2011. Myriam Sakhri, gendarme, 32ans, retrouvée morte dans son appartement, une balle dans l'abdomen, arme de service aux pieds... Qqs mois plus tôt elle lançait l’alerte sur le racisme de certains de ses collègues.
#JusticePourMyriam
#NousSoutenonsAmar
lecourrierdelatlas.com/justice-myriam…
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2018. Sa famille : « Myriam n'avait aucune raison de mettre fin à sa vie. Le jour de sa mort, nous l'avons eu au téléphone : elle allait très bien. Elle venait de réussir le concours pour devenir Officier de Police Judiciaire.
Myriam faisait l'objet d'intimidations de la part de certains de ses collègues et supérieurs. Elle avait dénoncé auprès de sa hiérarchie des propos et comportements racistes émanant de certains gendarmes. Elle était harcelée et menacée par des collègues.
2 jours avant son décès, elle allait lancer une procédure auprès d'un avocat. Ce dossier n'a jamais été retrouvé. On espère qu'il est dans les scellés. C'est pour cela qu'on veut récupérer ses affaires. On pense que Myriam avait trouvé des choses. « Du lourd ».
L’enquête a été conduite par les mêmes gendarmes de l’IGGN qui n’avaient pas voulu entendre les dénonciations de Myriam sur la discrimination et le racisme envers elle, mais surtout envers les usagers.
Lors de la découverte d'une 2ème douille sous le canapé, les gendarmes et le Procureur ont dit que sa présence était dûe à un petit oubli lors d'essais de tirs ! Pour nous, Myriam a été éliminée, éradiquée ni plus ni moins. »
