Le président de l'Association française des Maîtres-Restaurateurs: "On n'est pas sûr que la Covid-19 circule dans les restaurants et dans les bars car les restaurateurs sont disciplinés et masqués".
Pourquoi peut-il dire ça ? Parce qu'il n'existe aucun chiffre sur les clusters.
Pourquoi peut-il dire ça ? Parce qu'il n'existe aucun chiffre sur les clusters.
Il y a tout lieu de penser qu'il y a de nombreuses contaminations dans les restos et les bars, ne serait-ce que parce que les discothèques sont fermées et que ce sont ces lieux qui se transforment en piste de danse. A Saint-Tropez, deux "restaurants festifs" ont dû fermer.
Un certain professeur de Marseille avait expliqué dans une de ses vidéos que "beaucoup (de patients) apparaissent avoir été infectés dans des bars tardifs transformés en boîtes de nuit".
lindependant.fr/2020/08/05/rao…
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Mais la vérité, c'est que nous n'en savons rien. Pourquoi ? Parce que la base des clusters que renseignent les ARS ne contient pas la case "bar" ou "restaurant". Où sont-ils classés ? Dans "entreprises privées" ou dans "événements publics et privés" ? Nul ne le sait.
Et c'est un vrai problème. Faute de savoir précisément où les gens se contaminent, nous ne pouvons pas prendre les mesures les plus justes et les plus ciblées. Il faudrait changer au plus vite les intitulés de cette base, par ex en reprenant la typologie utilisée en Louisiane.
Il y a tout un buzz médiatique sur les contaminations dans les open-space. Mais là encore, on n'en sait rien. On sait juste que 24% des clusters sont dans des "entreprises privées ou publiques". Qui peuvent très bien être des abattoirs, des fermes ou des entreprises de BTP.
Par ailleurs, on ne connaît pas le nombre de personnes contaminées dans les entreprises ; on connaît juste le pourcentage du nombre de clusters. Un cluster peut concerner 3 comme 300 personnes et ce n'est évidemment pas du tout la même lecture.
Bref, alors que le virus connaît un net regain, il faudrait faire évoluer nos stats sur les clusters pour avoir une meilleure image de ce qu'il se passe réellement.S'il y a 200 contaminations/semaine dans des bureaux, ce n'est pas du tout la même problématique que s'il y en a 10.
