animaux de compagnie. (B) Certains chats, en particulier dans les zones rurales, conservent leur rôle traditionnel de contrôleurs des nuisibles en résidence. (C) Dans certaines régions, les chats sauvages dans les zones naturelles sont soumis à un contrôle en

tant qu'espèces non indigènes envahissantes en raison de leurs impacts négatifs sur la faune indigène. (D) Dans le monde entier, les chats errants et semi-propriétaires vivent dans - et autour - des établissements humains, formant souvent des colonies urbaines.

Cependant, au-delà des initiatives de changement de comportement, un engagement de bonne foi entre les propriétaires de chats et leurs défenseurs, les défenseurs de la faune sauvage et les scientifiques sera essentiel pour comprendre les différentes perspectives, préoccupations

et priorités, et pour délibérer de manière constructive sur les responsabilités humaines envers et pour les chats domestiques. Les chercheurs, les défenseurs de l'environnement, les propriétaires de chats et les décideurs politiques doivent travailler ensemble pour apporter des

changements réalistes et progressifs aux pratiques et aux cultures afin que la relation durable entre les hommes et les chats devienne une relation durable.

Parce que les potichats c'est chou mais hormis les gros patapoufs d'appartement ils ont conservés un instinct de chasse

et de défonçage de gueule de la faune assez intense.

Bref, Hugo disait: "Dieu a inventé le chat pour que l'homme ait un tigre à caresser chez lui."

C'est vrai, et heureusement qu'ils sont petits et mignons, sinon ils nous boufferaient aussi. ^^

Cc @LUppsala @Sev_Erhel @so_sroy @datisdaz@ElVeider_FDV @MultivarAMOVA @Linternee @FZores @astropierre @GenetixVideos @ICH8412 @Curiolog et plein d'autres.

@ElVeider_FDV et @datisdaz j'ai foiré en vous ajoutant.