Point d'étape #StopCovid par Cédric O : c'est parti !⤵️
Interviendront le secrétaire d'Etat, les directeurs de l'Anssi et de l'Inria, ainsi que le directeur général adjoint de la Santé, une directrice de recherches à l’Inserm, et un épidémiologiste de l'Institut Pasteur.
Interviendront le secrétaire d'Etat, les directeurs de l'Anssi et de l'Inria, ainsi que le directeur général adjoint de la Santé, une directrice de recherches à l’Inserm, et un épidémiologiste de l'Institut Pasteur.
"Cet outil n’est pas magique, nous avons toujours pris garde de rejeter toute forme de solutionnisme technologique en la a matière, et il est important de comprendre qu’il s’inscrit dans une stratégie sanitaire globale ".
"Si je devais avoir un regret, c’est l’absence d'interopérabilité européenne" (et non pas le fait d'avoir su développer une appli "souveraine" avant "tous les autres")
Les chiffres d'utilisation de StopCovid : près de 2 millions de téléchargements. 
Déjà 460 000 désinstallations sur les 2 millions de téléchargements. "On note une tendance à la hausse des désinstallations ces derniers jours, à hauteur de plusieurs dizaines de milliers par jour". Hausse que Cédric O attribue à la "baisse de l'inquiétude" face à l'épidémie.
Sur les alertes et cas-contacts identifiés :
Dernière priorité pour la suite : "travailler à interopérabilité européenne". Cédric O assure qu'il n'y a pas non plus d’interopérabilité entre les autres applications européennes basées sur le protocole décentralisé.
Pour diffuser l'application, l'Etat veut mener des actions ciblées, comme en Guyane, territoire où l'épidémie est encore très vive, en "envoyant un SMS aux habitants pour leur rappeler l'existence de StopCovid".
Les chercheurs qui interviennent sont unanimes "l'application est utile et complémentaire des mesures classiques" et elle le sera encore plus pour "une éventuelle seconde vague."
Bruno Sportisse évoque enfin l’interopérabilité européenne : "Nous travaillons avec des équipes espagnoles et allemandes sur la construction d’un prototype de l'implémentation de ce nouveau protocole (DESIRE) pour être disponible dans la première quinzaine du mois de juillet."
C'est le point Captcha Cocorico. La prochaine version de StopCovid qui sortira dans la semaine comprendra un captcha développé à partir d'une solution de Orange.
Bruno Sportisse balaye les révélations de Mediapart sur l'envoi systématique des contacts qu'importe leur degré de risque (15mins à 1 mètre) en une micro-phrase: "Il y aura aussi une mise à jour pour ne partager que les contacts significatifs en temps et proximité".
Guillaume Pourpard, Anssi : "Développer une application de traçage, ce n'est pas anodin, et c’est normal et sain que ça fasse réagir. La critique est saine et naturelle, notamment quand elle est constructive".
Poupard ne parle pas de souveraineté numérique mais de "volonté de la nation de garder la maîtrise sur des sujets non commerciaux."
Sur les coûts de StopCovid : l'application a été développée gratuitement jusqu'au 2 juin, rappelle Cédric O. Depuis, un accord-cadre entre DGS et Inria pour rémunérer les partenaires privés : Outscale (Dassault), Capgemini et Lunabee Studio.
Outscale et Lunabee vont d'ores et déjà être payés. Capgemini a proposé de continuer à travailler gratuitement jusqu'à fin août. Un appel d'offres sera ensuite lancé pour la suite.
Le secrétaire d'Etat met ces chiffres en perspective avec les coûts des applications Allemande et britannique : 20 millions pour la première, 4 millions pour la seconde.
Retour sur les annonces de cette conférence de presse : acteurspublics.fr/articles/le-go…
