Bon Twitter, j'ai besoin des lumières des team #allaitement#lgbtqiA et #avocats (oui, tout ça!). Voilà l'histoire.
C'est donc l'histoire de deux femmes qui s'aiment et décident d'avoir un bébé. L'homoparentalité ayant l'avantage sur l'hétéroparentalité de pouvoir penser la parentalité de manière tellement égalitaire, décision est prise que l'une portera la grossesse, et l'autre allaitera.
Je vous passe les détails techniques mais oui, c'est tout à fait possible d'allaiter un enfant qu'on n'a pas mis au monde, surtout si on a déjà eu antérieurement une grossesse. Si ça vous intéresse, vous pouvez lire ça lllfrance.org/vous-informer/….
Bref, une petite fille nait en pleine forme. L'allaitement se met en place et tout va bien, les petits bras et petites jambes s'arrondissent de jour en jour comme il se doit.
Sauf que c'est la rentrée scolaire et donc l'heure du retour du travail pour la mère allaitante, enseignante dans un collège public. Comme toutes les mères allaitantes, elle a besoin de pouvoir tirer son lait sur son lieu de travail pour entretenir sa lactation.
Elle prend donc son courage à deux mains pour demander à son chef d'établissement l'autorisation d'absence d'une heure journalière pour tirer son lait comme le permet le droit du travail, récemment étendu à la fonction publique lllfrance.org/vous-informer/…
Et là, c'est la douche froide. Le chef d'établissement refuse, arguant qu'elle n'a pas accouché, qu'elle n'est qu'une "mère sociale", et mettant de fait en péril la poursuite de son allaitement, ce qui pourtant est une pratique encouragée par les pouvoirs publics...
... du point de vue de la santé de l'enfant mais aussi en tant que choix que toute mère est censée pouvoir faire librement.
J'entends de plus en plus d'enseignants de lycée (IRL comme ici) appeler les jeunes à "se calmer" avec Parcoursup. Je sais que ça part d'une bonne intention mais franchement, je crois que vous sous estimez (gravement) ce que les jeunes vivent...
Non, ce n'est pas qu'une histoire de jeunes qui "se mettent la pression", ou qui nourrissent des ambitions inadéquates au regard de leurs compétences scolaires.
C'est l'histoire d'une génération entière qui sait que son avenir est entre les mains d'un algorithme opaque, où les places sont chères et chaque faux pas durement sanctionné.
Au delà de la violence institutionnelle terrible que représente cet échange, il faut y entendre la non moins terrible violence médicale que pourra aisément reconnaître quiconque y a déjà été confronté.
L'appel à l'autorité, la décrédibilisation de la parole du patient, l'instrumentalisation de sa vulnérabilité, l'instillation de l'idée qu'il est un mauvais patient car il n'a pas réagi de la façon dont la médecine le décrit, le souhaite, le préconise, pire encore...
... qu'il est un mauvais patient parce qu'il a osé demander de l'aide hors du cadre institutionnel strict (via, si je comprends bien, un psychologue de ville).
Cette question est tout simplement mensongère. L'ordonnance de 1945 est certes toujours en vigueur, mais le nombre de textes ultérieur qui s'y est ajouté est tel qu'elle est quasiment inapplicable et inappliquée.
#archivespersonelles#backto1999 Je viens de retrouver une copie du cadeau qu'un copain de classe et moi on avait offert à notre prof de physique de terminale pour la naissance de sa 3eme fille.
Evidemment, on s'était amusé à reprendre exactement la police de caractère et la présentation qu'il utilisait dans ses TP.
Et il faut vraiment que je me relise mieux, je laisse passer trop de coquilles dans mes tweets en ce moment :'(
Terrible de réaliser que le seul contrat moral implicite entre l'Etat et les citoyens, ce n'est pas de les protéger de la maladie, ni de la mort ni des séquelles possibles, mais seulement (d'essayer) de garantir à chacun-e une place en réa.
300-400 morts/jour, les courbes de contamination qui stagnent ou flambent, les covid longs qui se multiplient -> désolé, mais c'est pas notre problème.
Tout ce qu'on peut faire c'est vous trouver une place en réa, peu importe que ce soit ou non près de vos proches (de toute façon, ils ne pourront pas venir). J'attends le moment où ils vont les transférer à l'étranger, pour "gagner leur pari de ne pas reconfiner".
Ami-e-s collapso-sympathisants collapso-convaincus, ou collapso-sceptiques, je viens de finir le livre de Catherine et Raphaël Larrère sur l'analyse (critique) de la collapsologie et c'est juste passionnant.
Tous deux spécialistes d'éthique environnementale (et militants de gauche) illes retracent l'histoire et les filiations idéologiques de la collapsologie, pour analyser l'argumentaire et examiner la solidité des preuves...
... scientifiques à l'appui de la thèse d'un grand (et imminent) effondrement civilisationnel. Loin de verser dans le climato-scepticisme ni dans l'angélisme de la géoingénierie, ils développent non moins une critique acerbe de la collapsologie.