Un demi siècle après le boom pavillonnaire (1970's) la majorité des Français vivent désormais à côté des villes 'historiques', transformées en quartiers spécialisés dans la rente immobilière, le tourisme patrimonial (jour) et la restauration (nocturne) [TB enquête ⬇️ !]
La crise du Covid (sanitaire + économique) met à jour des déséquilibres qui dépassent la seule question des zones commerciales périphériques : celles-ne peuvent supporter une récession, portées par un modèle du 'toujours plus' (d'activité, de chiffre d'affaire)
Évidemment, les investissements publics dans les zones commerciales périphériques (infrastructures) contrarient ceux réalisés dans les centres-villes; mais cela ne gêne que les puristes. Les petits commerçants vivotent tandis que les gros s'enrichissent : quoi de neuf ?!
Tout cela compte peu par rapport aux mécanismes enclenchés : projets d'infrastructures impossibles à rentabiliser, érosion des rentrées fiscales pour les communes (peri)centrales, et encombrement des axes routiers (baisse d'utilisation des TeC + exclusion voiture en ville centre)
Avec le confinement, le 'faites ce que je dis, pas ce que je fais', apparaît comme superfétatoire. La ville du 'quart d'heure' d'Anne Hidalgo ne peut pas être une mégalopole de 15 millions d'habitants. La vie 'au village' implique une revitalisation en profondeur de la campagne
Merci à @JKrzakov et @SakumiBLR pour le lien et la discussion !
Ce matin, la discussion repart sur la question de savoir 'quoi faire'. Car le retour en arrière - impossible - n'est même pas souhaitable !
