Les rues devant les écoles sont un bon début mais il faut aussi
- penser des cheminements piétons et cyclistes vers chaque école ;
- ralentir la vitesse des véhicules sur ces trajets (20 km/h est mille fois mieux que 30) .
- interdire les livraisons aux heures d'ouverture
Les rues scolaires sont un formidable outil : elles permettent la sortie des enfants sans danger, la rencontre des parents, diminuent la pollution... Pour autant, elles ne suffisent pas : sans report modal, le danger se transfère en grande partie aux rues adjacentes à l'école.
La mobilité d'une communauté scolaire ne peut se penser que globalement. On agite trop de solutions magiques pour s'éviter de réfléchir. Pour avancer, il faut mettre tout le monde autour de la table. C'est ce que proposent les Plans de déplacements des établissements scolaires.
Chaque école est différente : sa taille, sa localisation, sa composition sociologique,
etc. C'est en prenant en compte ces spécificités qu'on peut trouver les solutions.
Le CEE d'@EcoCO2#Mobyàlécole est encore trop peu connu. Il permet notamment la réalisation d'un diagnostic autour de chaque école bénéficiaire. Il mobilise toute la communauté pédagogique pour favoriser les alternatives à la voiture individuelle
C'est incomplet, ça reste sous-financé (ça ne paie pas les cours de #SavoirRouler par une asso extérieure par ex., encore moins des cours pour les parents)... Mais la démarche globale permet d'enclencher une dynamique autour de l'école en associant toutes les personnes concernées
La question de la mobilité des enfants parfois le bout de son nez là où l'on ne l'attend pas. Dans ce que j'entends autour de moi autour de la réforme des temps périscolaires à Lyon et sa contestation ⤵️, elle est centrale sans pourtant jamais être nommée lyoncapitale.fr/actualite/l-ac…
Sur Lyon, on a la chance, à l'exception de rares écoles, d'être sur des cartes scolaires extrêmement resserrées. 60 % des élèves habitent à moins de 500 m, 25 % entre 500 m et 1 km. Moins d'1 enfant sur 6 habite à plus d'1 km de son école.
La contestation porte sur l'heure de sortie des élèves, avec la fin de la garderie jusqu'à 17h30, remplacée par des activités jusqu'à 18 h. Pour certains, ça ne respecterait pas les temps de l'enfant, pour d'autres, parfois les mêmes, ça repousse tard les activités extrascolaires
Pour "redevenir les meilleurs alliés des piétons", plusieurs axes : 1. Arrêter avec l'argument d'hyper efficacité du vélo vs les autres modes, qui recrute avant tout les personnes les plus pressées. En ville, en milieu dense, être courtois ce n'est clairement pas être efficace.
2. Informer les cyclistes que bien manier son vélo s'apprend. Utiliser correctement les vitesses, les 2 freins, s'arrêter et repartir sans souci, être assez à l'aise pour mieux anticiper, ou encore savoir tenir quasiment à l'arrêt, tout cela s'apprend et n'a rien d'honteux.
3. Réaffirmer l'enjeu d'un Code de la rue partagé par tous et toutes et respecté à la lettre. Il faut comprendre l'insécurité, le doute, que peuvent créer chez les autres le fait de ne pas respecter les règles attendues. Même si on ne les met pas en danger.
Cette carte de l'@EucyclistFed vue dans le @VelookFr du jour est fabuleuse. Elle souligne l'intérêt des double sens cyclables et leur diffusion encore trop limitée en Europe et en France. Un moyen pourtant rapide, simple et peu coûteux de faciliter les trajets à vélo 🤩
Si le département du Rhône est l'un des rares territoires français à se distinguer, il le doit essentiellement à Lyon et Villeurbanne. Dans le reste de l'agglomération lyonnaise, les double sens cyclables restent encore trop rares.
Sur l'enjeu de la formation / sensibilisation au double-sens cyclable pour limiter l'appréhension à l'usage de cet aménagement très peu accidentogène, on peut relire les travaux de ProVelo Belgique : professionnels.provelo.org/conseils/way-t…
Un excellent guide, accessible et facile à lire, sur les mesures qui permettent la promotion du vélo. Comme une liste d'ingrédients pour votre #PlanVélo local⤵️ guide-velo.ch/f/accueil
Parmi les éléments remarquables, de nombreux petits chapitres font référence à des actions ou des ressources techniques pour aller plus loin. Mais aussi à des recherches en sciences humaines qui permettent d'appuyer l'argumentation.
Et parmi les actions qui appuient la promotion de la mobilité à vélo, les pumptracks et autres bikeparks ne sont pas oubliés 👍
Ce sont ces sourires éclatants qui font du métier d'éducateur mobilité vélo l'un des plus chouettes 😊 Et pour ce que je connais, les visages s'éclairent à chaque fois que la @maisonvelolyon intervient dans un collège. Aidons les ados à passer au vélo! #PetitsProducteursDeBananes
L'une des manières très concrète de soutenir la pratique des collégien·nes, ça peut être de diffuser l'excellent guide de l'@ademe publié en septembre. Auprès des collectivités, des assos vélo, des principaux de collège, des profs... librairie.ademe.fr/mobilite-et-tr…
Le guide de l'@ademe sur les collèges et lycées est un document dense et complet. Avec des chiffres, un argumentaire, une étude comparée d'autres pays, une bibliographie commentée... Mais aussi une série de 21 fiches actions concrètes qui dessinent un #SystèmeVélo à hauteur d'ado
Plein d'enseignements sur les déplacements et la pratique du vélo des étudiant·es dans cette enquête de l'@onaps et de l'@ANESTAPS parue lundi ⤵️ onaps.fr/enquete-sur-la…
@onaps@ANESTAPS 35 % seulement des étudiant·es se déplaceraient en mode actif vers leur lieu d'études. Dont moins de 9% à vélo. A l'inverse, près des 2/3 utilisent des transports motorisés, dont 22 % la voiture.
@onaps@ANESTAPS Même dans le cas des trajets inférieurs à 2 km, 22% des étudiant·es utilisent un transport motorisé. Pour les distances entre 2 et 10 km, 3 étudiants sur 4 utilisent le bus ou la voiture (une segmentation + fine avec "entre 2 et 5 km" aurait mieux souligné le potentiel du vélo)