Allah dit : «[Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux] qui, lorsqu’ils dépensent, ne sont ni dépensiers, ni avares, mais se tiennent au juste milieu.» (Coran, 25:67)
Les dépenses équilibrées sont retirées de là où il ne faut pas et données là où il faut, à qui il faut
Cette facilité dont parle le Messagerﷺ se déploie dans tous les aspects du mariage, ant le relationnel et ses démarches que l’aspect financier
C’est même un des critères de sélection du conjoint ou de la conjointe selon le Prophète ﷺ, comme il dit, s’adressant aux compagnons : « Les femmes les plus bénies sont les moins onéreuses » (Ahmad)
Le Prophète ﷺ a ainsi orienté celui qui ne peut pas assumer les frais du mariage à jeûner plutôt que
Et cela commence déjà par la dot: il est impératif de donner une dot raisonnable à l’épouse, qui valorise son mariage ; au point où l’imam Malik considérait sa valeur
Ainsi, l'affaire est extrêmement importante et mérite d'être considérée comme il se doit
Etudions donc comment le Prophète ﷺ gérait cette affaire de ce qui nous est rapporté
Il faut savoir qu’à l’époque les prix de l’or et de l’argent étaient bien plus proches qu’aujourd’hui.
Ainsi, si on sait que 12 dirham (35,7g d’argent)
Même si le prix de 1428 grammes d’argent aujourd’hui équivaut à
Et celui qui rétorquerait "ça ne représentait pas la même chose à l'époque", on lui répondrait : si !
Preuve en est le fait que le nissāb (seuil imposable) de la zakāt qui est l'élément distinguant le riche du pauvre,
Or ici 170 grammes d'or (ou 1428g d'argent) représente le triple de cette somme ! C'est donc indéniablement une somme conséquente même pour l'époque.
Mais le but est plutôt de recadrer cette tendance ridicule à la négligence et au laxisme propagée sur les réseaux sous couvert de modestie !