Dans un article scientifique paru il y a quelques jours dans Nature Communications, quatre chercheurs expliquent pourquoi une croissance « verte » ou durable est impossible.
On retiendra que les progrès technologiques permettent de faire croître les impacts environnementaux moins rapidement que l'accroissement de la richesse, mais que le premier déterminant de l'accroissement des impacts environnementaux est la croissance de la consommation.
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La croissance économique est ainsi indissociable de la croissance des détériorations environnementales.
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Les auteurs proposent trois voies complémentaires pour inverser la tendance tout en réduisant les conséquences d'une décroissance.
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1. Réduire la consommation et se concentrer sur les services terminaux (c'est-à-dire distinguer le cœur d'un service à conserver de ce qui est accessoire). Par exemple, la fonction première d'une voiture est de se déplacer.
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2. Changer ses modes de consommation (produits consommant moins de matières et émettant moins de gaz à effet de serre), par exemple privilégier le vélo à la voiture.
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3. Améliorer les systèmes pour réduire la consommation de ressources et l'empreinte carbone (par exemple électrifier les voitures et développer les énergies bas-carbone).
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EDF n'a pas encore perdu l'appel d'offre. Le gouvernement tchèque a annoncé hier entrer en négociations exclusives avec KHNP mais aucun contrat n'a encore été signé, ceux-ci devant l'être en mars 2025 (pour une livraison prévue en 2038).
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Quelle différence vous demanderez-vous : EDF semble bien avoir perdu si le gouvernement tchèque négocie exclusivement avec KHNP ?
En effet, même si la décarbonation de la mobilité devra passer par une réduction de la part de la #voiture dans l'offre totale de #mobilité (et par l'allègement des véhicules), il restera des voitures dans 30 ou 50 ans.
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Celles-ci devront être électrifiées pour se passer du #pétrole. C'est un impératif, à la fois en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de préservation du service de mobilité face aux risques de choc futurs sur l'offre de pétrole.
Ce n'est pas ce que dit RTE dans son étude Futurs énergétiques 2050, qui montre que les scénarios de décarbonation avec nucléaire coûtent moins cher que ceux sans nucléaire, du fait des coûts de flexibilité et de réseau.
On pourrait ajouter que les scénarios sans nucléaire sont également plus risqués car ils tablent sur des trajectoires extrêmement ambitieuses de déploiement des EnR, avec un fort développement en parallèle de centrales à gaz (entre 20 et 30 GW).
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(en violet ci-dessous)
Centrales à gaz qui devraient fonctionner en 2050 avec de faibles facteurs de charge, uniquement avec des gaz bas carbone (biogaz, H2), ce que RTE qualifie de "pari technologique lourd" (en faisant référence au stockage de H2 à grande échelle).
En 2019 et 2020, les importations d'uranium naturel de la France ont été plus que compensées par les exportations d'uranium enrichi. Le bilan net se chiffrant à quelques dizaines à quelques centaines de millions d'euros.
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Tout d'abord, l'Allemagne qui fait pression sur l'Afrique du sud pour qu'elle abandonne le #charbon, c'est un peu comme si ExxonMobil faisait pression sur Shell pour qu'elle abandonne le #pétrole.
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Certes, la place du charbon et le soutien des autorités sud-africaines au charbon en Afrique du sud sont très problématiques vis-à-vis du réchauffement climatique.
Mais s'il y a bien un pays qui n'a rien à dire, c'est l'Allemagne.
Tout d'abord, atteindre la neutralité carbone suppose un effort de réduction des émissions de gaz à effet de serre à la fois significatif et parallèle à tous les secteurs. Autrement dit, aucun secteur ne peut s'affranchir d'efforts.
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En 2019, le secteur aérien français a émis 23,4 millions de tonnes de CO2, soit 6,4% des émissions nationales, et ces émissions sont croissantes (+2,6% en 2019 par rapport à 2018 et +24,6% entre 2000 et 2019).