"La voiture n'est utilisée que X% du temps"
Comme la salle de bains, la plaque de cuisson, le maillot de bains, etc...
Nous utilisons les outils à notre disposition en fonction de notre besoin, pas en fonction de leur disponibilité.
Ce faible temps d'usage ne retire rien à l'utilité énorme que nous tirons de cet usage.
"Il faudrait partager l'usage" : ça se développe grâce à la technologie. Si ça ne se développe pas plus vite, c'est que le partage et le changement d'habitudes ont aussi des coûts.
"95% des trajets font moins de 50 km A/R, donc pourquoi avoir une autonomie de 1000 km ?"
Ben oui, heureusement, la plupart des gens n'habitent pas trop loin de leur lieu de travail.
Mais les 10 voyages de plus de 300 km que nous faisons chaque année (...)
(Visites à la famille, week end dans un lieu magique, vacances, balade entre amis) sont ceux qui donnent à notre vie tout leur sel. C'est (entre autre) pour ces 10 voyages là que nous acceptons de nous faire chier 220 jours par an pour aller bosser à 20km de chez nous.
"Pourquoi avoir une voiture de 5 place alors que 98% du temps, il n'y a qu'une à deux personnes dans la voiture ?"
Parce que même si je n'emmène pas mes enfants au boulot, je suis heureux de pouvoir les emmener avec mois dans les 10 voyages précédemment évoqués.
C'est une qualité de l'automobile qui échappe complètement aux autophobes: la VERSATILITÉ
"yaka louer un véhicule plus grand uniquement quand on en a besoin"
Comme tout le monde en a besoin en même temps, où est l'économie ?
Pendant que je loue mon monospace au prix fort pour les vacances, ma smart 2 places dort dans le garage, c'est ça l'écologie appliquée à l'automobile ? Et en semaine, le monospace reste sur le parking d'europcar parce que la demande est faible, c'est écologiquement correct, ça ?
Vaut il mieux avoir deux flottes de véhicules, une pour les courts trajets individuels, l'autre pour les déplacement familiaux moyens et longs, ou une seule flotte de véhicules capables de gérer toute une palette de besoins ?
"Si on prend en compte le coût d'amortissement du véhicule, le km en TC revient moins cher"
Sauf que comme les TC rendent un service très partiel, je suis obligé d'avoir un véhicule. Donc même quand j'utilise les TC, je dois amortir mon auto. Donc l'automobiliste de base (...)
que je suis raisonne en coût variable (ou à la marge), pas en coût global. Et là, la différence est faible, pour une différence de service rendu importante.
(Et je ne vous parle pas des impôts payés pour subventionner les TC que je n'utilise pas de toute façon).
"Pfff, l'énergie de la voiture sert à déplacer 1500 kg de voiture et 200 kilos de bonhommes" (pardon pour le manque d'inclusivité de l'écriture).
Mais il n'y a pas à ce jour de meilleur moyen pour déplacer 4 personnes et leurs bagages sans fatigue de porte à porte. (...)
Un rapide calcul montre que 4 cyclistes capables de rouler 5 heures à 20 km/h (pas moi !) consommeront certes 4 fois moins de KWh que mon Scenic diesel qui les emmènera sur la même distance en 1 heure.
Pas sûr que ça convainc beaucoup de conducteurs de passer au vélo ! /Fin
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Le coût réel des différentes sources de production d'électricité, ou comment les promoteurs de renouvelables vous font prendre des vessies pour des lanternes.
Mais aussi pourquoi le nucléaire n'est pas (pas encore ?) l'énergie miracle.
Mots clé: ENRi, LCOE
2/42
Vous avez sûrement lu dans la presse que "les prix de l'électricité produites par les renouvelables intermittentes (ENRi) ont tellement baissé qu'ils sont en dessous de ceux de toutes les autres formes de production".
3/42
Cette affirmation s'appuie (notamment) sur des publications de la banque Lazard, qui a évalué le "LCOE" des différents modes de production d'électricité sur plusieurs années, cf ce graphique WP.
"Vous voyez bien que les ENRi sont moins chères !"
Le charbon est l'énergie clé des 30 prochaines années en Asie, et donc dans le monde.
La seule question significative en termes quantitatifs est de savoir quel seront les bons choix pour préparer l'après-charbon asiatique, à partir de 2050.
2/44
D'après l' @IEA , la demande d'électricité va croître de 4% cette année et d'autant l'en prochain dans le monde. Sans surprise, Chine +6%, Inde +8%
"Net Zéro 2050" et sortie des énergies fossiles : Pourquoi c'est une tâche impossible, physiquement et économiquement parlant, dans un tel délai.
D'après un rapport de @VaclavSmil + quelques ajouts personnels (notamment: graphiques)
2/50 Le chercheur canadien @VaclavSmil dresse un rapport d'étape à mi chemin entre les accords de Kyoto (1997) et l'objectif "net zero 2050" pour montrer c'est physiquement impossible à atteindre.
3/50 Précisons que le rapport de Smil reste "Gieco-compatible", il part du principe que la relation T°/CO2 du GIEC n'est pas le débat, il se concentre seulement sur les raisons "physiques" qui rendent impossible l'atteinte du Net Zéro, "no matter how desirable it might be"
2/33
Le nombre d'heures où le prix de gros de l'électricité est négatif explose en Europe. Après 5 mois en 2024, il a atteint le niveau de toute l'année 2023 !
Comment le calcul des charges sur les salaires, en France, contribue à la smicardisation des salariés du privé et à la ruine du budget de l'État.
Mots clés: coût du travail, financement de la protection sociale, cotisations patronales, allègements Fillon.
2/44 Jean Charles Simon @smnjc , que les auditeurs de @BFMBusiness connaissent bien, a eu la gentillesse de me faire parvenir ce graphique issu de ses recherches personnelles, ...
@VCharpin 3/44 ... comparant le taux de cotisations patronales exercé sur un salaire brut en France, Allemagne, Italie et Royaume uni, 3 importants partenaires et concurrents européens.
Ce graphique m'a inspiré pas mal de réflexions et d'idées de recherches complémentaires. Les voici.
Les logements neufs commencés (cumul 12 mois) au plus bas depuis 1997, et sans doutes partis pour enfoncer ce plancher. (source: ministère)
A noter également une plongée du nombre de transactions dans l'ancien, sans espoir de retournement rapide de la part des professionnels.
La production de crédits immobiliers nouveaux est au plus bas, du fait de la désolvabilisation des ménages liée à la hausse des taux. Cependant, l'encours total de crédits n'a pas encore entamé de baisse: