@SRContretemps Je ne vais pas écrire de réponse à ce texte, vous publiez absolument ce que vous voulez. Mais à l'évidence l'auteur a fait un travail baclé. Il suffit de lire les questions par lesquelles il commence pour s'en rendre compte :
@SRContretemps "pourquoi se contente-t-il de questionner la « construction juridique et technique » de la « mégamachine » ? Pourquoi nous propose-t-il slt une « mutation politique » plutôt qu’une mutation économique ; une « révolution technique et juridique » plutôt qu’une révolution sociale ?"
@SRContretemps Honnêtement il suffit de lire la table des matières pour comprendre que la mutation politique décrite est économique et sociale - ce dernier terme étant au centre du livre, défini et redéfini sans cesse.
@SRContretemps Le passage où on me reproche de tout miser sur l'analyse de l'exploitation coloniale (à peine traitée malheureusement...) pour négliger l'exploitation foncière et ouvrière occidentale est simplement la preuve qu'il n'a pas lu le livre : cette question occupe les 2/3 du livre !
@SRContretemps S'ajoute à cela une lecture totalement déloyale qui me reproche de ne pas parler de Morris, des luddites ou autres : je ne prétends pas avoir écrit une encyclopédie, il y a des centaines de références absentes du livre qui ne vise pas l'exhaustivité mais un problème théorique.
@SRContretemps Plus loin : "en symétrisant « la nature » face à « la société », Charbonnier occulte les rapports asymétriques de domination propres au capitalisme".
Pardon mais c'est encore le résultat d'une lecture rapide et négligente. C'est le sens des trois derniers chapitres !
Pardon mais c'est encore le résultat d'une lecture rapide et négligente. C'est le sens des trois derniers chapitres !
@SRContretemps L'accusation, plus loin encore, d'une analyse téléologique qui ferait de l'écologie la fin de l'histoire, annulant l'histoire des luttes sociales, est juste absurde. Elle repose sur du cherrypicking de citations.
@SRContretemps Quant à la fin, même si elle contient une discussion intéressante de mon idée de "productionnisme", elle tend à l'absurde : on me reproche de défendre la taxe carbone et la modulation des allocs en fct des émissions polluantes.
Je n'en parle même pas dans le livre !!!
Je n'en parle même pas dans le livre !!!
@SRContretemps Il me prête une adhésion aux thèse de R. Costanza alors qu'elles font l'objet d'une analyse critique dans UN CHAPITRE ENTIER !
@SRContretemps Bref, beaucoup d'erreurs factuelles, que j'explique par la volonté de ne lire le livre qu'en fonction de préoccupations idéologiques. DT n'est pas obligé d'être d'accord avec moi (j'ai reçu bcp d'objections sur ce travail que je respecte tj), mais tordre le sens du livre...
@SRContretemps ...pour le présenter de la manière la plus paresseuse qu'on puisse imaginer comme une solution social-démocrate, alors que bien sûr la vérité révélée se trouve dans la doxe anticapitaliste classique, c'est atterrant.
@SRContretemps Bref. DT a le droit de penser ce qu'il veut de mon livre, et vous avez le droit de le publier. Mais accumuler les imprécisions et les erreurs pour finalement dire que tout est chez Karl c'est en deçà de ce que je considère comme une lecture valable.
@SRContretemps DT peut bien penser que ce livre est un échec théorique. P-e qu'il a raison après tout. Mais c'est un essai d'analyse historique et conceptuelle d'un pb limité et circonscrit (le rapport entre abondance et liberté...), pas une doctrine politique à adopter ou à rejeter.
@SRContretemps Ce que je propose, avant que l'on entre dans le domaine de la lutte idéologique, ce sont des apports analytiques sur la façon de lire l'hist des idées, sur le sens de certains corpus, de certaines bascules historiques.
Le désaccord sur le 1er point ne peut pas écraser les 2nds.
Le désaccord sur le 1er point ne peut pas écraser les 2nds.
@SRContretemps Enfin, c'est sans rancune. Je vous aime bien et je vais continuer à vous lire, mais ce texte est décevant.
