THREAD • La 7eme fortune du monde sans gêne sur Twitter :
« Nous renverserons [les systèmes politiques] que nous souhaitons. Faites avec. »
-> à propos du coup d’état des USA et de l’extrême droite locale en Bolivie contre Evo Morales en octobre 2019.
« Nous renverserons [les systèmes politiques] que nous souhaitons. Faites avec. »
-> à propos du coup d’état des USA et de l’extrême droite locale en Bolivie contre Evo Morales en octobre 2019.
Le lithium est un métal alcalin indispensable à la production de batteries. Le salar d’Uyuni, l’immense désert de sel de l’Ouest de la Bolivie, est le plus grand gisement mondial. google.fr/amp/s/francais…
Il est indispensable pour l'industrie automobile. Or, l’industrie allemande réoriente sa production automobile sur les voitures électriques avec des batteries fabriquées au lithium, et fournies par la société allemande ACI Systems, dont TESLA est client... lagazetteducitoyen.over-blog.com/2019/11/le-cou…
Selon David Atkins, collaborateur du Washington Monthly : «Le coup d’Etat militaire en Bolivie a mis au pouvoir un gouvernement qui doit changer la décision prise par Evo Morales d’annuler l’accord stratégique avec la société allemande ACI Systems pour l'exploitation de lithium.»
Début 2019, l’objectif était affiché : il était question « d’envoyer en Allemagne, fin 2023 ou début 2024, les premières batteries de voiture électrique », déclarait M. Echazú, ministre de l’Énergie de Bolivie.
Quelques semaines plus tard, il déchante : « Nous sommes en train de nous battre avec les Allemands, car ils reviennent sur le contrat. Ils ne veulent plus faire de batteries ici car ce n’est pas rentable, disent-ils. »
Evo Morales, élu en 2006 imagine alors un autre scénario : une exploitation du lithium qui ne profiterait pas aux multinationales du Nord, mais aux Boliviens… via des entreprises d’Etat pilotant l’exploitation et l’industrialisation.
Evo Morales accordait une grande importance à son projet d’exploitation du lithium qu’il concevait comme un outil de conquête et de défense de la souveraineté nationale. « On sait qu’il va y avoir beaucoup de pressions sur la Bolivie », expliquait M. Echazú :
« C’est toujours comme ça : l’impérialisme se met en quête de ressources et, quand il le faut, il n’hésite pas à agresser ou à envahir tel ou tel pays pour mettre la main dessus. Nous savons que cela peut nous arriver.
En Bolivie, la droite a toujours pensé qu’il valait mieux privatiser. »
C’est en effet la voie choisie par le gouvernement de Jeanine Áñez, la putschiste d’extrême droite. monde-diplomatique.fr/2020/01/MARIET…
C’est en effet la voie choisie par le gouvernement de Jeanine Áñez, la putschiste d’extrême droite. monde-diplomatique.fr/2020/01/MARIET…
Octobre 2019 : un soulèvement populaire agite la Bolivie. Révélant la faiblesse de la gauche au pouvoir, il a constitué une aubaine pour les franges les plus extrémistes de la droite, qui ont profité du chaos pour renverser le président Evo Morales. monde-diplomatique.fr/2019/12/LAMBER…
Les Allemands et les Américains : 🕺🏻🥂🕺🏻
